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mardi 3 mars 2015

Le système des Nations unies entend appuyer la politique du Genre au Congo

Le système des Nations unies entend appuyer la politique du Genre au Congo
Les deux parties ont décidé de mettre en place un cadre de concertation permettant de ficeler un programme autour duquel elles vont collaborer. Il s’agit d’un programme axé sur l’éducation des jeunes filles et la sensibilisation sur l’autonomisation des femmes.

«Le ministère peut attendre l’expertise du système des Nations unies. Nous faisons déjà des choses dans l’éducation des jeunes filles, nous pouvons continuer, il y a aussi d’autres aspects dont l’autonomisation, comment rendre plus efficace la participation des femmes dans l’économie congolaise », a indiqué M. Ohemeng-Boamah.

La ministre Catherine Embondza Lipiti a, de son côté, rappelé à son hôte les priorités retenues pour cette année. Il s’agit notamment des activités programmées dans le cadre du Plan national de développement 2012-2016.

«Le temps est venu pour renforcer la coopération avec les partenaires afin de bénéficier des appuis multiformes à un moment où le prix du baril du pétrole a chuté avec comme conséquences la réduction des budgets. Au niveau de notre département, nous avons réalisé beaucoup de choses dans le cadre de l’autonomisation, il y a des grands défis à relever dans le sens justement de cet appui qu’il faut apporter dans le domaine de la femme. La femme est au centre de tout, malheureusement il y a beaucoup de disparités, d’inégalités en termes de renforcement des capacités, d’appui et d’éducation», a-t-elle déploré.

S’agissant de la feuille de route 2015, elle a annoncé la poursuite des activités lancées l’année dernière. En effet, elle entend mener un plaidoyer auprès de ses collègues en charge de l’éducation qui est considéré comme la porte d’entrée.

«Si les femmes ne sont pas formées, nous ne pourront pas les autonomiser. La réalité est que le taux au niveau africain, même au Congo est très faible. Il y a de sérieux problèmes dans le cadre de l’éducation des filles parce qu’à l’entrée il y a la parité mais à l’arrivée il y a beaucoup de déperdition des filles, beaucoup de grossesses précoces, ce qui ne va pas dans le sens d’améliorer la condition de la jeune fille», a poursuivi Mme Embondza Lipiti.

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