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mercredi 10 septembre 2014

Référendum : Le mot qui passionne tant !

« Référendum », le mot qui passionne tant au Burkina et ailleurs n’en finit pas de susciter les exégèses les plus poussées parfois. Exemple, cet éditorial de notre confrère Jeune Afrique qui en rajoute une couche sur la complexité de ce concept qui va certainement cristalliser les passions pendant encore de longs mois.
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Référendum : Le mot qui passionne tant !
EN BRUMEUSE ECOSSE LE 18 SEPTEMBRE, mais surtout, en ce qui nous concerne, au Burkina, dans les deux Congo, au Rwanda et au Burundi, cinq pays où pourraient être organisées dès 2015 une série de consultations populaires destinées à permettre aux chefs d’Etat en exercice d’être candidats à leur propre succession, ce mot latin signifiant « ce qui doit être rapporté » est devenu un concentré de passions, de polémiques et de violences larvées.
Procédé de démocratie directe aussi vieux que les cantons suisses, le référendum est pourtant, a priori, inattaquable. Le référendum, c’est l’expression du pouvoir souverain du peuple, de son autodétermination et de sa décision suprême, la source première d’une légitimité qui ne peut être soumise à celle d’aucun autre organe. Référence en la matière, Alexis de Tocqueville écrivait qu’ « au-dessus de toutes les institutions […] réside un pouvoir souverain, celui du peuple, qui les détruit ou les modifie à son gré ». Y compris, donc, les constitutions, puisque ce fameux peuple, constituant originaire, a la capacité de s’en affranchir. C’est sa volonté qui est le fondement du droit et non l’inverse.
Bel objet que le référendum, sorte de quintessence de la démocratie. Sauf bien sûr, le diable résidant dans les détails, quand il a pour effet de légitimé des actes contraires aux libertés fondamentales : lorsque les Suisses ont, en 2009, voté à près de 60% pour l’interdiction de la construction de nouveaux minarets, nombre de commentateurs n’ont pas hésité à parler de « référendum liberticide ». Est-ce le cas de ceux qui s’annoncent sur le continent ? Objectivement, non. Qu’un président souhaite pouvoir se représenter devant les électeurs n’est pas en soi une atteinte aux droits de l’homme, et le fait que, à l’instar de Charles de Gaulle il y a un quart de siècle, il décide de soumettre auparavant à l’approbation du corps électoral une nouvelle constitution dont le but - ne soyons pas naïfs – est de l’autoriser à briguer un nouveau mandat, ne relève pas du « coup d’Etat permanent » dénoncé à l’époque par François Mitterrand. Tout juste d’une forme de populisme certes critiquable, mais conforme au droit et aux prérogatives d’un chef d’Etat.
D’où la difficulté, pour ceux qui ne sont pas d’accord, de s’opposer sur le fond à la tenue d’un référendum. Sauf à préjuger d’un trucage des résultats de la consultation, en dépit de l’existence de commissions électorales censées être indépendantes et de listes électorales à la révision desquelles ils ont été invités à s’associer, ils sont en panne d’arguments.
Comment justifier leur refus de se soumettre au verdict des urnes ? Comment oser assumer publiquement ce que beaucoup d’entre eux pensent tout bas, à savoir que ce peuple dont ils se réclament manquerait de maturité politique au point de suivre les consignes du gouvernement comme des moutons de Panurge ? En panne de stratégies aussi : le boycott actif ? C’est prendre le risque de provoquer des dérapages, des violences, voire un coup de force. Le boycott passif (l’abstention) ? La possibilité d’être désavoué est grande. Reste à jouer le jeu, c’est-à-dire à participer et à tout faire pour que le « non » l’emporte.
Ce qui fait le charme d’un référendum, c’est que son issue est imprévisible et que sa charge d’incertitude, face à des électeurs souvent tentés par les réflexes de défiance, est lourde – les exemples abondent. De Ouaga à Brazza, pourquoi les opposants ne chercheraient-ils donc pas à retourner cette arme contre ses initiateurs ? Dans les urnes, on l’aura compris. Pas dans la rue.
