En Gambie, les radios privées ont cessé de faire de l’information depuis belle lurette.
Face aux multiples agressions d’un
gouvernement répressif, elles ont préféré se plier pour n’exister qu’à
travers l’animation musicale.
En dehors de Téranga FM et Vibes FM, toutes les radios ne diffusent que de la musique à longueur de journée.
C’est le cas de City Limit Radio, West coast, Kora FM, Hilto FM, Capital FM, Hot FM.
Pour sauver la face, ces radios font de
la synchronisation avec la Radio Télévision gambienne (GRTS), renseigne
un ancien président des jeunes reporters.
En effet, en Gambie, la liberté
d’expression est un vain mot. Et pour s’en convaincre, il faut
interroger Mass Kah. Ce citoyen gambien, planton de son état, est
présentement détenu pour avoir simplement rétorqué à un ami qui lui
dressait la photo de Jammeh, de l’accrocher au ciel.
C’est-à-dire que même en photo, Jammeh ne doit pas être critiqué.
La Gambie est sur écoute et même les
discussions les plus élémentaires peuvent atterrir à la police à cause
de renseignements généraux postés partout.
Voilà pourquoi ici, tout le monde se méfie de tout le monde et personne ne fait confiance à personne.
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