A la veille de l’investiture du président Mohamed Ould Abdelaziz pour
son second mandat, les supputations vont bon train sur le nom du
premier Ministre qu’il chargera de diriger l’action du gouvernement et
de la composition de son cabinet. Si les avis sont d’accords que le
premier Ministre sortant, Docteur Moulaye Ould Mohamed Laghdaf a fait
«son temps», l’idée répandue est que le président Aziz devrait inaugurer
son dernier mandat par la mise en place d’un nouveau gouvernement fait
d’un subtil dosage régional et ethnique.
Dans ce futur gouvernement- dit-on- le président Aziz tout en
conservant ses « jokers» devrait remodeler grandement la composition du
futur gouvernement. Bien plus donc que l’investiture elle-même pour
laquelle plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernements étrangers ont été
invités, c’est donc la formation du Gouvernement qui continue
d’intéresser les mauritaniens. Aussi, des noms reviennent avec
insistance pour expliquer des velléités « de rajeunissement » de la
classe politique et surtout de tentatives pour «donner espoir » aux
mauritaniens après les soubresauts sociopolitiques et économiques
survenus ces derniers temps. Et même si personne ne veut parier sur la
longévité d’un tel gouvernement, en prévision d’une éventuelle ouverture
politique, avec l’organisation d’élections législatives anticipées afin
d’associer l’Opposition, pour une frange de cette opinion, cette
présentation de «redistribution de cartes » (PM du Hodh El Gharbi)
aurait tout au moins le mérite de sortir les populations d’une bulle
politique jusqu’ici asphyxiante. Elle s’inscrirait aussi dans la volonté
de contenir la montée d’une contestation interne au Pouvoir lui-même
quant à l’efficacité du cabinet sortant d’autant que la prochaine
législature s’annonce plus difficile encore avec la chute attendue des
rentes minières pour l’économie nationale.
La mise en place d’un nouveau gouvernement, avec son impact sur
l’architecture de l’establishment politique local, concernerait au moins
35 postes importants avec en sourdine une répartition « calculée » des
postes à pourvoir. Elle s’arrimerait aussi au maintien du partage
d’influence au sommet de l’échiquier politique du pays. Avec une
prédominance masculine (28) souvent des hommes jeunes (15) mais qui
seraient pour la plupart des technocrates. Cet éventuel gouvernement
réserverait également un quota de 7 portefeuilles ministériels à la
gente féminine et assurerait une représentation régionale plus
équilibrée avec en moyenne 3 portefeuilles par région.
Enfin, il faut noter que le premier Ministre, donné évincé, ainsi que
certaines personnalités qui lui gravitent autour comme le président de
l’Union pour la République, Izidbih, devraient être repêchés à la faveur
de nominations à des emplois discrétionnaires pour s’assurer de la
continuité de leur soutien «inconditionnel et indéfectible».
Premier Ministre : Hamada OULD MEIMOU
Natif du Hodh Echargui-Hodh Elgharbi, Hamada Ould Meimou, est un ancien
ministre-député, il fut également ambassadeur de la Mauritanie au
Koweit. Candidat malheureux indépendant en à l’élection présidentielle
du 18 juillet 2009, Hamada Ould Meimou cultive la discrétion. Pour ceux
qui le côtoient, l’homme est « aimable » mais c’est aussi compter sur
son tempérament «d’homme de l’Est». Malgré ses compétences et son
expérience, Hamada Ould Meimou n’aura pas le droit à l’erreur pour avoir
ravi un poste sur « mesure » pour le Hodh Charghi où il a de solides
attaches et amitiés personnelles. Il reste un fusible qui pourrait
sauter à la moindre incartade économique ou politique.
Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République: Sidi OULD SALEM.
