Les sept candidats ont chacun de son coté, égrené un chapelet d’irrégularités constatées selon eux le jour du scrutin, notamment Cellou Dalein Diallo, le chef de file de l’opposition guinéenne, qui a dénoncé le fait que les délégués dépêchés par son parti l’UFDG, dans la région de la haute Guinée aient été intimidés, chassés ou mis aux arrêts par les militants du parti au pouvoir, ou par les administrateur locaux.
« Le scrutin a été une mascarade, une fraude massive, qui a été organisée hier toute la journée et qui continue aujourd’hui, au niveau des commissions administratives de centralisation des votes. Nous ne pouvons pas vraiment accepter ce scrutin ! Nous demandons son annulation, nous ne reconnaitrons pas les résultats qui vont être issus de ces élections », a conclu Cellou Dalein.
Pour Sidya Touré, l’enjeu du scrutin consistait à la qualification de la démocratie guinéenne. C’est un pari raté, a-t-il estimé. Marie-Madeleine Dioubaté qui se trouve être la seule femme dans la course à la présidentielle de 2015, a parlé quant à elle de « journée noire pour la démocratie ». Papa Koly Kourouma a évoqué lui, ce qu’il appelle le bourrage des urnes, relevant avec un peu d’ironie, le fait que les responsables de ces actes, se sont fait prendre à leur propre jeu.
Lansana Kouyaté, le président du PEDN alors qu’il fustigeait les irrégularités ayant entaché, selon lui le scrutin, c’est en direct qu’il apprend que son domicile est pris d’assaut, encerclé et essuie des jets de pierres par des individus. C’est séance tenante qu’il va quitter les lieux pour s’y rendre. Bluff… au constat pratique !
C’est donc un front commun qu’affiche l’opposition sur la transparence de l’élection, quant aux actions qu’elle compte entreprendre pour contraindre à l’annulation du scrutin, elle dit attendre la proclamation des résultats pour prendre une décision. Cependant Cellou Dalein de l’UFDG a laissé entendre que la rue serait le seul recours dont ils disposent dans l’état actuel des choses.
Marie-Madeleine a, elle, finalement prêché la sérénité et demandez même aux militants de ne point obéir aux leaders qui demanderont de descendre dans la rue. L’opposition guinéenne se met dans une situation véritablement kafkaïenne.
Comment, en effet, s’engager personnellement à ce point, mobiliser les militants, voter et sans attendre les premiers résultats, dénoncer ceux-ci ? Et Sidya Touré qui, sur les réseaux sociaux, décide de se retirer du processus, comme si cela se faisait ainsi ? C’est à se demander quel respect citoyen les uns et les autres accordent à leurs militants et au peuple tout entier ?
Comme Sidya le disait si bien dans sa campagne :"On est fa-ti-gué!". Et qui va payer l'organisation de nouvelles élections ?
La communauté internationale qui est encore là avec 250 délégués devra encore se remettre à l'ouvrage...
« Le scrutin a été une mascarade, une fraude massive, qui a été organisée hier toute la journée et qui continue aujourd’hui, au niveau des commissions administratives de centralisation des votes. Nous ne pouvons pas vraiment accepter ce scrutin ! Nous demandons son annulation, nous ne reconnaitrons pas les résultats qui vont être issus de ces élections », a conclu Cellou Dalein.
Pour Sidya Touré, l’enjeu du scrutin consistait à la qualification de la démocratie guinéenne. C’est un pari raté, a-t-il estimé. Marie-Madeleine Dioubaté qui se trouve être la seule femme dans la course à la présidentielle de 2015, a parlé quant à elle de « journée noire pour la démocratie ». Papa Koly Kourouma a évoqué lui, ce qu’il appelle le bourrage des urnes, relevant avec un peu d’ironie, le fait que les responsables de ces actes, se sont fait prendre à leur propre jeu.
Lansana Kouyaté, le président du PEDN alors qu’il fustigeait les irrégularités ayant entaché, selon lui le scrutin, c’est en direct qu’il apprend que son domicile est pris d’assaut, encerclé et essuie des jets de pierres par des individus. C’est séance tenante qu’il va quitter les lieux pour s’y rendre. Bluff… au constat pratique !
C’est donc un front commun qu’affiche l’opposition sur la transparence de l’élection, quant aux actions qu’elle compte entreprendre pour contraindre à l’annulation du scrutin, elle dit attendre la proclamation des résultats pour prendre une décision. Cependant Cellou Dalein de l’UFDG a laissé entendre que la rue serait le seul recours dont ils disposent dans l’état actuel des choses.
Marie-Madeleine a, elle, finalement prêché la sérénité et demandez même aux militants de ne point obéir aux leaders qui demanderont de descendre dans la rue. L’opposition guinéenne se met dans une situation véritablement kafkaïenne.
Comment, en effet, s’engager personnellement à ce point, mobiliser les militants, voter et sans attendre les premiers résultats, dénoncer ceux-ci ? Et Sidya Touré qui, sur les réseaux sociaux, décide de se retirer du processus, comme si cela se faisait ainsi ? C’est à se demander quel respect citoyen les uns et les autres accordent à leurs militants et au peuple tout entier ?
Comme Sidya le disait si bien dans sa campagne :"On est fa-ti-gué!". Et qui va payer l'organisation de nouvelles élections ?
La communauté internationale qui est encore là avec 250 délégués devra encore se remettre à l'ouvrage...
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