En visite au CHU-Yalgado Ouédraogo et à l’hôpital national Blaise Compaoré dans l’après-midi de ce mardi 04 novembre 2014, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida s’est entretenu avec les premiers responsables sur la situation des blessés des manifestations.
Après le MBDHP, puis le CFOP, c’était au tour d’une délégation de l’armée conduite par le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, ce mardi 04 novembre 2014, de s’enquérir des nouvelles des blessés admis au CHU-Yalgado Ouédraogo et à l’hôpital Blaise Compaoré. La mobilisation du personnel sanitaire pour une prise en charge effective et gratuite des blessés dès les premières heures de la crise a été également saluée à leur juste valeur par la délégation.
L’armée réconforte les blessés
C’est aux environs de 14h 15 que le cortège fait son entrée au CHU-Yalgado Ouédraogo. Patients, accompagnants, et quelques personnes du corps médical affluent pour voir celui qui fait la une de l’actualité burkinabè ; le lieutenant-colonel Yacouba Isaac ZIDA. S’il y a bien des personnes qui méritent une solidarité particulière de la part des autorités politiques, militaires et de la société civile en ces instants, ce sont bien les blessés des manifestations qui ont ébranlé le Burkina Faso depuis le 30 octobre dernier. La visite donc du lieutenant-colonel ZIDA s’inscrit dans une démarche altruiste, voire nécessaire. Accueillis par le secrétaire général du ministère de la santé, Prosper Guiguemdé et le directeur général Robert Sangaré, l’actuel « homme fort du pays » a eu un aperçu de la situation des blessés admis à l’hôpital. A ce jour 04 novembre, c’est en effet, 189 blessés qui ont été pris en charge. Néanmoins, si 08 décès ont été enregistrés, le directeur général note que plusieurs personnes ont été libérées, sans pour autant donner des chiffres. Après avoir rencontré et rassuré les malades sur leurs lits d’hôpital, le lieutenant-colonel a remis une enveloppe au premier responsable pour une prise en charge plus efficace.
A l’hôpital nationale Blaise Compaoré où le personnel soignant a reçu 23 personnes, dont deux arrivés décédés. A en croire le directeur général Alexandre Sanfo, les choses vont également bon train puisqu’il ne reste que 10 personnes jugés hors de dangers. Là, le lieutenant-colonel est également allé au chevet des malades tout en les rassurant de leur « disponibilité à assurer leur prise en charge totale ». L’un des blessés, M. Olivier Lompo a exprimé le souhait que les dirigeants fassent de la paix leur priorité.
A l’hôpital nationale Blaise Compaoré où le personnel soignant a reçu 23 personnes, dont deux arrivés décédés. A en croire le directeur général Alexandre Sanfo, les choses vont également bon train puisqu’il ne reste que 10 personnes jugés hors de dangers. Là, le lieutenant-colonel est également allé au chevet des malades tout en les rassurant de leur « disponibilité à assurer leur prise en charge totale ». L’un des blessés, M. Olivier Lompo a exprimé le souhait que les dirigeants fassent de la paix leur priorité.
Vers la possibilité d’une journée de deuil national
« Nous pensons qu’après les enquêtes que le ministère de la justice est en train de boucler, je pense, on va procéder à l’inhumation et décider d’une journée d’hommage à toutes ces victimes », dixit le lieutenant-colonel ZIDA. Il a par ailleurs laissé entendre qu’une proposition pourrait être faite pour le changement de nom de l’hôpital qui porte actuellement le nom de l’ex-président Blaise Compaoré. Ceci, pense-t-il, amènera le peuple à « être un peu plus réceptif »
Bassolé Herman Frédéric (Stagiaire)
Lefaso.net
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