CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) – Le projet de la mise en place de la Maison de l'Entreprise du Congo (MEC) tend vers sa réalisation. Au cours d’une réunion tenue le 15 octobre 2014, à Brazzaville, regroupant le gouvernement congolais, à travers le ministère des petites, moyennes entreprises et de l’artisanat (PMEA) ; la BAD ; le consultant et les autres parties prenantes impliquées dans la réalisation du projet, il a été relevé la nécessité d’impliquer toutes les administrations partenaires.
Vue des participants à la réunion. Ici, les experts du cabinet Deloitte et des membres du cabinet de la ministre des PMEA
Cette réunion qui a été présidée par la ministre des PMEA, Yvonne Adélaïde Mougany, a permis au cabinet Deloitte, chargé d'exécuter ce travail, de présenter le niveau actuel d’avancement du projet de mise en place de la MEC. Elle a permis de creuser davantage un certain nombre d’aspects, avant l’opérationnalisation de la MEC. Cela qui aidera le consultant, c’est-à-dire le cabinet Deloitte, à faire des propositions qui tiennent compte des préoccupations exprimées par les participants, afin de faciliter l’adhésion totale de toutes parties prenantes à la mise en place d’un dispositif qui aidera le secteur privé congolais. Le cabinet Deloitte a sollicité l'implication des acteurs du secteur privé, des bailleurs de fonds et de ceux qui évoluent au sein des administrations publiques en vue de la réalisation du projet.
A travers les interventions des uns et des autres, l’on a pu comprendre qu’il n’est nullement question de dessaisir certaines administrations partenaires. Bien au contraire, dans l’intérêt d’aller vers la signature des contrats de performances, il est nécessaire de mettre en place des compétences devant permettre la pérennisation de la MEC, voire même la pérennisation des entreprises qui seront créées à partir des structures qui seront dans la MEC.
Yvonne Adélaïde Mougany a dit qu’il s’agit là d’un défi, au regard de la volonté qui s’est exprimée au cours de cette réunion. «Il faut parier que la suite sera meilleure à partir de la bonne compréhension et à travers tous les échanges que nous venons d’avoir cet après-midi. Nous attendons les étapes suivantes que vous venez de présenter. Vous pouvez comptez sur nous que nous serons à vos côtés, afin que vous puissiez nous livrer ce qui correspondra à ce que nos attentes dans le domaine», a-t-elle signifié, s’adressant au cabinet Deloitte, représenté par Jean Michel Mas et Sophie Lacombe.
La MEC en question ?
La MEC, dont le processus a démarré en 2008, est une structure qui répondra aux besoins des porteurs de projets, des investisseurs et des entrepreneurs en activité en République du Congo, aux côtés d’autres instances d'appui au secteur privé. Elle aura pour vocation d'être un guichet unique en ligne de ressources de services. L'objectif fixé par le gouvernement congolais en créant cette maison est d'assurer la croissance économique par le développement de l'entreprenariat, mais aussi de pérenniser le secteur privé en vue de sa contribution à la diversification de l'économie du pays, fortement dépendante du pétrole.
Cofinancée par le gouvernement congolais et la Banque africaine de développement (BAD), la MEC mettra en œuvre les plans d'appui nécessaire au développement de la promotion des investissements et la facilitation de création des structures privées. Elle appuiera également les entreprises dans les domaines, technologique, financier et administratif.
«Dans l'architecture de notre politique nationale de développement des PME, la MEC représente la clé de voûte de l'ensemble du dispositif d'impulsion et d'accompagnement, d'appui et de soutien dédié au secteur. Cette structure doit être dès le départ et pour toujours un placement, un investissement rentable pour tous les acteurs. Je sais que ce défi sera relevé avec succès», a expliqué la ministre Mougany.
Le projet de mise en œuvre de la MEC s'inscrit dans une série d'initiatives visant à améliorer le climat des affaires au Congo. En effet, le gouvernement congolais avait obtenu un don du Fonds africain de développement (FAD), en différentes monnaies pour financer le coût du Projet d’Appui Institutionnel pour l’amélioration du climat des affaires et la diversification de l’économie congolaise (PACADEC). Dans cette enveloppe, il avait été prévu une partie pour effectuer les paiements prévus au titre du marché de «Recrutement d’un cabinet de consultant pour l’opérationnalisation de la MEC».
A travers les interventions des uns et des autres, l’on a pu comprendre qu’il n’est nullement question de dessaisir certaines administrations partenaires. Bien au contraire, dans l’intérêt d’aller vers la signature des contrats de performances, il est nécessaire de mettre en place des compétences devant permettre la pérennisation de la MEC, voire même la pérennisation des entreprises qui seront créées à partir des structures qui seront dans la MEC.
Yvonne Adélaïde Mougany a dit qu’il s’agit là d’un défi, au regard de la volonté qui s’est exprimée au cours de cette réunion. «Il faut parier que la suite sera meilleure à partir de la bonne compréhension et à travers tous les échanges que nous venons d’avoir cet après-midi. Nous attendons les étapes suivantes que vous venez de présenter. Vous pouvez comptez sur nous que nous serons à vos côtés, afin que vous puissiez nous livrer ce qui correspondra à ce que nos attentes dans le domaine», a-t-elle signifié, s’adressant au cabinet Deloitte, représenté par Jean Michel Mas et Sophie Lacombe.
La MEC en question ?
La MEC, dont le processus a démarré en 2008, est une structure qui répondra aux besoins des porteurs de projets, des investisseurs et des entrepreneurs en activité en République du Congo, aux côtés d’autres instances d'appui au secteur privé. Elle aura pour vocation d'être un guichet unique en ligne de ressources de services. L'objectif fixé par le gouvernement congolais en créant cette maison est d'assurer la croissance économique par le développement de l'entreprenariat, mais aussi de pérenniser le secteur privé en vue de sa contribution à la diversification de l'économie du pays, fortement dépendante du pétrole.
Cofinancée par le gouvernement congolais et la Banque africaine de développement (BAD), la MEC mettra en œuvre les plans d'appui nécessaire au développement de la promotion des investissements et la facilitation de création des structures privées. Elle appuiera également les entreprises dans les domaines, technologique, financier et administratif.
«Dans l'architecture de notre politique nationale de développement des PME, la MEC représente la clé de voûte de l'ensemble du dispositif d'impulsion et d'accompagnement, d'appui et de soutien dédié au secteur. Cette structure doit être dès le départ et pour toujours un placement, un investissement rentable pour tous les acteurs. Je sais que ce défi sera relevé avec succès», a expliqué la ministre Mougany.
Le projet de mise en œuvre de la MEC s'inscrit dans une série d'initiatives visant à améliorer le climat des affaires au Congo. En effet, le gouvernement congolais avait obtenu un don du Fonds africain de développement (FAD), en différentes monnaies pour financer le coût du Projet d’Appui Institutionnel pour l’amélioration du climat des affaires et la diversification de l’économie congolaise (PACADEC). Dans cette enveloppe, il avait été prévu une partie pour effectuer les paiements prévus au titre du marché de «Recrutement d’un cabinet de consultant pour l’opérationnalisation de la MEC».
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