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mardi 25 août 2015

Le Cap-Vert veut assurer localement ses besoins en viande de volaille et de porc d’ici 2017

(Agence Ecofin) - Au Cap-Vert, le gouvernement prévoit d’interrompre ses importations de viande de volaille et de porc d’ici deux ans. Selon la ministre de l’agriculture de l’archipel, le secteur de l’élevage a connu une évolution très positive dans le pays, grâce aux efforts des pouvoirs publics et du secteur privé.
Cependant, Eva Ortet n’a pas occulté les obstacles qui entravent la marche du Cap-Vert vers son objectif. Elle a particulièrement insisté sur la nécessité pour l’archipel de se doter d’une unité de transformation de la volaille et des autres animaux afin de pouvoir utiliser au mieux tous les produits dérivés.
La dirigeante a aussi souligné les leviers sur lesquelles le secteur de l’élevage pouvait appuyer pour améliorer ses performances. «L’importation de maïs produit au Paraguay, a un coût inférieur à celui de la production locale pourrait entraîner une réduction des charges liées à l’alimentation de la volaille et profitera donc aux éleveurs» a-t-elle déclaré à l’agence Inforpress.
Il faut noter que le Cap-Vert affiche ses ambitions dans un contexte extrêmement délicat pour la volaille ouest-africaine. En effet, celle-ci est actuellement aux prises avec une épidémie de grippe aviaire qui pourrait, si elle touchait l’archipel, réduire à néant ces grandes espérances.

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