CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) – Une femme, la Canadienne d’origine haïtienne Michaëlle Jean, a été désignée, le 30 novembre à Dakar (Sénégal), Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Elle succède au Sénégalais Abdou Diouf.
Agée de 57 ans, Michaëlle Jean a été désignée par consensus. Mais, ce consensus n’a pas été facile, quand bien même le président ivoirien, Alassane Ouattara a quitté la réunion. Il a fallu que les chefs d’Etat et de gouvernement les plus impliqués dans l’élection du nouveau secrétaire général de l’OIF se concertent part pour trouver un consensus, notamment Denis Sassou-Nguesso du Congo, Macky Sall du Sénégal, François Hollande de France, Burundi Pierre Nkurunziza du Burundi, Kailash Purryag de l’Ile Maurice et le Premier ministre canadien, Stephen Harper.
Pour la première une femme et une personnalité non africaine accède à la tête de l’OIF. Aussitôt après sa désignation, elle a dit : «Je remercie les chefs d'État et de gouvernement de la confiance qu'ils me témoignent en me désignant Secrétaire générale de la Francophonie. Je tiens à remercier tout particulièrement les gouvernements du Canada, du Québec, du Nouveau-Brunswick et d'Haïti pour leur appui indéfectible à ma candidature. Je souhaite également rendre hommage à Abdou Diouf, homme d'exception, qui a su servir la Francophonie avec passion et raison au cours des 12 dernières années. Je mesure la tâche qui m'attend et je veillerai à prendre grand soin de l'héritage que nous lègue le Président Diouf ».
Gouverneure générale et commandante en chef du Canada de 2005 à 2010, Michaëlle Jean occupe depuis octobre 2010 le poste d'Envoyée spéciale de l'UNESCO pour Haïti. Grand Témoin de la Francophonie aux Jeux olympiques et paralympiques de Londres 2012, elle est depuis cette même année chancelière de l'Université d'Ottawa, la plus grande université bilingue (anglais, français) au monde. Née en Haïti, Michaëlle Jean, est mariée mère d’une fille.
Selon le Premier ministre canadien, Stephen Harper, l’arrivée de Michaëlle Jean, une ancienne gouverneure générale du Canada, va incarner le nouveau et la modernité dont a besoin la Francophonie du XXIème siècle.
Mais, certains analystes s’interrogent s’il ne s’agit pas «d’une désignation par défaut». Pour eux, Michaëlle Jean «n’a pas les épaules de son prédécesseur pour intervenir sur le terrain politique en Afrique». Aussi certains médias parlent-ils d’un «séisme qui va laisser des traces dans la francophonie, mais aussi dans les relations entre Paris et plusieurs capitales africaines».
Pourquoi Michaëlle Jean a-t-elle été désignée ?
Il semble que la désignation de Michaëlle Jean part du manque de consensus au niveau africain. Les Africains qui pensaient que le poste de Secrétaire général de l’OIF revenait de droit à l’Afrique l’ont perdu cette fois-ci à cause de leurs divisions. La presse française rapporte en effet que depuis juin, les chefs d’Etat membres de la Francophonie étaient invités par la France à s'entendre sur un candidat africain, parmi les cinq qui étaient en lice, notamment l’ex-président burundais Pierre Buyoya, l’écrivain et diplomate congolais Henri Lopes, l’ex-Premier ministre mauricien Jean-Claude de l’Estrac, l’ancien ministre équato-guinéen Agustin Nze Nfumu. Mais, aucun consensus n’a été trouvé.
Or, le président François Hollande avait déjà proposé à l'ex-président Blaise Compaoré du Burkina Faso d'hériter du poste. Avec la chute de ce dernier, Hollande n’a plus eu de candidat favori. Il a affirmé qu'il se plierait au consensus africain. Comme le consensus n’a pas été trouvé, le choix a été porté sur la Canadienne Michaëlle Jean.
Pour la première une femme et une personnalité non africaine accède à la tête de l’OIF. Aussitôt après sa désignation, elle a dit : «Je remercie les chefs d'État et de gouvernement de la confiance qu'ils me témoignent en me désignant Secrétaire générale de la Francophonie. Je tiens à remercier tout particulièrement les gouvernements du Canada, du Québec, du Nouveau-Brunswick et d'Haïti pour leur appui indéfectible à ma candidature. Je souhaite également rendre hommage à Abdou Diouf, homme d'exception, qui a su servir la Francophonie avec passion et raison au cours des 12 dernières années. Je mesure la tâche qui m'attend et je veillerai à prendre grand soin de l'héritage que nous lègue le Président Diouf ».
Gouverneure générale et commandante en chef du Canada de 2005 à 2010, Michaëlle Jean occupe depuis octobre 2010 le poste d'Envoyée spéciale de l'UNESCO pour Haïti. Grand Témoin de la Francophonie aux Jeux olympiques et paralympiques de Londres 2012, elle est depuis cette même année chancelière de l'Université d'Ottawa, la plus grande université bilingue (anglais, français) au monde. Née en Haïti, Michaëlle Jean, est mariée mère d’une fille.
Selon le Premier ministre canadien, Stephen Harper, l’arrivée de Michaëlle Jean, une ancienne gouverneure générale du Canada, va incarner le nouveau et la modernité dont a besoin la Francophonie du XXIème siècle.
Mais, certains analystes s’interrogent s’il ne s’agit pas «d’une désignation par défaut». Pour eux, Michaëlle Jean «n’a pas les épaules de son prédécesseur pour intervenir sur le terrain politique en Afrique». Aussi certains médias parlent-ils d’un «séisme qui va laisser des traces dans la francophonie, mais aussi dans les relations entre Paris et plusieurs capitales africaines».
Pourquoi Michaëlle Jean a-t-elle été désignée ?
Il semble que la désignation de Michaëlle Jean part du manque de consensus au niveau africain. Les Africains qui pensaient que le poste de Secrétaire général de l’OIF revenait de droit à l’Afrique l’ont perdu cette fois-ci à cause de leurs divisions. La presse française rapporte en effet que depuis juin, les chefs d’Etat membres de la Francophonie étaient invités par la France à s'entendre sur un candidat africain, parmi les cinq qui étaient en lice, notamment l’ex-président burundais Pierre Buyoya, l’écrivain et diplomate congolais Henri Lopes, l’ex-Premier ministre mauricien Jean-Claude de l’Estrac, l’ancien ministre équato-guinéen Agustin Nze Nfumu. Mais, aucun consensus n’a été trouvé.
Or, le président François Hollande avait déjà proposé à l'ex-président Blaise Compaoré du Burkina Faso d'hériter du poste. Avec la chute de ce dernier, Hollande n’a plus eu de candidat favori. Il a affirmé qu'il se plierait au consensus africain. Comme le consensus n’a pas été trouvé, le choix a été porté sur la Canadienne Michaëlle Jean.
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