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mardi 27 octobre 2015

Scrutins du 29 novembre 2015 : Les Nations-Unies invitent les leaders politiques à la responsabilité

Le représentant spécial du secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Afrique de l’Ouest, Dr Mohamed Ibn Chambas a été reçu en fin de matinée ce lundi, 26 octobre 2015 à Kosyam par le Président du Faso, Michel Kafando. Au menu des échanges : les élections du 29 novembre 2015.

Scrutins du 29 novembre 2015 : Les Nations-Unies invitent les leaders politiques à la responsabilité Après avoir exprimé sa satisfaction des échanges avec le Président de la Transition, Ibn Chambas qui avait à ses côtés le représentant-résident du PNUD au Burkina, Pascal Karero, a dévoilé la quintessence de cet aparté. Selon ses explications, il a été question de revisiter les axes de travail entre son organisation et la Transition, notamment en ce qui concerne les préparatifs des élections du 29 novembre 2015.
Il a réaffirmé le soutien de l’organisation des Nations-Unies au processus qui s’est déployé dès les premiers jours et s’est poursuivi avec plusieurs initiatives de soutien au profit notamment de la CENI et de toutes les institutions chargées de la gestion des élections. L’objectif principal étant d’assurer des élections transparentes et crédibles. « Nous voulons des élections apaisées », a-t-il soutenu. C’est pourquoi, précise-t-il, tous les aspects pouvant contribuer à la réussite du processus constituent des points d’intérêt pour l’ONU. Il s’agit par exemple de « la question liée à la sécurité qui est aussi importante pour qu’à la fin, on puisse dire qu’on a eu des élections dans le calme, des élections crédibles » et que le Burkina a fourni un très bon résultat au bout de la Transition.
Saisissant l’occasion, et à quelques jours de l’ouverture de la campagne, Dr Mohamed Ibn Chambas a lancé un appel aux leaders politiques et aux candidats à la course. « C’est important que tous les leaders politiques soient aussi responsables, surtout dans leurs paroles, leurs messages. Il faut des messages qui parlent de leur vision, de ce qu’ils veulent faire pour leur pays et éviter les discours et propos de haine. De sorte qu’à la fin, celui qui va gagner soit le Président de tous les Burkinabè et que le Burkina continue d’être un pays stable dans la région ; une instabilité qui continue de renforcer la démocratie et le développement au profit du peuple burkinabè ».

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