Brazzaville, Congo (CONGOSITE) - Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Pascal Tsaty Mabiala, a annoncé, le 31 mars denier à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse, que son parti participerait au dialogue national en vue. Mais, à condition que certaines questions soient réglées.
L’UPADS a posé trois principales conditions. Premièrement, que ce dialogue soit convoqué par le Président de la République. Deuxièmement, que l’ordre du jour dudit dialogue soit connu d’avance. Troisièmement, que la communauté internationale participe à ce dialogue en vue de «garantir l’application des résultats qui sortiront de ce dialogue».
«Dans le décret, il faut que le président dise : ’’Je convoque le dialogue pour telle date pour débattre de la gouvernance électorale. Pas de la Constitution, surtout pas’’», a bien précisé M. Tsaty Mabiala.
En tout cas, l’UPADS a toujours rejeté toute participation à un dialogue national sur le changement ou non de la constitution et à un «dialogue qui ne porterait pas exclusivement sur la préparation de l'élection présidentielle de 2016». L'UPADS limite strictement le dialogue à un seul point : la gouvernance électorale. Pour ce parti, le maintien de l'ordre constitutionnel est non négociable.
En outre, Pascal Tsaty Mabiala a dit la position de l’UPADS sur la rumeur qui fait état d’une adhésion de ce parti à l’idée d’une transition qui pourrait être décidée dans le pays, avec la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. «Si nous acceptons une transition, implicitement nous adhérons à l’idée de changer la Constitution. Parce qu’une transition conduira à l’abrogation des institutions constitutionnelles et à l’élaboration d’une loi fondamentale devant conduire la période de transition», a-t-il expliqué.
Il a dit que le Congo ne traverse aucune crise politique qui puisse justifier ni le changement de la Constitution ni la formation d’un gouvernement d’union nationale, moins encore l’instauration d’une transition. «Nous sommes à moins de deux ans de l’année 2016, année de l’élection présidentielle. Nous devons nous préparer pour une échéance électorale apaisée et crédible. Les autres questions politiques posées par la majorité présidentielle constituent une forme de distraction du peuple congolais», a-t-il fait comprendre à la presse.
Répondant à la question sur l’annonce faite récemment par le président de l’Alliance républicaine pour la démocratie (ARD), Mathias Dzon, qui s’est déclaré déjà candidat de l’opposition à la présidentielle de 2016, M. Tsaty Mabiala a dit : «Dans le Mémorandum du Front pour le respect de l’ordre constitutionnel, il n’y a pas une disposition qui indique que ce cartel de partis, associations et individualités doit présenter un candidat unique à l’élection présidentielle. Vous devez vous attendre à d’autres candidatures de l’opposition dans les tout prochains jours. C’est une stratégie que nous avons adoptée dans la perspective d’un éventuel deuxième tour du scrutin».
Il a rassuré que les divergences entretenues par les partis de l’opposition sur les questions du changement ou non de la Constitution, du dialogue politique, de la transition et du gouvernement d’union nationale seront aplanies. «Il s’agit tout simplement des questions d’approche et de méthodologie. Nous avons un seul point de convergence», a-t-il indiqué.
Formation politique ayant remporté les premières élections pluralistes en 1992, l’UPADS a pris part aux dialogues qui ont précédé les élections organisées ces dernières années au Congo-Brazzaville. Un dialogue que toute la classe politique appelle de nouveau désormais de tous ses vœux et sans délai. L’UPADS compte y participer, mais le parti met des conditions.
«Dans le décret, il faut que le président dise : ’’Je convoque le dialogue pour telle date pour débattre de la gouvernance électorale. Pas de la Constitution, surtout pas’’», a bien précisé M. Tsaty Mabiala.
En tout cas, l’UPADS a toujours rejeté toute participation à un dialogue national sur le changement ou non de la constitution et à un «dialogue qui ne porterait pas exclusivement sur la préparation de l'élection présidentielle de 2016». L'UPADS limite strictement le dialogue à un seul point : la gouvernance électorale. Pour ce parti, le maintien de l'ordre constitutionnel est non négociable.
En outre, Pascal Tsaty Mabiala a dit la position de l’UPADS sur la rumeur qui fait état d’une adhésion de ce parti à l’idée d’une transition qui pourrait être décidée dans le pays, avec la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. «Si nous acceptons une transition, implicitement nous adhérons à l’idée de changer la Constitution. Parce qu’une transition conduira à l’abrogation des institutions constitutionnelles et à l’élaboration d’une loi fondamentale devant conduire la période de transition», a-t-il expliqué.
Il a dit que le Congo ne traverse aucune crise politique qui puisse justifier ni le changement de la Constitution ni la formation d’un gouvernement d’union nationale, moins encore l’instauration d’une transition. «Nous sommes à moins de deux ans de l’année 2016, année de l’élection présidentielle. Nous devons nous préparer pour une échéance électorale apaisée et crédible. Les autres questions politiques posées par la majorité présidentielle constituent une forme de distraction du peuple congolais», a-t-il fait comprendre à la presse.
Répondant à la question sur l’annonce faite récemment par le président de l’Alliance républicaine pour la démocratie (ARD), Mathias Dzon, qui s’est déclaré déjà candidat de l’opposition à la présidentielle de 2016, M. Tsaty Mabiala a dit : «Dans le Mémorandum du Front pour le respect de l’ordre constitutionnel, il n’y a pas une disposition qui indique que ce cartel de partis, associations et individualités doit présenter un candidat unique à l’élection présidentielle. Vous devez vous attendre à d’autres candidatures de l’opposition dans les tout prochains jours. C’est une stratégie que nous avons adoptée dans la perspective d’un éventuel deuxième tour du scrutin».
Il a rassuré que les divergences entretenues par les partis de l’opposition sur les questions du changement ou non de la Constitution, du dialogue politique, de la transition et du gouvernement d’union nationale seront aplanies. «Il s’agit tout simplement des questions d’approche et de méthodologie. Nous avons un seul point de convergence», a-t-il indiqué.
Formation politique ayant remporté les premières élections pluralistes en 1992, l’UPADS a pris part aux dialogues qui ont précédé les élections organisées ces dernières années au Congo-Brazzaville. Un dialogue que toute la classe politique appelle de nouveau désormais de tous ses vœux et sans délai. L’UPADS compte y participer, mais le parti met des conditions.
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