François Soudan
@Editorial Jeune Afrique n°2799
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Messages

  • Bien dit ! c’est objectif et conforme aux principes républicains
  • Venant de François Soudan de jeune afrique,pas étonnant ! C est le même qui affirmait il y a deux ou trois semaines sur RFI qu il ne faut pas avoir peur des mots ,"il est évident que Sassou ,Blaise et Kabila seront candidats aux prochaines élections présidentielles dans leur pays respectif,mais chacun n attend que ce qu il pense être le bon moment pour décider."Son ancien président Sarkosy qui a introduit la limitation des mandats présidentiels en France en 2008 ,a t-il imposé le choix de son parti UMP à ses opposants ou y a-t-il eu consensus ? C aurait été une imposition ,aurait il obtenu les ¾ des voix au parlement,nécessaire à cette modification ? Pourquoi ce consensus serait-il nécessaire pour toute initiative de modification de la constitution en France (idèm pour des importants traités européens) et non pas dans les pays des nègres ?
  • On appelle cela du sophisme. Faire semblant de dire vrai pendant que l’on parle faux. L’on peut effectivement demander au peuple souverain si il veut que l’on guillotine le ROI. Et comme il est très remonté, le verdict des urnes sera implacable. Pour ce qui concerne le referendum dans les pays africains, il doit être question de morale même si en politique il n’existe pas de morale. L’on ne peut pas et l’on doit pas toujours truquer les lois en la seule faveur d’une personne, fut-elle "indispensable". Aujourd’hui, si François Hollande provoque un référendum, il sera destitué, pourtant, il dit à souhait qu’il est élu pour un mandat et il ira jusqu’au bout. N’en déplaise aux Français, c’est cela le respect de la volonté souveraine du peuple.
  • Mr Soudan, (j’espère que vous n’êtes pas Soudanais hein ? Lol !!!) vous vous êtes déjà répondu à vous même lorsque vous dites : "Sauf à préjuger d’un trucage des résultats de la consultation, en dépit de l’existence de commissions électorales censées être indépendantes..." Parce que ceux qui veulent annuler ce qu’un précédent referendum avait institué à savoir la limitation des mandats ne vont pas l’organiser pour le perdre !!! Vous le savez bien Mr Soudan, vous le savez bien vous qui côtoyez ces affamés assoiffés de pouvoir, qu’ils sont prêts à tout pour demeurer au pouvoir, non excuser du peu, à garder leur chose puisqu’ils pensent finalement que le pays et tout les appartient. Mr Soudan soyez objectif : Est-ce que vous pensez que nos états Africains si fragiles économiquement peuvent se permettre à tout bout de champ d’organiser des referendums chaque cinq ou dix ans, à coup de milliards pour qu’un président se maintienne au pouvoir ? Car Si X l’a fait pour mourir au pouvoir, Y le ferra aussi pour la fin de sa vie. Ne sommes-nous pas des Africains pour comprendre ce valent nos chefaillons ? Regardez comment ils pillent nos pays respectifs. Et que deviendra l’Afrique si chaque doit venir piller jusqu’à mourir ??? Est-ce plus difficile de réfléchir plus que ça ??? Mr Soudan, je suis un peu déçu de votre part.
  • C’est une manière d’insulté le peuple en refusant d’aller au referendum !!!!
    c’est comme si l’opposition doutait de la maturité politique de ses militants ?
    Laissez le peuple s’exprimer librement sur l’avenir de la nation par les
    urnes !!!
  • Immense naïveté nauséabonde : vous n’interrogez pas les raisons mêmes de ces référendums africains, et vous les confondez sans plus d’analyse avec d’autres référendums qui ont lieu ailleurs sur d’autres continents, comme si tous les référendums se valaient : le référendum des ukrainiens prorusses est-il le même que les votations suisses ou le référendum en Écosse ??? NON ! C’est pathétique, car voici un TORCHON qui va encourager bien de dictateurs africains : Kagamé liquide des opposants au Rwanda, c’est la paranoïa totale, Kabila fait emprisonner des opposants à son projet de référendum et de modification constitutionnelle, etc... Ayez l’honnêteté et la hauteur intellectuelles de signaler et préciser que les contextes où l’on parle à chaque fois de ce même mot référendum ne sont jamais les mêmes, et que certains, comme en Afrique, n’ont rien de DÉMOCRATIQUE !!! PA-THÉ-TIQUE !!
