Je remercie les organisateurs se cette rencontre et je félicite le modérateur et les différents intervenants pour la qualité de leurs présentations, qui nous ont permis de nous informer amplement sur la mise en œuvre des mécanismes de financement du développement durable. À cause des lacunes majeures qui ont été reconnues dans la mise en œuvre de ces mécanismes financiers, l’objectif fixé n’a pu être atteint. C’est pourquoi il est nécessaire de les diversifier et d’améliorer leur gouvernance et leurs modalités de gestion, en y mettant plus de transparence, de souplesse, de suivi et d’évolution.
D’ailleurs, à Rio+20, les participants s’étaient convenus d’encourager la mise en place de mécanismes de financement adaptés au niveau mondial, régional, sous régional et national en vue de mettre en œuvre le développement durable.
C’est ainsi que dans le projet de loi portant gestion durable de l’environnement qui sera bientôt approuvée, mon pays prévoit une fiscalité environnementale visant à alimenter le fonds vert national, destiné à financer les projets d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques et de lutte contre la pauvreté, tels que le reboisement, l’agriculture, la conservation de la biodiversité, etc.
En somme, la réussite de la première taxe de solidarité me fait penser que nous devons maintenant aller plus loin. C’est la raison pour laquelle je m’engage à mettre en place, dans mon pays, une contribution de solidarité sur les ressources extractives sous forme d’un prélèvement de dix (10) centimes par baril de pétrole géré par l’Etat congolais.
J’espère que d’autres pays d’Afrique et dans le monde, rejoindront le Congo dans cette initiative qui devrait être dédiée à la lutte contre la malnutrition chronique.
Je vous remercie !
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