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jeudi 31 juillet 2014

Futur Gouvernement : Entre changement et partage de pouvoir !

A la veille de l’investiture du président Mohamed Ould Abdelaziz pour son second mandat, les supputations vont bon train sur le nom du premier Ministre qu’il chargera de diriger l’action du gouvernement et de la composition de son cabinet. Si les avis sont d’accords que le premier Ministre sortant, Docteur Moulaye Ould Mohamed Laghdaf a fait «son temps», l’idée répandue est que le président Aziz devrait inaugurer son dernier mandat par la mise en place d’un nouveau gouvernement fait d’un subtil dosage régional et ethnique.
Dans ce futur gouvernement- dit-on- le président Aziz tout en conservant ses « jokers» devrait remodeler grandement la composition du futur gouvernement. Bien plus donc que l’investiture elle-même pour laquelle plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernements étrangers ont été invités, c’est donc la formation du Gouvernement qui continue d’intéresser les mauritaniens. Aussi, des noms reviennent avec insistance pour expliquer des velléités « de rajeunissement » de la classe politique et surtout de tentatives pour «donner espoir » aux mauritaniens après les soubresauts sociopolitiques et économiques survenus  ces derniers temps. Et même si personne ne veut parier sur la longévité d’un tel gouvernement, en prévision d’une éventuelle ouverture politique, avec l’organisation d’élections législatives anticipées afin d’associer l’Opposition, pour une frange de cette opinion, cette présentation de «redistribution de cartes » (PM du Hodh El Gharbi) aurait tout au moins le mérite de sortir les populations d’une bulle politique jusqu’ici asphyxiante. Elle s’inscrirait aussi dans la volonté de contenir la montée d’une contestation interne au Pouvoir lui-même quant à l’efficacité du cabinet sortant d’autant que la prochaine législature s’annonce plus difficile encore avec la chute attendue des rentes minières pour l’économie nationale.
La mise en place d’un nouveau gouvernement, avec son impact sur l’architecture de l’establishment politique local, concernerait au moins 35 postes importants avec en sourdine une répartition « calculée » des postes à pourvoir. Elle s’arrimerait aussi au maintien du partage d’influence au sommet de l’échiquier politique du pays. Avec une prédominance masculine (28) souvent des hommes jeunes (15) mais qui seraient pour la plupart des technocrates. Cet éventuel gouvernement réserverait également un quota de 7 portefeuilles ministériels à la gente féminine et assurerait une représentation régionale plus équilibrée avec en moyenne 3 portefeuilles par région.
Enfin, il faut noter que le premier Ministre, donné évincé, ainsi que certaines personnalités qui lui gravitent autour comme le président de l’Union pour la République, Izidbih, devraient être repêchés à la faveur de nominations à des emplois discrétionnaires pour s’assurer de la continuité de leur soutien «inconditionnel et indéfectible».

Premier Ministre : Hamada OULD MEIMOU
Natif du Hodh Echargui-Hodh Elgharbi, Hamada Ould Meimou, est un ancien ministre-député, il fut également  ambassadeur de la Mauritanie au Koweit. Candidat malheureux indépendant en à l’élection présidentielle du 18 juillet 2009, Hamada Ould Meimou cultive la discrétion. Pour ceux qui le côtoient, l’homme est « aimable » mais c’est aussi compter sur son tempérament «d’homme de l’Est». Malgré ses compétences et son expérience, Hamada Ould Meimou n’aura pas le droit à l’erreur pour avoir ravi un poste sur « mesure » pour le Hodh Charghi où il a de solides attaches et amitiés personnelles. Il reste un fusible qui pourrait sauter à la moindre incartade économique ou politique.

Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République: Sidi OULD SALEM.
Directeur de la Socogim, pressenti par une certaine opinion comme premier Ministre de l’ère post-électorale, ce ressortissant du Tiris Zemmour devrait ronger son frein. Transfuge de «taille» du RFD, ancien ministre sous la première transition, Sidi Ould Salem avait été choisi à la dernière minute par le président Aziz, comme responsable de sa campagne électorale au moment où celle-ci battait de l’aile. Sidi Ould Salem continuerait donc de gravir les échelons  donnant même l’impression de brûler des étapes. Mais apparemment ses relations de proximité avec le président Aziz expliqueraient cette confiance à un ex-opposant rebelle. Outre ses qualités politiques, Sidi Ould Salem serait doté de bonne capacité de gestion.

Ministre de la justice : Sidi OULD ZEINE.
Ce tangatois remplierait à son poste. Il serait sauvé par l’impression de réformer la Justice. Un sursit qui s’expliquerait par la confiance du président Aziz.

Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération : Ahmed Ould TEGUEDI.
Promu à la tête du département vitrine du pays à l’extérieur, Ahmed Ould Taguedi, outre le fait d’être un pure produit du MAEC, avait servi, sous Taya, comme ambassadeur auprès de l’Etat hébreux. A ce titre probablement, il rassure les occidentaux même s’il faut bien reconnaitre qu’en l’état actuel des massacres perpétrés à Gaza, ce passé « diplomatique» sied bien à la condamnation du bout des lèvres par le Pouvoir du génocide de Tsahal dans la bande de Gaza.

Ministre de la Défense Nationale: Slama OULD ABDELLAHI.
Député d’une grande verve pro-Aziz, Slama Ould Abdellahi issu de l’Assaba entretiendrait des relations poussées avec le président Aziz et son sérail. Issu d’une région devenue par la poussée islamiste et la notoriété deMoustapha Limam Chaafi une région frondeuse, Slama Ould Abdellahi hérite d’un cadeau empoisonné et d’une mission délicate surtout avec l’éviction supposée du premier Ministre, Docteur Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.

Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation: Abderrahmane OULD KHATRI
 Actuellement Wali du Tiris Zemmour, il est issu du Hodh Echargui. Nommé pour contrer l’opposition de sa sœur Toutou Mint Khattry ministre sous Sidi  Ould Cheikh Ould Abdellahi, renversé par coup d’Etat en 2008 par l’actuel président Aziz.

Ministre des Affaires Economiques et du Développement: Naha MINT MEKNASS
Native de Dakhlet Nouadhibou et président de l’UDP, Naha Mint Moknass actuelle ministre du Commerce de l’artisanat et du tourisme, fut aussi ministre des affaires étrangères et ministre secrétaire général de la présidence. Son rôle dans la nouvelle mouture où elle succéderait à Sidi Ould Tah est de convaincre les donateurs à mettre la main à la poche. Une tête bien faite, Naha Mint Mouknass a aussi fait son chemin dans les coulisses internationales où elle a de solides attaches.

Ministre des Affaires Islamiques et de l'Enseignement Originel: OULD NINI
Issu du Trarza, Ould Nini reviendrait à son poste. Son engagement politique personnel et son « animosité » avec Tawassoul justifierait son maintien aux yeux du Pouvoir qui aurait les islamistes dans ses visières depuis les dernières élections législatives et municipales et très certainement depuis les massacres d’Israêl contre les populations de Gaza et le Hamas.

Ministre des finances : Mokhtar OULD DIAY
Cadre du Brakna, actuellement DG des impôts, Mokhtar Ould Diay a brillé par son abus dans l’instrumentalisation de la puissante arme des impôts. Il  a servi, sans état d’âme, ni conscience professionnelle réelle, des objectifs inavouables. Très discret sur sa fortune réalisée au prix d’une surimposition des ménages (70% de l’impôt indirect est supporté par les consommateurs) et des entreprises privées pour laquelle il est gratifié, c’est un véritable loup qui pourrait ainsi devenir ministre des finances pour continuer son œuvre de «destruction» de l’initiative privée dans le pays. Même s’il continuera de garder un œil sur les impôts les usagers ne le regrettent certainement pas.  


Ministre du pétrole, de l'Energie et des Mines : Mohamed Salem OULD BECHIR
Il est de la région du Hodh Elgharbi, ancien directeur général de la Somelec où il a traîné une mauvaise réputation, il reste tout de même l’un des « jokers » du président Aziz. Indéboulonnable malgré les scandales de sa gestion et véritable artisan de l’affaire Wartsila, Ould Béchir dont la gestion a toujours été épinglée par les contrôleurs semble protégé par le président Aziz. Les mauvaises langues prétendent d’ailleurs que Ould Béchir roulerait dans certaines affaires pour le président Aziz. Son éventuelle nomination au ministre du pétrole, de l’énergie et des mines ne dérogerait pas à cette règle ou des fonds comme ceux de l’environnement sont lorgnés par tous les prédateurs de la République.


Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration: Youssef Diagana,
Yussouf Diagana est originaire du Guidimagha. Il lui incomberait dans cette mission la gestion des ressources humaines de l’Etat à un moment où beaucoup de fonctionnaires vont aller à la retraite alors que les deux secteurs les plus lourds restent ceux de l’éducation et de la santé. Mais il serait d’abord nommé à ce poste pour les besoins du dosage ethnique et régional.


Ministre de la Santé : Dr Fatima Habib.
Elle est originaire de la région du Tagant. Elle a fait son entrée au gouvernement récemment comme Ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'Aménagement du Territoire. Docteur en Médecine générale, Dr Fatima Habib a servi sur le terrain comme médecin et formateur dans plusieurs régions. On attribue sa permutation au portefeuille de la santé au souci de trouver un cadre du sérail de la santé pour secouer ce grand mamouth qui malgré les tentatives de Ould Jalvoun oppose encore beaucoup de résistance à l’efficacité.


