- Le gouvernement envisage de faire du Sénégal une plateforme de premier plan pour le développement de la finance islamique dans l'Union monétaire ouest-africaine (UMOA), à travers le projet ‘’Sukuk’’, a soutenu, mercredi à Dakar, Mouhamadou Makhtar Cissé, ministre délégué du Budget.
Le Sukuk ‘’Etat du Sénégal 6,25% 2014-2018’’ est un fonds commun de titrisation de créances (FCTC) en cours de création, à l’initiative conjointe de la société BOAD titrisation et de la Banque islamique du Sénégal (BIS).
L’objectif du fonds est de mobiliser pour l’Etat du Sénégal un montant de 100 milliards de FCFA auprès des investisseurs désireux d’acquérir des titres compatibles avec les principes de la finance islamique.
Le FCTC devra acquérir auprès de l’Etat l’usufruit sur trois ensembles immobiliers, pour un prix de cent milliards de francs CFA lequel sera financé au moyen des fonds levés auprès des investisseurs dans le cadre de la souscription aux parts.
‘’Ce projet est d’une importance pour le gouvernement, compte tenu de son engagement à faire du Sénégal une plateforme de premier plan pour le développement de la finance islamique en Afrique subsaharienne et particulièrement dans l’Union monétaire ouest africaine (UMOA)’’, a-t-il dit.
Mouhamadou Makhtar Cissé, qui présidait la cérémonie de lancement de l’emprunt obligataire Sukuk de l’Etat du Sénégal, a estimé que ‘’la spécificité de la finance islamique et l’absence d’une réglementation propre ont fait que le montage du projet a demandé plus de temps que celui d’un emprunt obligataire classique’’.
‘’Il était nécessaire de mettre en place une structure capable de réconcilier la législation et la réglementation en vigueur avec les exigences de la finance islamique. L’Etat du Sénégal est garant du remboursement du Sukuk’’, a-t-il précisé.
Pour M. Cissé, ‘’le lancement de cet emprunt obligataire Sukuk marque un tournant important pour le développement de la finance islamique dans le marché des capitaux de l’UMOA. Il permet aux banques et institutions financières islamiques de pouvoir améliorer leur liquidité par l’accès au refinancement’’.
Il a invité ‘’les personnes physiques et morales des pays membres de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) ainsi que les investisseurs institutionnels régionaux et internationaux, à soutenir cette initiative et à souscrire massivement de façon significative à cet emprunt obligataire du Sukuk dont le montant est de 100 milliards de FCFA’’.
Il a par ailleurs souligné que ‘’cet emprunt est lancé avec 50% de souscriptions fermes''.
''Les investisseurs intéressés sont invités à se rapprocher des arrangeurs et des chefs de file du syndicat de placement avant la clôture des souscriptions le 18 juillet 2014’’, a affirmé M. Cissé.
L’objectif du fonds est de mobiliser pour l’Etat du Sénégal un montant de 100 milliards de FCFA auprès des investisseurs désireux d’acquérir des titres compatibles avec les principes de la finance islamique.
Le FCTC devra acquérir auprès de l’Etat l’usufruit sur trois ensembles immobiliers, pour un prix de cent milliards de francs CFA lequel sera financé au moyen des fonds levés auprès des investisseurs dans le cadre de la souscription aux parts.
‘’Ce projet est d’une importance pour le gouvernement, compte tenu de son engagement à faire du Sénégal une plateforme de premier plan pour le développement de la finance islamique en Afrique subsaharienne et particulièrement dans l’Union monétaire ouest africaine (UMOA)’’, a-t-il dit.
Mouhamadou Makhtar Cissé, qui présidait la cérémonie de lancement de l’emprunt obligataire Sukuk de l’Etat du Sénégal, a estimé que ‘’la spécificité de la finance islamique et l’absence d’une réglementation propre ont fait que le montage du projet a demandé plus de temps que celui d’un emprunt obligataire classique’’.
‘’Il était nécessaire de mettre en place une structure capable de réconcilier la législation et la réglementation en vigueur avec les exigences de la finance islamique. L’Etat du Sénégal est garant du remboursement du Sukuk’’, a-t-il précisé.
Pour M. Cissé, ‘’le lancement de cet emprunt obligataire Sukuk marque un tournant important pour le développement de la finance islamique dans le marché des capitaux de l’UMOA. Il permet aux banques et institutions financières islamiques de pouvoir améliorer leur liquidité par l’accès au refinancement’’.
Il a invité ‘’les personnes physiques et morales des pays membres de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) ainsi que les investisseurs institutionnels régionaux et internationaux, à soutenir cette initiative et à souscrire massivement de façon significative à cet emprunt obligataire du Sukuk dont le montant est de 100 milliards de FCFA’’.
Il a par ailleurs souligné que ‘’cet emprunt est lancé avec 50% de souscriptions fermes''.
''Les investisseurs intéressés sont invités à se rapprocher des arrangeurs et des chefs de file du syndicat de placement avant la clôture des souscriptions le 18 juillet 2014’’, a affirmé M. Cissé.
FD/AD
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