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lundi 1 septembre 2014

Congo: une loi électorale très critiquée (RFI)

Pascal Tsaty-Mabiala, premier secrétaire de l’UPADS
Le 18 septembre, les Congolais se rendront aux urnes pour élire les conseillers locaux et municipaux. L'Assemblée nationale a adopté mercredi une nouvelle loi électorale amendée, mais très critiquée par l'opposition, notamment par l'UPADS qui a boycotté la plénière. Le parti au pouvoir pense de son côté que la nouvelle loi va faire progresser la démocratie.
Selon l’Union panafricaine pour la démocratie sociale, le décret convoquant le corps électoral pour les élections locales du 28 septembre a été pris sur la base de l’ancienne loi électorale et la nouvelle loi, amendée et adoptée par l’Assemblée nationale avant-hier, ne garantit aucune indépendance à la commission d’organisation des élections, mais ouvre plutôt un boulevard au pouvoir pour emporter toutes les batailles à venir. « Et une fois de plus, nous avons assisté à une volonté de puissance de la part du pouvoir qui va donc nous servir une autre loi scélérate, qui constituera la base juridique de l’organisation, semble-t-il, de leur fameux referendum et de tous les scrutins à venir », proteste Pascal Tsaty-Mabiala, premier secrétaire de l’UPADS.
Contenu consistant
Pour Pierre Ngolo, secrétaire général du Parti congolais du travail, la loi amendée a un contenu consistant. Elle épouse l’esprit de toute les concertations qui ont regroupé ces derniers temps toutes les composantes politiques du pays.
« La loi que nous avons modifié contribue à améliorer le processus démocratique. Pour que désormais les élections gagnent en crédit et que notre démocratie aussi connaisse une véritable évolution. » Pouvoir et opposition ne sont pas sur la même longueur d’onde, mais le principal enjeu des élections locales sera le taux de participation, tout comme en 2008.

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