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lundi 29 septembre 2014

L’UE va aider le Congo à mettre en place un laboratoire de dépistage du virus Ebola

Le virus Ebola
L’Union européenne (UE) veut aider le Congo à mettre en place un laboratoire national de dépistage du virus Ebola, afin de renforcer la prévention de cette épidémie, a annoncé le chef de la Délégation de l’UE au Congo, Delange Saskia, à l’issue d’un entretien avec le ministre congolais de la Santé et de la Population, François Ibovi, selon un communiqué du ministère congolais la Santé et de la Population publié, jeudi.
'L'Union européenne envisage d'aider la République du Congo à mettre en place un laboratoire de dépistage de la fièvre hémorragique à virus Ebola pour renforcer la prévention de cette maladie', a déclaré Mme Delange Saskia.
L’UE entend également équiper le laboratoire et former les agents de santé qui y travailleront, a indiqué Mme Delange Saskia, ajoutant que la préoccupation du gouvernement congolais et de l’UE est de mettre à l’abri, les agents de santé qui pourront travailler aux côtés des malades et d’éviter qu’ils prennent des risques en contractant la maladie, au cas où une crise surviendrait.
Depuis la réapparition du virus Ebola en Afrique de l’Ouest et en République démocratique du Congo (RDC), le Congo-Brazzaville est jusqu’ici épargné, grâce aux nombreuses mesures préventives initiées par le gouvernement. Il s'agit, entre autres, d’intenses campagnes de sensibilisation sur la maladie et la mise en place des équipes de sécurité sanitaire aux niveaux des frontières.
Par ailleurs, l’UE se dit résolue à aider les pays touchés par Ebola afin d’éviter la propagation du virus en soutenant la feuille de route de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et en coordonnant ses efforts avec les pays concernés et la communauté internationale.
‘’Nous nous sommes mis d’accord de continuer notre échange et de voir quel est le rôle que l’Union européenne peut jouer avec ses Etats membres pour travailler ensemble’’, a indiqué Delange Saskia.
Selon l’OMS, le virus Ebola a déjà tué plus de 2.600 personnes sur les 5.000 cas recensés dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et en République démocratique du Congo (RDC).

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