(CONGOSITE) - Bénéficiant d’une subvention du PAREDA, l’association AZUR Développement a organisé, du 1er janvier eu 25 février à Dolisie, (département du Niari), une campagne de sensibilisation sur la protection de l’enfance, et les droits des femmes et enfants victimes d’abus et de violences sexuelles et domestiques.
L’objectif était de vulgariser les dispositions de la loi sur la
protection de l’enfance et les procédures judiciaires à 840 femmes,
hommes et enfants sur les abus, la violence sexuelle et domestique. Mais
aussi de renforcer la collaboration entre les autorités locales, la
force publique, la société civile et la justice, en vue de faciliter
l’accès à la justice aux femmes et enfants victimes d’abus, de violence
sexuelle et domestique à Dolisie.
La sensibilisation s’est déroulée dans des Centres de santé intégrés (CSI), des écoles et des quartiers. Précisément elle s’est déroulée dans six CSI des arrondissements n°1 et n°2 : CSI du Petit Zanaga, CSI de Moupépé, l’hôpital militaire, CSI de Dimebeko, CSI de l’Armée du Salut et CSI de Bacongo. Ici, elle a connu la participation de 414 personnes, dont 344 femmes, 61 jeunes filles, 8 hommes et 1 jeune garçon. Dans les écoles ce sont six établissements de l’arrondissement n°1 et n°2 qui étaient ciblées : Ecole du marché, Ecole Evangélique Cité, Ecole CEG Central, Collège technique (CTF), Ecole Marcel Ongombé, Lycée Justin Sathou. Dans les écoles, il y a eu 375 participants, dont une femme, 241 jeunes filles et 132 jeunes garçons.
La sensibilisation s’est déroulée également dans 6 quartiers de l’arrondissement n°1 et n°2, notamment les quartiers Padi, Moupépé, Tsila, Bacongo, Pinaré et Capable. Là-bas, il y a eu 168 participants dont 54 femmes, 44 jeunes garçons et 70 hommes. Les thèmes de la campagne ont porté sur l’inceste, la maltraitance des enfants, le viol, la prévention des violences, les connaissances de base sur les violences, les violences conjugales, les abus et harcèlement sexuel.
Résultats obtenus : une collaboration a été développée entre AZUR Développement, AVLUS, la Mutuelle des épouses des militaires, la Gendarmerie, la Police, les chefs de quartiers, les responsables des CSI, les directeurs des écoles et surveillants ; au moins huit prestataires formées se sont déployées sur le terrain ; 1193 personnes ont été touchées lors des sensibilisation dans les CSI, quartiers et écoles de Dolisie ; 32 cas de victimes de violence ce sont dénoncés ; 21 cas de victimes de violence ont été écoutés, orientés et suivis ; 4 cas de violence sexuelle et domestique sont référés chez le juge et ensuite seront assistés par un avocat ; 7 émissions radio ont été réalisées pour sensibiliser le public sur les violences faites aux femmes et aux enfants.
Cette campagne s’est déroulée non sans difficultés. Parmi les difficultés rencontrées par l’ONG Azur au cours de cette campagne figurent la faible mobilisation des participants due aux pluies répétées ; les difficultés d’animer un thème à la radio quand celui-ci dénonce les cas de violence commis par les voisins ou parents proches ; le report de certaines activités à cause de la pluie, occasionnant ainsi des doubles dépenses sur le transport.
Des leçons apprises, l’on retient qu’il faut veiller au message à passer aux populations cibles ; séparer les groupes cibles dans les quartiers par catégories ; inviter le juge des enfants pendant la réalisation des émissions radio ; multiplier les séances de sensibilisation et les descentes dans les quartiers pour permettre aux femmes et aux enfants de dénoncer les faits. Au terme de cette sensibilisation, le projet a été une réussite malgré le temps court.
La sensibilisation s’est déroulée dans des Centres de santé intégrés (CSI), des écoles et des quartiers. Précisément elle s’est déroulée dans six CSI des arrondissements n°1 et n°2 : CSI du Petit Zanaga, CSI de Moupépé, l’hôpital militaire, CSI de Dimebeko, CSI de l’Armée du Salut et CSI de Bacongo. Ici, elle a connu la participation de 414 personnes, dont 344 femmes, 61 jeunes filles, 8 hommes et 1 jeune garçon. Dans les écoles ce sont six établissements de l’arrondissement n°1 et n°2 qui étaient ciblées : Ecole du marché, Ecole Evangélique Cité, Ecole CEG Central, Collège technique (CTF), Ecole Marcel Ongombé, Lycée Justin Sathou. Dans les écoles, il y a eu 375 participants, dont une femme, 241 jeunes filles et 132 jeunes garçons.
La sensibilisation s’est déroulée également dans 6 quartiers de l’arrondissement n°1 et n°2, notamment les quartiers Padi, Moupépé, Tsila, Bacongo, Pinaré et Capable. Là-bas, il y a eu 168 participants dont 54 femmes, 44 jeunes garçons et 70 hommes. Les thèmes de la campagne ont porté sur l’inceste, la maltraitance des enfants, le viol, la prévention des violences, les connaissances de base sur les violences, les violences conjugales, les abus et harcèlement sexuel.
Résultats obtenus : une collaboration a été développée entre AZUR Développement, AVLUS, la Mutuelle des épouses des militaires, la Gendarmerie, la Police, les chefs de quartiers, les responsables des CSI, les directeurs des écoles et surveillants ; au moins huit prestataires formées se sont déployées sur le terrain ; 1193 personnes ont été touchées lors des sensibilisation dans les CSI, quartiers et écoles de Dolisie ; 32 cas de victimes de violence ce sont dénoncés ; 21 cas de victimes de violence ont été écoutés, orientés et suivis ; 4 cas de violence sexuelle et domestique sont référés chez le juge et ensuite seront assistés par un avocat ; 7 émissions radio ont été réalisées pour sensibiliser le public sur les violences faites aux femmes et aux enfants.
Cette campagne s’est déroulée non sans difficultés. Parmi les difficultés rencontrées par l’ONG Azur au cours de cette campagne figurent la faible mobilisation des participants due aux pluies répétées ; les difficultés d’animer un thème à la radio quand celui-ci dénonce les cas de violence commis par les voisins ou parents proches ; le report de certaines activités à cause de la pluie, occasionnant ainsi des doubles dépenses sur le transport.
Des leçons apprises, l’on retient qu’il faut veiller au message à passer aux populations cibles ; séparer les groupes cibles dans les quartiers par catégories ; inviter le juge des enfants pendant la réalisation des émissions radio ; multiplier les séances de sensibilisation et les descentes dans les quartiers pour permettre aux femmes et aux enfants de dénoncer les faits. Au terme de cette sensibilisation, le projet a été une réussite malgré le temps court.
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