Ministre des Pêches et de l'Economie Maritime: Sidi Mohamed OULD MOHAMED RADHI
Issu de la cheferie traditionnelle, il est originaire de l’Assaba. Il est actuellement député. Comme Slama Ould Abdellahi, Ould Mohamed Radhi devrait jouer un rôle politique dans cette région. Le ministère des pêches et de l’économie maritime grand employeur des ressortissants de l’Assaba devrait être utilisé pour l’y aider.


Ministre du Commerce, de l'Industrie, de l'Artisanat et du Tourisme: Abdellahi OULD MINIH
Abdellahi OULD MINIH ancien maire de Nouadhibou, Abdellahi Ould Minih était à l’Opposition au lendemain de l’élection du président Sidioca. Il vient de regagner la majorité et donc de changer de camp. Ce serait le premier cadeau prévu pour l’homme politique et homme d’affaires de Boutilimit.


Ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire : Ahmed Ould DIE
 Ancien de l’agence d’accès universel des services de base,  Ahmed OULD DIE, fils de notabilité du Tagant, récemment propulsé secrétaire général du MAED devrait continuer son ascension. Il est pressenti à ce ministère et aura la lourde mission de le réactiver.


Ministre du Développement Rural : Diallo Amadou BATHIA
Ancien conseiller principal à la présidence et ancien conseiller économique à la Primature, : Diallo Amadou BATHIA  originaire de la région du Gorgol serait pressenti au poste de ministre du développement rural. Née dans la vallée, Diallo Amadou Bathia, est présenté comme un cadre efficace et «effacé à la limite de la timidité ». Deux superlatifs dont il devrait se départir pour gérer le ministère du développement rural comme semble le faire valoir la rumeur.  


Ministre de l'Equipement et des Transports: Ahmed Zeidane OULD MOHAMED MAHMOUD
 Ahmed Zeidane OULD MOHAMED MAHMOUD, Hodh Elgharbi, cousin du général Gazwani et directeur de l’hydrologie et des barrages, est l’homme du président Aziz à Boutilimitt. Chargé de sa campagne présidentielle en 2008 et 2014, il est parvenu à créer la surprise non seulement en contribuant au succès du président mais aussi a enregistré le plus fort taux de participation à l’échelle nationale. Outre son engagement politique, il est aussi l’artisan principal du montage du projet de l’Aftout Charghi.


Ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement: Ould Jalvoun
Ancien ministre de la santé, Ould Jalvoun devrait atterrir à ce poste. Mais s’il aura échappé au retour de la manivelle au ministre de la santé, Ould Jalvoun quoi qu’héritant d’un ministère moins problématique, s’en tire à bon compte. Son arrivée à ce département le ménagera des visites dites impromptues du président Aziz et de la pression quasi-quotidienne d’un département miné par les lobbies de tous ordres. Ainsi Ould Jalvoun sauve sa peau et laisse à Dr Fatima Habib le soin de dénouer les spirales des sensibilités parmi ses pairs.


Ministre de l'Education Nationale: Zakaria OULD DENNA
Issu de l’Adrar et ancien SG du ministère du développement rural, Zakaria Ould Denna serait considéré comme un jeune cadre compétent. On le présente comme un homme sérieux et plein de poigne pour ce département.


Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique: Hbibi OULD HAME
Tout comme Zakaria Ould Denna, Hbibi OULD HAME, originaire du Hodh El Gharbi ferait partie de ces cadres jeunes qui pourraient imprimer un changement au département de l’ l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Il est actuellement président  de la Commission nationale des hydrocarbures.


Ministre de l'Emploi, de la Formation Professionnelle, des Technologies de l'Information et de la Communication:  Lala Mint Chriv
Elle est originaire du Gorgol. Présidente du parti du Sursaut des jeunes, Lala Mint Chrif avait perdu son poste du fait d’une fronde à l’intérieur de sa formation contre elle en personne. Les dernières élections législatives et municipales lui ont permis de revenir sur la scène. Son parti est considéré comme l’un des partis des jeunes qui ont apporté de l’eau au moulin de la campagne du président Aziz. Elle tiendrait dans ce retour une revanche sur ses ennemis. Mais elle fait surtout figure de cette présence féminine dans le futur gouvernement.


Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports  : Khira MINT CHEIKHANI,
Directrice de la Tvm et originaire de la région de l’Inchiri, Kihra Mint Cheikhani devrait connaitre une nouvelle ascension à la tête du ministère de Culture, de la Jeunesse et des Sports. Après une mission plus ou moins bien accomplie à la tête de la Tvm, la jeune cadre de l’Inchiri est censée apporter son grain de sel à la mobilisation des secteurs de la jeunesse au président Aziz qui essaye d’imprimer  le slogan de la jeunesse à son nouveau mandat.


Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement: Sidi Mohamed OULD MAHAM
Fer de lance de l’aile civile du putsch contre l’ancien président Sidi Ould Abdellahi, en 2008, Sidi Mohamed Ould Maham, région de l’Adrar, est perçu comme l’entonnoir du président Aziz. Responsable de la délégation au dialogue politique avec l’Opposition, cet ancien islamiste et panarabiste convaincu à verser beaucoup dans son vin. Ses sorties répétées pour défendre le régime lui confère une confiance du président Aziz. Même si parfois on l’accuse d’une sorte d’ébriété verbale, le porte-parole du gouvernement remplit bien sa mission.


Ministre des Affaires Sociales de l'Enfance et de la Famille : Hawa Tandia,
Née à Rosso, Hawa Tandia, comme tous les mauritaniens ne peut échapper au prisme régional. Elle est donc considérée comme une représentante du Guidimagha dans cet éventuel gouvernement. Ancien Ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération chargée des Mauritaniens de l'Etranger, elle serait pressentie pour celui des des Affaires Sociales de l'Enfance et de la Famille. Deux raisons expliquerait ce changement d’abord parce qu’elle aurait été mise à l’épreuve notamment en relation avec les événements parisiens de la diaspora mauritanienne réclamant sa prise en compte dans le recensement. Elle n’aurait pas entièrement donné satisfaction pour la simple raison qu’à l’origine le Pouvoir politique s’était trompé d’infos sur l’origine des mauritaniens demandeurs du recensement.  Sa communauté dont une grande frange est établie à l’étranger ne serait, en effet, pas la plus nombreuse parmi les mauritaniens à réclamer son enrôlement. Deuxième raison, elle est remplacée au même poste par une autre femme.


Ministre de l'Environnement et du Développement Durable : Mohamed OULD MOULAY ELY OULD DAAF,
Censé être du Tiris Zemmour, Ould Daaf, président de l’Autorité de régulation de la zone franche de Nouadhibou devrait être appelé dans le nouveau gouvernement. Sa nomination serait en fait bien plus liée à l’arrivée à ce poste crucial pour l’avenir de la ZFN (zone franche de Nouadhibou) de l’actuel ministre des affaires économiques et du développement, Sidi Ould Tah. Ce dernier devrait être chargé, croit-on savoir, de la mission de faire «décoller » le projet présidentiel dans notre capitale économique.


Ministre Secrétaire Général du Gouvernement : Mohamed Barro
Président du parti du PUD, Mohamed Barro (Gorgol) serait parmi les jeunes cadres appartenant à la Majorité présidentielle qui devrait être cooptés. Son parti avait surpris lors des dernières élections municipales et législatives en enregistrant un résultat au-delà des pronostics.

Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères chargée des Affaires Maghrébines et Africaines : Marieme MINT BOUBACAR,
Sœur de Sidi Mohamed Ould Babacar, elle est donc originaire du Brakna. Jeune femme-cadre, vivant à l’ombre de son frère, plusieurs fois premier Ministre, actuellement diplomate, elle serait emmenée à se frayer un sentier politique avec cette nomination même si certains expliquent son avènement au quota des portefeuilles ministériels en direction des femmes.


Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération chargée des Mauritaniens de l'Etranger : Djinda Ball
Djinda BALL, jeune cadre émancipée et en étroite relation avec la communauté mauritanienne établie à l’étranger serait une autre femme qui devrait faire son apparition dans le futur gouvernement Hamada Ould Meimou. Spécialiste en communication, elle est aussi perçue comme une femme entreprenante.

Dans la logique de ce changement annoncé, on indiquerait que le Directeur du Cabinet du Président ne serait autre que Lemrabott Sidi Mahmoud OULD CHEKH AHMED (Hodh Echargui). On présente une telle nomination comme pour combler la « perte » par le Hodh Charghi de la primature, même si trois ministres au sein de cette équipe en proviennent aussi.  S’agissant de la zone franche de Nouadhibou, comme indiqué précédemment, son levier sera confié à Sidi OULD TAH (Trarza) alors que le commissaire aux Droits de l'Homme, à l'Action Humanitaire et à la Société civile reviendrait à  Ahmed Salem OULD MERZOUG (Assaba), ancien Haut-Commissaire de l’Omvs. L’ancien ministre des finances, Thiam Djombar (Brakna) irait comme gouverneur de la BCM et Brahim Ould M’Bareck (Tagant), ministre du développement rural, atterrirait au Csa. Enfin on annonce Smail Ould Bodde Ould Cheikh Sidiya (Trarza), actuel ministre, à la tête de la Snim pendant que Mohamed Ould R’Zeizim (Hodh El Gharbi) se chargera lui du gouvernail du parti au pouvoir (UPR).
 

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