L’Union des Forces armées centrafricaines pour le redressement (UFACAR) est devenue, depuis ce lundi, Union démocratique pour la défense et de la patrie (UDDP) s’engageant, selon son coordonnateur Alain Hassane Dondaye, à faire partie du processus de la médiation enclenché le 15 mars dernier par l’ONG PARETO (Paix Réconciliation et Tolérance ) dont la médiation locale a été confiée à Béni Diogo Kouyaté, vice coordonnateur de cette ONG.
« Nous demandons notre implication officielle dans ce processus à travers le forum de Brazzaville qui sera organisé par le médiateur de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale) », a-t-il dit.
L’un des responsables de l’UDDP a fait remarquer que la décision de changer de dénomination intervient au lendemain de la prise de position des uns et de autres qualifiant leur mouvement de rébellion en gestation, ce que nous rejetons catégoriquement ».
Selon son porte-parole Franck Valence de Joie Rocard Samba, l’UDPP a été crée le 20 décembre 2013 pour faire face aux multiples exactions commises par les Sélékas sous la première transition. Il a ensuite été officiellement lancé le 16 avril à Bangui sous la dénomination de l’UFACAR.
« Après plusieurs pourparlers avec les hauts responsables de la communauté internationale et les autorités de la transition, nous nous sommes réunis très rapidement ce lundi 30 juin en assemblée générale extraordinaire, en commun accord avec les coordinations de l’Europe, de l’Afrique Centrale et de l’Afrique de l’Ouest, pour notamment décider de revenir sur l’ancienne dénomination ».
Ce mouvement qui compte 5600 hommes et femmes civils et militaires, est solidement implanté dans une partie de la capitale, dans la Nana Mambéré (ouest), la Mambéré-Kadéi (ouest) et l’Ouaka (centre)».
Ce mouvement qui compte 5600 hommes et femmes civils et militaires, est solidement implanté dans une partie de la capitale, dans la Nana Mambéré (ouest), la Mambéré-Kadéi (ouest) et l’Ouaka (centre)».
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