Directeur de la Socogim, pressenti par une certaine opinion comme
premier Ministre de l’ère post-électorale, ce ressortissant du Tiris
Zemmour devrait ronger son frein. Transfuge de «taille» du RFD, ancien
ministre sous la première transition, Sidi Ould Salem avait été choisi à
la dernière minute par le président Aziz, comme responsable de sa
campagne électorale au moment où celle-ci battait de l’aile. Sidi Ould
Salem continuerait donc de gravir les échelons donnant même
l’impression de brûler des étapes. Mais apparemment ses relations de
proximité avec le président Aziz expliqueraient cette confiance à un
ex-opposant rebelle. Outre ses qualités politiques, Sidi Ould Salem
serait doté de bonne capacité de gestion.
Ministre de la justice : Sidi OULD ZEINE.
Ce tangatois remplierait à son poste. Il serait sauvé par l’impression
de réformer la Justice. Un sursit qui s’expliquerait par la confiance du
président Aziz.
Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération : Ahmed Ould TEGUEDI.
Promu à la tête du département vitrine du pays à l’extérieur, Ahmed
Ould Taguedi, outre le fait d’être un pure produit du MAEC, avait servi,
sous Taya, comme ambassadeur auprès de l’Etat hébreux. A ce titre
probablement, il rassure les occidentaux même s’il faut bien reconnaitre
qu’en l’état actuel des massacres perpétrés à Gaza, ce passé
« diplomatique» sied bien à la condamnation du bout des lèvres par le
Pouvoir du génocide de Tsahal dans la bande de Gaza.
Ministre de la Défense Nationale: Slama OULD ABDELLAHI.
Député d’une grande verve pro-Aziz, Slama Ould Abdellahi issu de
l’Assaba entretiendrait des relations poussées avec le président Aziz et
son sérail. Issu d’une région devenue par la poussée islamiste et la
notoriété deMoustapha Limam Chaafi une région frondeuse, Slama Ould
Abdellahi hérite d’un cadeau empoisonné et d’une mission délicate
surtout avec l’éviction supposée du premier Ministre, Docteur Moulaye
Ould Mohamed Laghdaf.
Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation: Abderrahmane OULD KHATRI
Actuellement Wali du Tiris Zemmour, il est issu du Hodh Echargui.
Nommé pour contrer l’opposition de sa sœur Toutou Mint Khattry ministre
sous Sidi Ould Cheikh Ould Abdellahi, renversé par coup d’Etat en 2008
par l’actuel président Aziz.
Ministre des Affaires Economiques et du Développement: Naha MINT MEKNASS
Native de Dakhlet Nouadhibou et président de l’UDP, Naha Mint Moknass
actuelle ministre du Commerce de l’artisanat et du tourisme, fut aussi
ministre des affaires étrangères et ministre secrétaire général de la
présidence. Son rôle dans la nouvelle mouture où elle succéderait à Sidi
Ould Tah est de convaincre les donateurs à mettre la main à la poche.
Une tête bien faite, Naha Mint Mouknass a aussi fait son chemin dans les
coulisses internationales où elle a de solides attaches.
Ministre des Affaires Islamiques et de l'Enseignement Originel: OULD NINI
Issu du Trarza, Ould Nini reviendrait à son poste. Son engagement
politique personnel et son « animosité » avec Tawassoul justifierait son
maintien aux yeux du Pouvoir qui aurait les islamistes dans ses
visières depuis les dernières élections législatives et municipales et
très certainement depuis les massacres d’Israêl contre les populations
de Gaza et le Hamas.
Ministre des finances : Mokhtar OULD DIAY
Cadre du Brakna, actuellement DG des impôts, Mokhtar Ould Diay a brillé
par son abus dans l’instrumentalisation de la puissante arme des
impôts. Il a servi, sans état d’âme, ni conscience professionnelle
réelle, des objectifs inavouables. Très discret sur sa fortune réalisée
au prix d’une surimposition des ménages (70% de l’impôt indirect est
supporté par les consommateurs) et des entreprises privées pour laquelle
il est gratifié, c’est un véritable loup qui pourrait ainsi devenir
ministre des finances pour continuer son œuvre de «destruction» de
l’initiative privée dans le pays. Même s’il continuera de garder un œil
sur les impôts les usagers ne le regrettent certainement pas.
