CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) - Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, médiateur dans la crise centrafricaine a remis ce 28 novembre à Brazzaville, le prêtre polonais Mateusz Dzkiedzic, libéré après six semaines de captivité, à la disposition de la délégation de l’Union européenne (UE) en République du Congo.
«Nous sommes heureux de savoir que notre frère polonais est libres, mes amis Camerounais, Centrafricains sont libres, mon frère, le général Abdoulaye Meskine est libre, ici à Brazzaville, libre en territoire africain. Nous allons travailler ensemble avec lui pour obtenir la sécurité, la stabilité en RCA. Nous allons avec honneur et plaisir remettre ce citoyen européen libre entre les mains de la représentante de l’UE», a déclaré le président Sassou N’Guesso.
Il a ensuite salué le rôle joué par le président camerounais Paul Biya dans le processus de libération de ces otages. Selon lui, ce dernier a créé les conditions et les couloirs ayant permis le libération de ces personnes.
Emue par l’implication du chef de l’Etat congolais dans la libération des 15 otages Camerounais, 10 Centrafricains et le prêtre polonais, la cheffe de la délégation de l’UE au Congo, Delange Saskia, a exprimé à ce dernier la gratitude de l’union et du gouvernement polonais.
«Je voudrais au nom de l’UE mais, surtout aussi, du gouvernement polonais, exprimer ma très grande gratitude à l’endroit du président pour les négociations qu’il a entamées dans la discrétion, la confidentialité, le secret. Rien n’a transpercé de toutes ces négociations (…). Merci, un très grand merci, un encouragement au président de continuer son action de paix en tant que médiateur dans la crise centrafricaine. Je voudrais aussi exprimer une pensée envers ceux qui sont encore peut-être en otage en Centrafrique et espérer que par votre soin, eux aussi, vont bénéficier de la liberté (…). Nous vous sommes reconnaissants, et c’est une dette que nous avons envers vous en tant qu’UE», a-t-elle dit.
Le prêtre Mateusz Dzkiedzic a passé six semaines en captivité. L’homme de Dieu a été enlevé par des éléments d’un groupe rebelle en Centrafrique. «J’ai été enlevé dans la paroisse (…). Dans mes prières, je demandais au seigneur pourquoi ça. Je pensais beaucoup, finalement, je me suis dit, peut-être, cette souffrance est un témoignage pour moi-même, pour mes amis ou pour la RCA, pour la paix dans ce pays», a-t-il dit.
«J’ai trouvé la paix dans mon cœur, j’ai pardonné aussi mes ravisseurs (…). La tente où dormaient les prisonniers était devenue chaque jour une chapelle pour les prisonniers. On était la parole de Dieu. La parole de Dieu s’était notre force, la prière s’était notre force. Nous avons demandé au seigneur sa grâce, sa force, pour supporter les épreuves», a-t-il ajouté.
Le prêtre a, en outre, reconnu le rôle joué par le chef de l’Etat congolais qui selon était important en tant que médiateur dans la crise centrafricaine. «Je voudrais vous remercier, merci monsieur le président. Que Dieu vous bénisse», a-t-il indiqué, poursuivant que «je crois que notre souffrance, la souffrance des otages contribuera à la paix en RCA. Merci pour des gens qui priaient pour nous au Cameroun, au Congo en RCA».
Il a ensuite salué le rôle joué par le président camerounais Paul Biya dans le processus de libération de ces otages. Selon lui, ce dernier a créé les conditions et les couloirs ayant permis le libération de ces personnes.
Emue par l’implication du chef de l’Etat congolais dans la libération des 15 otages Camerounais, 10 Centrafricains et le prêtre polonais, la cheffe de la délégation de l’UE au Congo, Delange Saskia, a exprimé à ce dernier la gratitude de l’union et du gouvernement polonais.
«Je voudrais au nom de l’UE mais, surtout aussi, du gouvernement polonais, exprimer ma très grande gratitude à l’endroit du président pour les négociations qu’il a entamées dans la discrétion, la confidentialité, le secret. Rien n’a transpercé de toutes ces négociations (…). Merci, un très grand merci, un encouragement au président de continuer son action de paix en tant que médiateur dans la crise centrafricaine. Je voudrais aussi exprimer une pensée envers ceux qui sont encore peut-être en otage en Centrafrique et espérer que par votre soin, eux aussi, vont bénéficier de la liberté (…). Nous vous sommes reconnaissants, et c’est une dette que nous avons envers vous en tant qu’UE», a-t-elle dit.
Le prêtre Mateusz Dzkiedzic a passé six semaines en captivité. L’homme de Dieu a été enlevé par des éléments d’un groupe rebelle en Centrafrique. «J’ai été enlevé dans la paroisse (…). Dans mes prières, je demandais au seigneur pourquoi ça. Je pensais beaucoup, finalement, je me suis dit, peut-être, cette souffrance est un témoignage pour moi-même, pour mes amis ou pour la RCA, pour la paix dans ce pays», a-t-il dit.
«J’ai trouvé la paix dans mon cœur, j’ai pardonné aussi mes ravisseurs (…). La tente où dormaient les prisonniers était devenue chaque jour une chapelle pour les prisonniers. On était la parole de Dieu. La parole de Dieu s’était notre force, la prière s’était notre force. Nous avons demandé au seigneur sa grâce, sa force, pour supporter les épreuves», a-t-il ajouté.
Le prêtre a, en outre, reconnu le rôle joué par le chef de l’Etat congolais qui selon était important en tant que médiateur dans la crise centrafricaine. «Je voudrais vous remercier, merci monsieur le président. Que Dieu vous bénisse», a-t-il indiqué, poursuivant que «je crois que notre souffrance, la souffrance des otages contribuera à la paix en RCA. Merci pour des gens qui priaient pour nous au Cameroun, au Congo en RCA».
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