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lundi 13 juillet 2015

Ouverture du dialogue national sans exclusive à Sibiti

 Le dialogue national sans exclusive s’ouvre ce 13 juillet 2015, à 15heures, à Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou. Il devra répondre à deux questions fondamentales posées par le Président de la République, à savoir : comment organiser au mieux les scrutins à venir dans le pays et comment faire évoluer les institutions de la République.


Ouverture du dialogue national sans exclusive à Sibiti
Il s’agit des questions portant sur l'avenir des institutions congolaises, même si l'opposition y voit une manœuvre pour instaurer une présidence à vie au profit du Président Denis Sassou N’Guesso. 

Ce dialogue avait été annoncé le 30 juin dernier par le Chef de l’Etat, à l’issue des consultations concitoyens qu’il a initiées et qui se sont déroulées pendants dix jours. Au cours de ces rencontres, les Congolais et Congolaises se sont exprimés librement et ont dit leurs points de vue sur des questions qui les préoccupaient.   
  
Denis Sassou N’Guesso affirmait qu’en dépit des préoccupations quotidiennes et permanentes portant sur des problèmes économiques et sociaux et sur des questions spécifiques des jeunes, des femmes, des personnes vivant avec handicap et des travailleurs, les échanges avec ses compatriotes ont été focalisés sur deux sujets majeurs : la gouvernance électorale et l’avenir des institutions de la République. 
  
 «Tous les participants aux consultations se sont prononcés sur ces deux questions majeures. Des opinions diverses se sont manifestées. Tantôt concordantes. Tantôt antinomiques. Mais toujours utiles. Au-delà des nuances et des divergences, l’unanimité s’est formée autour de l’urgente nécessité d’aller à un dialogue national sans exclusive, sans préalable, sans apriori, afin que, dans la confiance et la sérénité, se dégage un indispensable consensus sur les questions à l’origine de profonds désaccords au sein de l’opinion nationale», avait-ile déclaré, tout déplorant «l’attitude de bienséance républicaine» de certains compatriotes.

Le Chef de l’Etat expliquait qu’en dépit de quelques nuances et divergences, l’unanimité s’est formée autour de la nécessité d’un dialogue national sans exclusive, sans préalable, sans apriori. Ceci dans l’intérêt que se dégage un consensus sur les questions à l’origine de profonds désaccords au sein de l’opinion nationale. Aussi avait-il décidé de convoquer ce dialogue

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