Ministre du pétrole, de l'Energie et des Mines : Mohamed Salem OULD BECHIR
Il est de la région du Hodh Elgharbi, ancien directeur général de la
Somelec où il a traîné une mauvaise réputation, il reste tout de même
l’un des « jokers » du président Aziz. Indéboulonnable malgré les
scandales de sa gestion et véritable artisan de l’affaire Wartsila, Ould
Béchir dont la gestion a toujours été épinglée par les contrôleurs
semble protégé par le président Aziz. Les mauvaises langues prétendent
d’ailleurs que Ould Béchir roulerait dans certaines affaires pour le
président Aziz. Son éventuelle nomination au ministre du pétrole, de
l’énergie et des mines ne dérogerait pas à cette règle ou des fonds
comme ceux de l’environnement sont lorgnés par tous les prédateurs de la
République.
Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration: Youssef Diagana,
Yussouf Diagana est originaire du Guidimagha. Il lui incomberait dans
cette mission la gestion des ressources humaines de l’Etat à un moment
où beaucoup de fonctionnaires vont aller à la retraite alors que les
deux secteurs les plus lourds restent ceux de l’éducation et de la
santé. Mais il serait d’abord nommé à ce poste pour les besoins du
dosage ethnique et régional.
Ministre de la Santé : Dr Fatima Habib.
Elle est originaire de la région du Tagant. Elle a fait son entrée au
gouvernement récemment comme Ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de
l'Aménagement du Territoire. Docteur en Médecine générale, Dr Fatima
Habib a servi sur le terrain comme médecin et formateur dans plusieurs
régions. On attribue sa permutation au portefeuille de la santé au souci
de trouver un cadre du sérail de la santé pour secouer ce grand mamouth
qui malgré les tentatives de Ould Jalvoun oppose encore beaucoup de
résistance à l’efficacité.
Ministre des Pêches et de l'Economie Maritime: Sidi Mohamed OULD MOHAMED RADHI
Issu de la cheferie traditionnelle, il est originaire de l’Assaba. Il
est actuellement député. Comme Slama Ould Abdellahi, Ould Mohamed Radhi
devrait jouer un rôle politique dans cette région. Le ministère des
pêches et de l’économie maritime grand employeur des ressortissants de
l’Assaba devrait être utilisé pour l’y aider.
Ministre du Commerce, de l'Industrie, de l'Artisanat et du Tourisme: Abdellahi OULD MINIH
Abdellahi OULD MINIH ancien maire de Nouadhibou, Abdellahi Ould Minih
était à l’Opposition au lendemain de l’élection du président Sidioca. Il
vient de regagner la majorité et donc de changer de camp. Ce serait le
premier cadeau prévu pour l’homme politique et homme d’affaires de
Boutilimit.
Ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire : Ahmed Ould DIE
Ancien de l’agence d’accès universel des services de base, Ahmed OULD
DIE, fils de notabilité du Tagant, récemment propulsé secrétaire
général du MAED devrait continuer son ascension. Il est pressenti à ce
ministère et aura la lourde mission de le réactiver.
Ministre du Développement Rural : Diallo Amadou BATHIA
Ancien conseiller principal à la présidence et ancien conseiller
économique à la Primature, : Diallo Amadou BATHIA originaire de la
région du Gorgol serait pressenti au poste de ministre du développement
rural. Née dans la vallée, Diallo Amadou Bathia, est présenté comme un
cadre efficace et «effacé à la limite de la timidité ». Deux superlatifs
dont il devrait se départir pour gérer le ministère du développement
rural comme semble le faire valoir la rumeur.
