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mardi 30 septembre 2014

Onzièmes Jeux africains : pour Denis Sassou N’Guesso, "le Congo sera à la hauteur "

Le président de la République souligne avec force que les 11èmes Jeux continentaux, facteurs d’intégration de la jeunesse sportive africaine, ne seront pas un rendez-vous manqué. Il a redit lors de sa conférence de presse du 27 septembre. Décryptage.
De retour de New York, où il a pris part à la 69èmeAssemblée générale des Nations unies, le président de la République s’est exprimé sur les onzièmes Jeux africains de septembre prochain. C'est l’une des rares fois que Denis Sassou N’Guesso évoque le sujet après qu’il a officiellement lancé les travaux de construction du complexe sportif de Kintélé, le 4 février dernier. Un évènement dont le témoin d'honneur était l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade. Ce complexe, grand de 80, 43 hectares, ouvrira ses portes sous peu à plus de 3000 athlètes qui viendront de tous les horizons d’Afrique pour les Jeux africains. L'évènement appelle à une grande mobilisation pour sa réussite.
C’est ainsi que Denis Sassou N’Guesso a délivré, dès son arrivée à Brazzaville, un message mobilisateur teinté d’optimisme. Un optimisme renforcé sans nul doute par l’avancement des travaux des infrastructures qui abriteront les Jeux. Le pourcentage de leur réalisation dépasse, aujourd'hui, les 80%. Au stade omnisport (60.055 places), il ne reste plus que la piste d’athlétisme. L’implantation de la pelouse et quelques derniers réglages se feront sous l’ombre de la toiture métallique presque finalisée. Même chose pour le Palais des sports (10. 136 places) et le complexe nautique dont la zone extérieure des niveaux 1 et 2, le bassin de plongée et les espaces réservés à l’échauffement sont prêts. Le village des Jeux attend la dernière retouche.  
« (…) Sur les infrastructures, le gouvernement fait de son mieux. Je suis sûr qu’elles seront prêtes et vous verrez que Brazzaville pourra offrir un visage différent », a rassuré le président de la République. De ce point de vue, la réussite des Jeux, tant sous l’angle de la compétition que sur celui de la célébration du cinquantenaire, est perceptible.
Avis aux fédératiions sportives
Le chef de l’État ne voit pas le Congo réussir l’organisation de la compétition et la manquer au niveau des résultats. Il souhaite plutôt que les athlètes, de leur côté, parviennent à relever le défi. D’autant plus que sur les aires de jeu et de combat ils auront la lourde responsabilité de rendre au Congo l’honneur qui lui est dû. « Nous allons recevoir les Jeux africains ici, il faut que les athlètes soient aussi au niveau de la compétition », a indiqué Denis Sassou N’Guesso, comme pour attirer l’attention des fédérations sportives qui ont la responsabilité de la préparation technique des athlètes pour des performances meilleures. Un message anticipé par la Fédération congolaise de tennis de table qui, depuis quelques semaines, a dépêché les pongistes congolais en Chine pour une préparation d’un an. L’initiative obéit effectivement à la nécessité de se faire de l’or aux Jeux africains.
D’autres fédérations multiplient des compétitions et des stages de formation au plan national pour mettre les athlètes en jambe. Seulement, il faut reconnaître que toutes les fédérations ne travaillent pas au même rythme. L’élan de préparation est disproportionné. Il  y en a qui sont avancées alors que d’autres traînent encore le pas. Pourtant le temps presse et l’échéance avance à pas de géants. À quelque douze mois du coup d’envoi de ces onzièmes Jeux africains, la mobilisation devrait être générale, comme l’a souligné le président de la République.
Les athlètes doivent travailler d’arrache-pied sous l’égide de leurs fédérations respectives avec les moyens qu’il faut bien sûr, car les grandes victoires en sport ne s’obtiennent pas en claquant les doigts. Le gouvernement continuera à jouer sa partition jusqu’à l’aboutissement. C’est un acquis. Le peuple, lui, n’a pas de raison d’être en marge. « Nous devons tous nous mobiliser pour créer les conditions du bon déroulement de ces Jeux dans notre pays », a conclu Denis Sassou N’Guesso. C’est ainsi que le Congo sera à la hauteur sur toute la ligne.

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