  • François soudan merci pour cet edito. Heureusement que les avertis connaissent la ligne editoriale de Jeune Afrique.Sinon il y a trop à contredire à tous points de vue.Son analyse est en tout cas une bouffée d’oxygene pour les pro referendum des differents pays.Et pourtant rien ne sert de se masturber car la realité est là.Le peuple dans sa majorité souffre, il manque de tout.Et puis l’histoire de l’article limitatif de mandant presidentielle n’est pas la meme pour tous les pays.
  • Puisque vous etes atteints d’ autisme pur ne rien comprendre de tous les aveertissements que vous avez recus dans toutes les langues et dans tous les styles, pourquoi ne proclamez- vous pas directement la date, le jour et l’ heure de votre referendum ? Comme ca nous allons nous auider a bruler ce pays et ion sera en paix. Dabire Christophe, Sidi, Tourizo Some, Cynthia Banao, David sawadogo, NAB, faut plus rien dire. Vous avez autre chose a faire. On a tout explique. Ils persistent. Qu’ ils organisent leur referendum puisque pour eux c’est la meilleure marque de la democratie. Comme ca nous allons nous aussi declencher notre contre- referendum. Quand ya action, ya reaction. Ils veulent s’ amuser avec la patience des gens.
  • M. François Soudan, nous refusons le référendum tout simplement parce que les urnes en Afrique ne sont pas les urnes en Europe !
  • Les opposants sont conscients qu’en se rendant dans les urnes la chance qu’il l’emporte est tellement réduit,ils savent que le ceux qui vont vraiment aller voter c’est ceux qui s’intéressent a la politique et ceux là savent et sont pour le référendum ;dans tout les cas il n’y a que le référendum qui pourrait départager les gens et faire taire les divergences une fois pour de bon.
  • Belle analyse,jolie regard,bonne interprétation,limpide et bonne compréhension de la situation ,notre situation politique,il faut que la jeunesse comprennent bien ceci,et je crois que le message est bien passé car on a bien compris que les choses ne sont pas telle qu’on les pensait.
  • parce qu’en moins de 25 ans nous sommes à la 3e version de l’art 37 ici au faso.que le retour à la limitation des mandats après le drame de Sapouy a contribué à ramener le calme.que les constitutionnalistes du pays sont formels que la modification de l’art 37 est contraire aux textes communautaires.et l’esprit de l’article:si on va et revient c’est qu’il faut limiter. Debat tranché.
    pourquoi pas un referendum pour savoir s’il faut amnistier blaise pour tout ce qu’il a fait.en tout cas ce ne sont pas les bons sujets de referendum qui manquent
  • Monsieur François Soudan de Jeûne à fric ,il n’y aura pas de référendum au Faso sous Blaise Compaoré.Pian !D’ailleurs il attend quoi pour fixer la date de son fichu référendum ?Ngawwwwww !Votre homme fort de la mal gouvernance depuis plus de 27 ans dégagera bel et bien en novembre 2015 de gré ou de force.La patrie ou la mort,nous vaincrons !
  • Même les non politiciens en lisant cela comprendront que le référendum n’est pas telle que les opposants le dramatise,elle fait taire les divergences et aide le pays en toute quiétude par le renforcement de la démocratie.Rien de telle pour qu’un pays avance !!!
  • tu peux organiser ton referendum mais sache que c’est pas ici au faso. Et avec quel argent ? Surtout pas nos impôts. Par ce que quelqu’un est au pouvoir, c’est tellement bon pour lui qu’il trouve que 28 ans c’est peux(carrière d’un fonctionnaire !). Vous allez terminer votre chantier dans le parc animalier de ziniaré.Qui vous a dit qu’un individu seul peut construire un pays ?Oh !!!! Mr le président fondateur comme le BF risque de disparaitre si vous n’êtes pas là, alors qu’il disparaisse. Thomas SANKARA aimait son pays plus que sa famille.Mais après sa mort, à ma connaissance le pays existe tjrs. Donc croyez moi après vous c’est le paradis au Faso.Malheur à ceux qui pillent et ne sont jamais rassasiés.Qui trop embrasse mal étreint.
  • Le pouvoir souverain,c’est celui du peuple !!donc que les burkinabè
    soient prêt a affronter leur destin démocratique dans les urnes afin d’éviter
    de mettre notre pays en feu.Laissons les manipulations de l’opposition et 
    allons au referendum pour en finir avec cette question.
