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jeudi 26 juin 2014

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Cet offre, qui concerne les cancers du sein et du col de l'utérus, du diabète et de l'hypertension artérielle, a été lancée le 23 juin au stade Franco-Anselmi de la ville océane, par la présidente de l'association SOS Femme Elikia, Annie Ndénguet, devant plusieurs personnalités dont la directrice de la Santé familiale, Yolande Voumbo
Dans son discours, Annie Ndénguet a remercié ses partenaires locaux et étrangers qui l'ont soutenue dans la réalisation de cette campagne de dépistage gratuit des cancers du sein et du col de l'utérus, du diabète et de l'hypertension artérielle. Cette campagne intervient après celles organisées en 2010 et 2013 à Brazzaville, spécialement sur le dépistage du cancer du col de l'utérus.
Cette activité s'inscrit dans le cadre des missions de l'association SOS Femme Elikia créée en 1997 dans la volonté d'accompagner la femme en général, et celle du Congo en particulier, dans l'amélioration tant soit peut de son statut multiforme, afin de lui donner la place qu'elle mérite pleinement dans la société. Annie Ndénguet a également rappelé quelques actions humanitaires et sociales réalisées par son association dans les départements de la Cuvette, des Plateaux, de Pointe-Noire et du Kouilou, dans l'organisation des séminaires de formation, de sensibilisation et des dons de matériel médical et vêtements.
Notons que cette campagne est réalisée par six médecins et infirmiers de l'association Solidarité médicale sans frontières, notamment Philippe Levisse, spécialiste en médecine générale et enseignant à la faculté de médecine de Lille, le Dr Gaëtan Sereve, médecin généraliste, Guillaume Vinck, infirmier, Preiss Maron, interne en médecine générale 9e année, le Pr Musthapha Boutahar, médecin général, et Leila Serkooh, Dr en médecine générale.
À cet effet, la présidente de l'association a lancé un appel à la population de la ville océane et surtout les femmes, pour venir profiter de cette offre. « Je demande à toute la population de Pointe-Noire et du Kouilou, jeunes et moins jeunes, de venir profiter de cette campagne de dépistage gratuit organisée par notre association », a-t-elle indiqué avant de remercier tous les membres bénévoles de son association dont l'engagement, l'esprit de solidarité et de groupe à la cause humanitaire leur permet de hisser chaque jour très haut l'étendard de l'association.
Le soutien du maire de Pointe-Noire, Roland Bouiti-Viaudo, et du directeur départemental de la santé, Jean-Pierre Michel Ndzondault Prenant la parole, le maire de Pointe-Noire, Roland Bouiti-Viaudo, a félicité la présidente de SOS Femme Elikia qui a choisi sa commune pour venir assister les mamans, femmes et jeunes filles en leur donnant l'occasion de se faire une idée sur ces pathologies. « Ces pathologies précitées attirent notre attention car mieux vaut prévenir que guérir. Cette action ne peut que nous réjouir et c'est ce qui justifie notre présence. Nous sommes ici pour soutenir Annie Ndenguet et l'encourager à poursuivre l'action dans tous les département », a souligné le maire.
De son côté, la directrice de la Santé familiale, Yolande Voumbo, a soutenu l'action de l'association qui s'inscrit dans la droite ligne du plan national de lutte contre le cancer. « La situation de la santé de la femme constitue une grande préoccupation dans notre pays. D'après les statistiques au Congo on enregistre 426 décès pour 100.000 naissances et parmi les causes de cette mortalité maternelle élevée figurent les cancers gynécologiques dont le cancer du col de l'utérus et le cancer des mamelles », a-t-elle précisé, avant d'ajouter : « Je remercie par cette occasion toutes les ONG qui accompagnent le ministère de la Santé dans la réalisation de ce genre d'activité et particulièrement l'association Femme Elikia dont c'est la deuxième activité de ce genre dans notre pays. » Yolande Voumbo n'a pas manqué de féliciter Annie Ndenguet au nom du ministère.
Pour terminer, Yolande Voumbo a lancé un appel vibrant à toute la population ponténégrine pour profiter de cette offre. « Le cancer peut être guéri lorsqu'il est dépisté à temps. Nous avons la mission de sensibiliser un plus grand nombre de femmes en âge de procréer pour qu'elles se fassent dépister, et par la suite elles pourront être prises en charge. » Devant la directrice de l'hôpital général Adolphe Sicé, Sodinie Kinzonzi, Yolande Voumbo a rappelé l'importance de bien suivre les patientes qui seront orientées vers leurs hôpitaux pour que ces dernières ne se sentent pas abandonnées. « L'association vient en appui à notre action et nous voulons que cette action réussisse », a-t-elle martelé.

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