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lundi 1 septembre 2014

Brasco : retour à la normale de la situation de pénurie de boissons

Les consommateurs des boissons des Brasseries du Congo (Brasco) ont levé le ton il y a quelques semaines devant la rareté de certains produits. La situation vient d’être rangée, à en croire les tenanciers de dépôts de boissons et quelques clients qui retrouvent peu à peu le sourire devant la disponibilité de leur marque. 
Aucune explication au départ devant cette pénurie qui a vu l’augmentation du prix des bières notamment dans plusieurs bars et restaurants. Si les grossistes confirment avoir été officiellement informés par Brasco d’une rupture momentanée des livraisons normales, les consommateurs par contre n’ont eu droit à aucun éclaircissement. Pas de communiqué officiel de la part des Brasco ni de l’association des consommateurs durant la période. Dans les bars, les interprétations ont fusé de partout : pénurie de Maïs et autres ingrédients en provenance de la RDC, fantaisies des Brasco à l’approche des fêtes… Dernier maillon de la chaîne de production, le client, faute d’information, a payé le prix de cette confusion en obtenant la boisson aux prix parfois fantaisistes.
Le problème était pourtant clair. Les Brasco révisaient ses lignes d’embouteillage. « Le bon fonctionnement de ce matériel nécessite la mise en place de périodes de révisions. La dernière en date a eu lieu du 20 juillet au 25 août. Prévues de longues dates, ces opérations de révision sont communes à toutes les brasseries et leurs effets sur la productivité connus et maîtrisés », explique un communiqué de presse des Brasco diffusé le 29 août, bien qu’un peu tard.
« La période de révision est désormais terminée. L’ensemble de nos lignes d’embouteillage a retrouvé un rendement normal. Nos fidèles consommateurs disposeront donc d’ici peu de leur produits préférés en quantité suffisante », affirme le document.
À ce jour, la situation semble revenir à la normale. Le matin du 30 août, devant les Brasco à Mpila, à Brazzaville, des camions chargés de casiers sont prêts à livrer. C’est en effet, depuis quelques jours que les livraisons régulières ont redémarré, soutient Louis Serge Moungondo Mazengui, grossiste et patron de la société Zins. « Il y a la boisson. Il y en a même de trop, et j’espère que mes clients n’auront plus de soucis. Il y a quelques jours, c’était difficile d’obtenir mes 4000 casiers par jour. On nous servait que 900 à 1000 casiers , et ce n’était pas assez pour alimenter tout le monde », souligne-t-il.
Toutes les marques de bières sont presque là, ainsi que la Guinness qui s’est faite rare pendant la période. Seule produit introuvable pour l’heure, c'est la Turbo King. Les grossistes n’ont pas d’explication à propos, mais ils sont déjà rassurés du rétablissement de leur stratégie. Sourire aux lèvres, ils peuvent désormais lutter contre la concurrence de ceux qui préfèrent les produits de l’autre brasserie. Mais, chez le client final, l’impression n’est pas la même. Les consommateurs jugent qu’à chaque fois qu’une telle situation arrive, le prix de la boisson augmente et personne ne réagit. « Certains vont bientôt poursuivre leur manœuvre en faisant croire que la boisson est toujours difficile. Les Brasco livrent depuis quelques  jours déjà, et vous le constater vous-mêmes. Pour le reste, ce serait le travail de l’association des consommateurs d’agir en faveur du respect des prix », estime un détaillant ayant requis l’anonymat.


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