  • Mr Soudan ce n’est pas à la fin des mandats il faut modifier la constitution pour rester à vie au pouvoir : ce n’est pas la démocratie en changeant de règles de jeu pendant le match. Les opposants ont bel raison de boycotter les referendums car les résultats sont des scores soviétiques 99% de oui. On n’a pas besoin d’aller à l’université de Haward ou Sciences Po ou encore à London School pour savoir que les présidents africains sont les grands spécialistes des fraudes électorales. Vos arguments ne tiennent pas la route.
    1-Le Burkina n’a pas de referendum mais a besoin des hôpitaux et des dispensaires pour se soigner.
    2- Le Burkina n’a pas de referendum mais a besoin des amphis et des restaurants pour ces étudiants 
    3-Le Burkina n’a pas de referendum mais a besoin du travail pour ces millions de jeunes sans emploi.
    4-Le Burkina n’a pas de referendum mais a besoin des écoles pour ces millions d’enfants qui ne connaissent pas le chemin de l’école.
    5-Le Burkina n’a pas de referendum mais a besoin des routes bitumées pour se développer.
    C’EST CA QUI EST LA VÉRITÉ.
    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA. AMEN
    PAIX ET JOIE A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN
    NON AU SÉNAT.
    NON A LA RÉVISION DE l’A37
    VIVE LE PEUPLE BURKINABÉ
    VIVE LA DÉMOCRATIE A 2 MANDATS
    VIVE L’ALTERNANCE 2015
  • Bien parler il faut le référendum dans notre pays,qu’on en finisse une fois pour de bon enfin que chacun puisse avoir la paix.C’est comme s’il n’y a pas mieux a faire que de parler du référendum,une chose qui aura pourtant coûte que coûte lieu parce qu’il le faut et parce qu’il est nécessaire pour la stabilité dans notre pays.
  • Référendum ,OUI ,je dis oui ,car le peuple est au dessus de tout en démocratie
  • Qu’il pleuve,qu’il vente ou qu’il neige le référendum aura lieu parce que nous le voulons pour décider de notre destiné !!!!
  • Quand je vois de tel mouvement je suis très content,car je sens que le peuple est entrain de mûrir démocratiquement !il faut reconnaître que nous sommes un peuple souverain et libre !je dirai que nous devrions exprimer cette liberté que nous offre notre beau pays !disons OUI au referendum !!!
  • le référendum est ce que on appel la légalité dans un pays comme le notre et je dois bien vous dire que le pays des hommes intègres ne tombera jamais dans la fosse que vous avez creuser.donc si vous êtes malin il faut accepter aller au référendum pour le maintient de la paix
  • NOUS devrions être consulter car nous sommes un peuple souverain qui est libre de choisir notre leader !nous sommes diviser par cette question de la candidature de Blaise !qu’on consulte le peuple par le referendum !!!oui oui oui oui oui au referendum !!!!
  • TABSOBA ne compare pas la France au Burkina,comprend que chaque peuple a son histoire et sa destinée !l’Afrique est différent de l’occident !!!en ce qui concerne le Burkina Faso je pense qu’il est important que l’on parte au referendum,afin de départagé l’opinion !
  • Malgré la volonté politique, plusieurs fois manifestée, de 
    résoudre cette question par la voix consensuelle, celle-ci 
    continue de diviser la classe politique burkinabè et même de 
    plus en plus les acteurs sociaux et fait l’objet, ces derniers 
    temps, d’agitations politiques (marches et meetings de soutien 
    ou de rejet. .. de l’opposition ou de la majorité ... ) et de menaces 
    à la paix sociale.
    Au regard de l’échec des tentatives d’obtenir un consensus 
    entre les acteurs politiques par le dialogue, la seule voie 
    démocratique de résolution du problème est celle de la 
    consultation du peuple souverain, constituant originel.OUI au referendum
  • Malgré la volonté politique, plusieurs fois manifestée, de 
    résoudre cette question par la voix consensuelle, celle-ci 
    continue de diviser la classe politique burkinabè et même de 
    plus en plus les acteurs sociaux et fait l’objet, ces derniers 
    temps, d’agitations politiques (marches et meetings de soutien 
    ou de rejet. .. de l’opposition ou de la majorité ... ) et de menaces 
    à la paix sociale.
