Le débat sur la modification de l’article 37 de la constitution connaît un rebondissement avec l’entrée en scène fracassante des députés. Une proposition de loi est en effet en gestation au sein de l’hémicycle avec pour objectif la convocation d’un référendum pour modifier l’article 37. Nous vous proposons l’exposé des motifs de cette proposition de loi portée par des députés de la majorité et le projet de reformulation de l’article 37 qui attend de réunir le quorum nécessaire. Document.
EXPOSE DE MOTIFS
Depuis l’adoption de la Constitution du 02 juin 1991, notre pays
connait, pour la première fois de son histoire, une stabilité
politique et une paix sociale appréciables. En effet, la courte
durée de vie (très brève) de chacune des trois premières
républiques et la longue période des régimes d’exception ont
constitué une source de motivation de la classe politique à
œuvrer pour l’évènement de la 4ème République.
C’est tirant leçon de ces périodes que les acteurs politiques et sociaux,
sous la conduite du président Blaise COMPAORE, ont dû
surmonter leurs divergences pour aboutir à la constitution du 02
juin 1991 adoptée par referendum. Cette loi fondamentale a
permis la mise en place des institutions, l’organisation régulière
des compétitions électorales et la régulation, de manière
générale, de la vie politique dans notre pays, fondements de la
stabilité et de la paix sociales. Au nombre des divergences
surmontées figurait la question de la limitation des mandats
présidentiels.
connait, pour la première fois de son histoire, une stabilité
politique et une paix sociale appréciables. En effet, la courte
durée de vie (très brève) de chacune des trois premières
républiques et la longue période des régimes d’exception ont
constitué une source de motivation de la classe politique à
œuvrer pour l’évènement de la 4ème République.
C’est tirant leçon de ces périodes que les acteurs politiques et sociaux,
sous la conduite du président Blaise COMPAORE, ont dû
surmonter leurs divergences pour aboutir à la constitution du 02
juin 1991 adoptée par referendum. Cette loi fondamentale a
permis la mise en place des institutions, l’organisation régulière
des compétitions électorales et la régulation, de manière
générale, de la vie politique dans notre pays, fondements de la
stabilité et de la paix sociales. Au nombre des divergences
surmontées figurait la question de la limitation des mandats
présidentiels.
Fort des acquis démocratiques enregistrés dès lors et prenant
en compte les paradigmes de l’évolution socio politiques de
notre pays, la Constitution de la 4ème a connu, en deux
décennies, sept révisions dont les deux premières ont portées
sur les mandats présidentiels. La première révision intervenue
en 1997 par la loi N°002-97-ADP du 27 janvier 1997, votée à la
majorité qualifiée de l’Assemblée des députés du peuple, a
modifié, entre autres, l’article 37 pour lever la limitation du
nombre de mandats présidentiels. La seconde, en 2000, par la
loi 003-2000-AN du 11 avril 2000, également votée à la majorité
qualifiée de l’Assemblée nationale, a procédé à la modification de l’article 37 pour établir la clause limitative des mandats du
président du Faso.
en compte les paradigmes de l’évolution socio politiques de
notre pays, la Constitution de la 4ème a connu, en deux
décennies, sept révisions dont les deux premières ont portées
sur les mandats présidentiels. La première révision intervenue
en 1997 par la loi N°002-97-ADP du 27 janvier 1997, votée à la
majorité qualifiée de l’Assemblée des députés du peuple, a
modifié, entre autres, l’article 37 pour lever la limitation du
nombre de mandats présidentiels. La seconde, en 2000, par la
loi 003-2000-AN du 11 avril 2000, également votée à la majorité
qualifiée de l’Assemblée nationale, a procédé à la modification de l’article 37 pour établir la clause limitative des mandats du
président du Faso.
C’est dire combien la question de la limitation ou non des
mandats présidentiels reste une question politique majeure
récurrente dans notre pays.
mandats présidentiels reste une question politique majeure
récurrente dans notre pays.
Malgré la volonté politique, plusieurs fois manifestée, de
résoudre cette question par la voix consensuelle, celle-ci
continue de diviser la classe politique burkinabè et même de
plus en plus les acteurs sociaux et fait l’objet, ces derniers
temps, d’agitations politiques (marches et meetings de soutien
ou de rejet. .. de l’opposition ou de la majorité ... ) et de menaces
à la paix sociale.
résoudre cette question par la voix consensuelle, celle-ci
continue de diviser la classe politique burkinabè et même de
plus en plus les acteurs sociaux et fait l’objet, ces derniers
temps, d’agitations politiques (marches et meetings de soutien
ou de rejet. .. de l’opposition ou de la majorité ... ) et de menaces
à la paix sociale.
Au regard de l’échec des tentatives d’obtenir un consensus
entre les acteurs politiques par le dialogue, la seule voie
démocratique de résolution du problème est celle de la
consultation du peuple souverain, constituant originel.
entre les acteurs politiques par le dialogue, la seule voie
démocratique de résolution du problème est celle de la
consultation du peuple souverain, constituant originel.
PROPOSITION DE MODIFICATION DE L’ARTICLE 37
DE LA CONSTITUTION
DE LA CONSTITUTION
En conséquence, les députés signataires de la présente
initiative :
Vu la Constitution notamment en ses articles 49, 161 et 162.
,
- Considérant qu’ils représentent. .... % des membres
composant l’Assemblée nationale ;
Considérant la loi n0001/97/ADP du 23 janvier 1997 fixant
les conditions de mise en œuvre de la procédure de révision de la constitution, qui dispose en son article 7
alinéa que "toutefois, le projet peut être soumis au
referendum indépendamment de toute saisine de
l’Assemblée" ;
1. proposent que le projet de texte ci-joint soit soumis au
referendum en demandant aux électeurs de se prononcer
par OUI ou par NON ;
2. demandent au président de l’Assemblée nationale de
transmettre la présente proposition au président du Faso et
au gouvernement afin que ceux-ci usent de leurs
prérogatives en la matière.
Ainsi fait à Ouagadougou, le
Ont signé :


initiative :
,
- Considérant qu’ils représentent. .... % des membres
composant l’Assemblée nationale ;
les conditions de mise en œuvre de la procédure de révision de la constitution, qui dispose en son article 7
alinéa que "toutefois, le projet peut être soumis au
referendum indépendamment de toute saisine de
l’Assemblée" ;
1. proposent que le projet de texte ci-joint soit soumis au
referendum en demandant aux électeurs de se prononcer
par OUI ou par NON ;
2. demandent au président de l’Assemblée nationale de
transmettre la présente proposition au président du Faso et
au gouvernement afin que ceux-ci usent de leurs
prérogatives en la matière.
Ainsi fait à Ouagadougou, le
Ont signé :
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