La lourde sentence de 6 ans de réclusion ferme écopée par Karim Wade donne lieu à des controverses plus ou moins vives.
Chacun y va de son commentaire. Si des partisans de Wade fils croient dur comme fer que Macky Sall voudrait juste écarter un adversaire politique, force est tout de même de reconnaître que Karim Wade a été installé dans un processus de dévolution monarchique qui lui a valu aujourd'hui tous ces déboires.
Wade n'a jamais enterré l'idée de se faire succéder par son fils
Cet empressement de vouloir coûte que coûte installer Karim Wade à la tête du pouvoir Exécutif avait poussé Wade à tenter de tripatouiller la constitution Sénégalaise avec son fameux ticket. Qui avait été fortement contesté. La société civile, les "Y'en a marristes", la quasi totalité de l'opposition d'alors s'était spontanément dressé en bouclier devant l'Assemblée Nationale. La suite est connue : le fameux ticket sera retiré.
Revenant à la charge, Wade qui ne baisse toujours pas pavillon, jettera son dévolu sur la candidature de son fils lors de la prochaine Présidentielle prévue en 2017. Une patrimonialisation décriée par des pontes du Pds. Des voix se sont même élevées pour se démarquer de ce choix porté par Wade sur son fils. Un choix qui met en péril l'avenir du Pds.
Aussi, le fait que les avocats de la défense aient boycotté le procès de leur client n'aura pas été un choix judicieux. A titre illustratif, les conseils de M'baye N'diaye et Pierre Agboba, qui eux n'ont pas boudé le procès, ont plaidé vigoureusement, et le résultat est connu : M'baye N'diaye et Agboba ont eu gain de cause et ont été relaxés par la Crei...
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