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mardi 30 septembre 2014

Coopération culturelle : Brazzaville a célébré le 10è anniversaire de l’institut chinois Confucius

Les festivités marquant le dixième anniversaire de la création du premier institut Confucius plus précisément à Séoul en Corée du sud, en septembre 2004, ont été closes le 27 septembre dernier au ministère des Affaires étrangères et de la coopération, en présence de l’ambassadeur de Chine au Congo et du recteur de l’université Marien Ngouabi. Durant six jours, ces festivités ont réuni 650 élèves et étudiants de l’institut Confucius qui ont participé au concours de calligraphie et à l'exhibition de deux clubs des arts martiaux chinois
Si l'institut Confucius chinois est implanté dans plusieurs pays à travers le monde, visant essentiellement l’enseignement de la langue chinoise en vue de véhiculer la culture chinoise dans le monde et dynamiser ses relations d’amitié et de coopération avec les autres États, en République du Congo il est créé depuis 2012 après la signature de l’accord de coopération entre le gouvernement congolais et l’université de Jinan de la province de Shandong en Chine. C’est finalement en juin 2013 que l’institut Confucius de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville a commencé à dispenser officiellement les cours de chinois tout en proposant des activités culturelles comme des cours de calligraphie et des arts martiaux chinois.
Depuis lors, des élèves et étudiants congolais s’intéressent à l’apprentissage de la langue chinoise et à la connaissance de la culture de la Chine, a indiqué le directeur congolais de l’institut Confucius de l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville, Yvon Pierre Ndongo Ibara. Cet institut, il sied de le dire, offre plusieurs opportunités de formation aux apprenants qui sont constitués essentiellement d'élèves et étudiants. Il permet à ces apprenants de bénéficier de bourses en vue de l’obtention de la licence et du master chinois en langue étrangère ; de bourses de formation en langue chinoise allant de 6 mois à une année et aux plus jeunes d’entre eux de bénéficier d’un autre voyage en Chine dans le cadre des campings d’été. Par ailleurs, tous ses apprenants participent aux tests internationaux oraux et écrits de la langue chinoise.
Pour Yvon Pierre Ndongo Ibara, à l’heure actuelle, le nombre d’apprenants est en constante augmentation. De 401 en 2013 il est passé à 700 en 2014. Ce qui est important pense-t-il, c’est leur engouement de plus en plus perceptible envers la langue chinoise, car l’institut Confucius leur ouvre des perspectives d’études en Chine. En effet, 35 étudiants congolais ont déjà obtenu des bourses de formation offertes par l’institut, tandis que des dizaines de jeunes apprenants sont invités à se rendre en Chine cette année, au titre des camps d’été.
Armand Moyikoua, recteur de l’université Marien-Ngouabi, pense que la création de cet institut au sein de son établissement répond aux besoins des élèves et étudiants congolais de mieux connaître la langue et la culture chinoises. Car, à travers cet institut, l’université Marien-Ngouabi a noué des relations très fructueuses avec l’université de Jinan de la province de Shandong en Chine. Et le partenariat entre les deux établissements universitaires, a permis la réalisation d’échanges d’enseignants et d’étudiants. Il ouvre en outre des perspectives intéressantes de coopération interuniversitaire. À titre d’illustration, grâce à ce partenariat, l’institut supérieur d’éducation physique et sportive (Iseps) de l’université Marien-Ngouabi, accueillera en octobre prochain, un enseignant chinois de gymnastique ; domaine dans lequel, le Congo a encore beaucoup de faiblesses.
Présent à la cérémonie, l’ambassadeur de Chine en République du Congo, Guan Jian, a souligné que la création d’un institut Confucius en République du Congo était un souhait partagé entre les deux gouvernements depuis de longues dates par rapport à l’excellence des relations qui unissent les deux États dans tous les domaines. Pour Guan Jian, maîtriser une langue étrangère c’est, s’équiper d’un outil efficace. Connaître la culture d’un autre pays c’est avoir un laisser-passer spécial en main. D’où est-t-il convaincu que, la passion des apprenants et leurs efforts vont les faire remporter une belle récolte dans le futur.
Bruno Okokana

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