Une opération 'Longwa na Nzela ', Libère la route, en langue nationale Lingala, pour réglementer le métier de chauffeurs de véhicules de transports en commun, réservé selon la loi congolaise, aux seuls nationaux, a été lancée samedi à Brazzaville par le directeur général de la police, le général Jean François Ndénguet, annonce dimanche la radio publique congolaise.
'Il s'agit pour la police (...) de rétablir l'ordre et de restaurer l'autorité de l'Etat, pour donner à tous les usagers de la route, toute la sécurité à laquelle ils ont droit', a déclaré le général Ndénguet, au cours d'une cérémonie réunissant des responsables d'arrondissements et des chefs de quartier.
Ainsi, 1.000 policiers de la circulation routière vont à cet effet être déployés sur toute l'étendue du territoire national, avec pour mission de réglementer la profession de chauffeurs de véhicules de transport public des personnes, et lutter contre l'incivisme de ces derniers.
A travers cette opération, les autorités policières congolaises veulent mettre fin au laxisme et autres comportements inciviques constatés dans ce secteur d'activités.
'Les usagers des transports en commun se plaignent des comportements inciviques, notamment de l'insupportable saleté de beaucoup de chauffeurs de taxi et de bus, certains portent même des lambeaux, des pantalons déchirés, tous ceux-là doivent désormais être assimilés à des criminels', a déploré le chef de la police congolaise.
Les autorités policières entendent aussi déposséder les sujets étrangers qui sont de plus en plus nombreux ces dernières années, à exercer cette profession en toute illégalité.
La profession de chauffeurs de véhicules de transports des personnes, à travers les taxis, bus, autobus et autres, est strictement réservée aux citoyens de nationalité congolaise, tandis que la création des sociétés de transports routiers de marchandises ou des personnes est ouverte aussi bien aux Congolais qu'aux étrangers, selon la loi congolaise.
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