Après l'ouverture du cadre de concertation, des participants ont confirmé des tiraillements entre le ministre Alhassane Condé de l'administration du territoire et les représentants de la commission électorale nationale indépendante (CENI), a-t-on appris jeudi dans les couloirs du palais du peuple.
Selon un premier participant, tout serait parti de la représentativité, quand le ministre Alhassane Condé aurait demandé aux partis de demander leur délégué à la CENI. Aussitôt, la CENI a répliqué en disant qu'à partir du moment où les commissaires ont prêté serment, ils ne dépendent d'aucun parti.
Mais selon un autre participant, tout est parti après l'intervention du ministre de la justice. "Dès qu'il a lu le courrier de l'opposition, Aboubacar Sylla a apporté des précisions. Le ministre Alhassane Condé est intervenu lui aussi pour charger la CENI sur l'application des accords du 3 Juillet. EN réponse, la CENI a répliqué pour demander des rectifications".
Pour éviter des chaudes empoignades, le modérateur a tapé du poing sur la table. "Il a retiré la parole à la CENI. L'opposition a accusé la CENI de travailler en solo avant de demander l'implication de la communauté internationale. Mais le ministre de la justice a demandé de se passer de la communauté internationale jusqu'à ce qu'il y ait un blocage majeur insurmontable".
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