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mardi 2 décembre 2014

Changements climatiques: la BAD, porte-voix de l’Afrique

Donald Kaberuka, président de la BAD.
Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 20) - La Banque africaine de développement (BAD) qui prendra part à la vingtième session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 20), prévue du 1er au 12 décembre prochain à Lima, au Pérou, va se faire le porte-voix du l’Afrique dans les négociations, afin de mieux faire entendre les points de vue du continent.
Selon une note d’information de la BAD, ce rôle de porte-voix, qu’elle entend jouer vise à promouvoir un développement qui tienne compte du changement climatique en Afrique et à faciliter l’accès des pays africains aux financements climatiques, avant la ratification d’un accord mondial sur le climat, lors du prochain Sommet climatique prévu à Paris en 2015.
Entre autres rôles prévus à l’agenda de la BAD, ce sont ceux de facilitateur entre acteurs mondiaux et partenaires, de soutien technique et financier au groupe des négociateurs africains, chargé de s’exprimer au nom de tout le continent lors des négociations et de lobbyiste pour peser de tout son poids pour que les préoccupations des Africains soient prises en considération lorsque le Fonds vert pour le climat deviendra opérationnel.
Par ailleurs, lors de deux activités programmées à l’agenda de cette Conférence, la journée dédiée à l’Afrique du 10 décembre et le dîner-dialogue du Climat pour le développement en Afrique (ClimDev-Afrique), seront examinés la nécessité d’améliorer l’accès des pays africains aux financements climatiques, par le biais de fonds régionaux et internationaux et d’investisseurs privés et le partage des expériences sur les services d’information climatiques efficaces et l’importance de les relier à l’enjeu du développement.
On rappelle que la BAD à travers son Plan d’action sur le changement climatique, prévoit investir jusqu’à 10 milliards de dollars américains entre 2011 et 2015. Déjà, entre 2011 et 2013, ses investissements dans des projets qui prennent en considération le changement climatique ont atteint le montant de 5,2 milliards de dollars américains.
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