Ministre de l'Equipement et des Transports: Ahmed Zeidane OULD MOHAMED MAHMOUD
Ahmed Zeidane OULD MOHAMED MAHMOUD, Hodh Elgharbi, cousin du général
Gazwani et directeur de l’hydrologie et des barrages, est l’homme du
président Aziz à Boutilimitt. Chargé de sa campagne présidentielle en
2008 et 2014, il est parvenu à créer la surprise non seulement en
contribuant au succès du président mais aussi a enregistré le plus fort
taux de participation à l’échelle nationale. Outre son engagement
politique, il est aussi l’artisan principal du montage du projet de
l’Aftout Charghi.
Ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement: Ould Jalvoun
Ancien ministre de la santé, Ould Jalvoun devrait atterrir à ce poste.
Mais s’il aura échappé au retour de la manivelle au ministre de la
santé, Ould Jalvoun quoi qu’héritant d’un ministère moins problématique,
s’en tire à bon compte. Son arrivée à ce département le ménagera des
visites dites impromptues du président Aziz et de la pression
quasi-quotidienne d’un département miné par les lobbies de tous ordres.
Ainsi Ould Jalvoun sauve sa peau et laisse à Dr Fatima Habib le soin de
dénouer les spirales des sensibilités parmi ses pairs.
Ministre de l'Education Nationale: Zakaria OULD DENNA
Issu de l’Adrar et ancien SG du ministère du développement rural,
Zakaria Ould Denna serait considéré comme un jeune cadre compétent. On
le présente comme un homme sérieux et plein de poigne pour ce
département.
Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique: Hbibi OULD HAME
Tout comme Zakaria Ould Denna, Hbibi OULD HAME, originaire du Hodh El
Gharbi ferait partie de ces cadres jeunes qui pourraient imprimer un
changement au département de l’ l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique. Il est actuellement président de la Commission
nationale des hydrocarbures.
Ministre de l'Emploi, de la Formation Professionnelle, des Technologies
de l'Information et de la Communication: Lala Mint Chriv
Elle est originaire du Gorgol. Présidente du parti du Sursaut des
jeunes, Lala Mint Chrif avait perdu son poste du fait d’une fronde à
l’intérieur de sa formation contre elle en personne. Les dernières
élections législatives et municipales lui ont permis de revenir sur la
scène. Son parti est considéré comme l’un des partis des jeunes qui ont
apporté de l’eau au moulin de la campagne du président Aziz. Elle
tiendrait dans ce retour une revanche sur ses ennemis. Mais elle fait
surtout figure de cette présence féminine dans le futur gouvernement.
Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports : Khira MINT CHEIKHANI,
Directrice de la Tvm et originaire de la région de l’Inchiri, Kihra
Mint Cheikhani devrait connaitre une nouvelle ascension à la tête du
ministère de Culture, de la Jeunesse et des Sports. Après une mission
plus ou moins bien accomplie à la tête de la Tvm, la jeune cadre de
l’Inchiri est censée apporter son grain de sel à la mobilisation des
secteurs de la jeunesse au président Aziz qui essaye d’imprimer le
slogan de la jeunesse à son nouveau mandat.
Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement: Sidi Mohamed OULD MAHAM
Fer de lance de l’aile civile du putsch contre l’ancien président Sidi
Ould Abdellahi, en 2008, Sidi Mohamed Ould Maham, région de l’Adrar, est
perçu comme l’entonnoir du président Aziz. Responsable de la délégation
au dialogue politique avec l’Opposition, cet ancien islamiste et
panarabiste convaincu à verser beaucoup dans son vin. Ses sorties
répétées pour défendre le régime lui confère une confiance du président
Aziz. Même si parfois on l’accuse d’une sorte d’ébriété verbale, le
porte-parole du gouvernement remplit bien sa mission.
