« Il a su œuvrer à la promotion de
l’institution judiciaire et incarner une justice innovante. Il a mis à
profit ses grandes valeurs éthiques et morales pour promouvoir le sens
de la mission du magistrat dans un souci d’ouverture », poursuit le
ministre qui présente ses condoléances sincères à sa famille et à ses
proches.
Moussa Bagayoko était né en 1957 à Dossola
(Kéléya) dans le cercle de Bougouni. Il fit ses études primaires à
Kangaré avant de passer le Diplôme d’études fondamentales à Koutiala. Il
passe son Bac au lycée de Badalabougou à Bamako avant d’entrer à
l’Ecole normale d’administration (Section sciences juridiques). Il en
sort en 1983 et passe directement au concours d’entrée à la
magistrature. Il commence comme juge d’instruction à Sikasso où il
avait effectué son stage. Mais c’est la fonction de procureur qui
guidera le reste de sa carrière. On le retrouve successivement à Koro, à
Barouéli comme juge de paix à compétence étendue, puis à Gao en qualité
de procureur de la République. Il revient ensuite à Mopti comme avocat
général à la Cour d’appel. De Mopti, il est muté à Bamako en tant que
avocat général à la Cour d’appel. Son dernier poste a été celui de
Procureur général à Kayes.
Membre fondateur de l’Association malienne des
procureurs et poursuivants, Moussa Bagayoko a été admis à l’Association
internationale des procureurs et poursuivants et à l’Association
internationale des procureurs et poursuivants francophones. « Il avait
le métier de procureur dans l’âme. Déjà à l’école, on l’appelait
monsieur le procureur », témoigne son intime ami et promotionnaire
Mohamed Chérif Koné, avocat général à la Cour suprême qui salue en
Moussa Bagayoko, un homme totalement dévoué à la tâche, honnête et
rigoureux.
La Nation reconnaissante a élevé le défunt au
grade d’Officier de l’Ordre national du Mali. Dormez en paix « monsieur
le procureur » !
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