    Au regard de l’échec des tentatives d’obtenir un consensus 
    entre les acteurs politiques par le dialogue, la seule voie 
    démocratique de résolution du problème est celle de la 
    consultation du peuple souverain, constituant originel.OUI au referendum
  • Il faut reconnaitre qu’il y a tres peu d’arguments juridiques ou politiques pour s’opposer au referendum. A la longue, on tombe dans les arguments du genre "les urnes en Afrique ne sont pas comme en Occident" mais il faut "imposer la limitation du nombre de mandats comme en Occident", ou les questions de morale ou d’interet national---noter que la constitution ne nous dit pas comment definer une question d’interet national. 
    Ceci, les chiffres indiquent indiquent que l’opposition peut remporter le referendum si elle s’y prend bien. Regardons la derniere election presidentielle par exemple. Il y avait 3,234,555 inscrits sur la liste electoral avec 1,773,151 votants et une victoire de BC a 80.15%, soit 1,421,180 votes (en ne tenant pas compte des bulletins invalides). En gros, il y a environ 1,813,374 Burkinabes qui etaient inscrits sur la liste electorale en 2010 et qui ne sont pas alles voter aux presidentielles. Une possible lecture de cette election (que l’opposition pourrait confirmer facilement) est que tous ceux qui voulaient voter pour BC ont vote pour lui---ceci est fort plausible vu les differences de moyens deployes par le camp presidentiel et l’opposition pendant la campagne. Il reste a identifier qui sont 1,813,374 abstenants, et comment les emmener aux urnes et comment les convaincre pour voter "Non" au referendum. Sur la base des chiffres de la derniere presidentielle, il suffit de convaince environ 80% des abstenants de voter NON. Ceci correspondrait a une victoire du NON avec environ 51% et impliquerait un taux de participation en gros de 88% qui n’est pas implausible etant donne les experiences de la Cote d’Ivoire (taux de participation de 83.7% en 2010) et de la Sierra Leone en 2012 (taux de participaption de 87.3%) : la lecon etant qu’en Afrique les gens peuvent se rendre massivement aux urnes quand ils ont une bonne raison d’aller voter. Ceci est faisable (du moins a mon sens) mais cela necessite un travail minitieux (tres different des marches qu’on observe actuellement) mais qui du moins conceptuellement n’est pas tres complique. A commencer par arreter de dire aux gens que les votes sont truques et/ou que les resultats sont connus a l’avance. Si j’ai l’intention de voter pour vous et que vous me dites que les votes sont truques, en fait qu mon vote est inutile, pourquoi voulez-vous alors que je me donne la peine d’aller voter ?
  • Une simple question de bon sens a ceux qui soutiennent que c’est le referendum qui va garantir la paix au Burkina :
    Si Blaise Compaoré renonce a son projet de referendum, qu’est ce qui pourra menacer la paix ?
    M. Soudan, installez-vous dans un des pays que vous citez pour gouter au bonheur de vous exprimer souvent par referendum !
  • Magnifique ecrit. C’est pour cela que nous aimons lire Jeune Afrique. La je pense que le debat est clos. PASSONS AU REFERENDUM AFIN QUE LE PEUPLE BURKINABE TRANCHE DEFINITIVEMENT SUR L’ARTICLE 37
  • 1/ DIALLO SITA dit que l’occident n’est pas le Burkina, mais c’est à un penseur occidental français, Tocqueville, et à des référendums occidentaux que Soudan se réfère pour légitimer le le référendum dans des pays africains qui ne sont démocratiques que de nom ! 2/ UN PASSANT décrète qu’ il y a très peu d’arguments juridiques et politiques contre le référendum, une ineptie du genre Soudan : car il y a plus d’arguments juridiques (la Constitution elle-même, les traités africains et ouest-africains) et politiques (l’alternance, dans une démocratie l’opposition a autant le droit et la possibilité de gouverner que le pouvoir en place, ou alors c’est TOUT sauf une démocratie) contre le référendum que pour, et je parie que le projet de référendum au Burkina VA ÉCHOUER !!. Quant à la rengaine contre la morale, on ne voit pas comment vivre ensemble sans morale, ou alors allez vivre dans l’État islamique !! Ou dans la jungle...

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