Ministre des Affaires Sociales de l'Enfance et de la Famille : Hawa Tandia,
Née à Rosso, Hawa Tandia, comme tous les mauritaniens ne peut échapper
au prisme régional. Elle est donc considérée comme une représentante du
Guidimagha dans cet éventuel gouvernement. Ancien Ministre déléguée
auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération chargée
des Mauritaniens de l'Etranger, elle serait pressentie pour celui des
des Affaires Sociales de l'Enfance et de la Famille. Deux raisons
expliquerait ce changement d’abord parce qu’elle aurait été mise à
l’épreuve notamment en relation avec les événements parisiens de la
diaspora mauritanienne réclamant sa prise en compte dans le recensement.
Elle n’aurait pas entièrement donné satisfaction pour la simple raison
qu’à l’origine le Pouvoir politique s’était trompé d’infos sur l’origine
des mauritaniens demandeurs du recensement. Sa communauté dont une
grande frange est établie à l’étranger ne serait, en effet, pas la plus
nombreuse parmi les mauritaniens à réclamer son enrôlement. Deuxième
raison, elle est remplacée au même poste par une autre femme.
Ministre de l'Environnement et du Développement Durable : Mohamed OULD MOULAY ELY OULD DAAF,
Censé être du Tiris Zemmour, Ould Daaf, président de l’Autorité de
régulation de la zone franche de Nouadhibou devrait être appelé dans le
nouveau gouvernement. Sa nomination serait en fait bien plus liée à
l’arrivée à ce poste crucial pour l’avenir de la ZFN (zone franche de
Nouadhibou) de l’actuel ministre des affaires économiques et du
développement, Sidi Ould Tah. Ce dernier devrait être chargé, croit-on
savoir, de la mission de faire «décoller » le projet présidentiel dans
notre capitale économique.
Ministre Secrétaire Général du Gouvernement : Mohamed Barro
Président du parti du PUD, Mohamed Barro (Gorgol) serait parmi les
jeunes cadres appartenant à la Majorité présidentielle qui devrait être
cooptés. Son parti avait surpris lors des dernières élections
municipales et législatives en enregistrant un résultat au-delà des
pronostics.
Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères chargée
des Affaires Maghrébines et Africaines : Marieme MINT BOUBACAR,
Sœur de Sidi Mohamed Ould Babacar, elle est donc originaire du Brakna.
Jeune femme-cadre, vivant à l’ombre de son frère, plusieurs fois premier
Ministre, actuellement diplomate, elle serait emmenée à se frayer un
sentier politique avec cette nomination même si certains expliquent son
avènement au quota des portefeuilles ministériels en direction des
femmes.
Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires étrangères et de la
Coopération chargée des Mauritaniens de l'Etranger : Djinda Ball
Djinda BALL, jeune cadre émancipée et en étroite relation avec la
communauté mauritanienne établie à l’étranger serait une autre femme qui
devrait faire son apparition dans le futur gouvernement Hamada Ould
Meimou. Spécialiste en communication, elle est aussi perçue comme une
femme entreprenante.
Dans la logique de ce changement annoncé, on indiquerait que le
Directeur du Cabinet du Président ne serait autre que Lemrabott Sidi
Mahmoud OULD CHEKH AHMED (Hodh Echargui). On présente une telle
nomination comme pour combler la « perte » par le Hodh Charghi de la
primature, même si trois ministres au sein de cette équipe en
proviennent aussi. S’agissant de la zone franche de Nouadhibou, comme
indiqué précédemment, son levier sera confié à Sidi OULD TAH (Trarza)
alors que le commissaire aux Droits de l'Homme, à l'Action Humanitaire
et à la Société civile reviendrait à Ahmed Salem OULD MERZOUG (Assaba),
ancien Haut-Commissaire de l’Omvs. L’ancien ministre des finances,
Thiam Djombar (Brakna) irait comme gouverneur de la BCM et Brahim Ould
M’Bareck (Tagant), ministre du développement rural, atterrirait au Csa.
Enfin on annonce Smail Ould Bodde Ould Cheikh Sidiya (Trarza), actuel
ministre, à la tête de la Snim pendant que Mohamed Ould R’Zeizim (Hodh
El Gharbi) se chargera lui du gouvernail du parti au pouvoir (UPR).
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