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jeudi 29 mai 2014

MALI :Le général Mahamane Touré, Chef d’Etat-major des armées, démissionne

Selon certaines sources le chef d’Etat-major des armées legénéral Mahamane Touré a démissionné, après avoir déposé sa lettre de démission auprès du président de la République, chef suprême des armées, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Kéita.


Le président de la république, chef de l’Etat SEM Ibrahim Boubacar Kéita a entériné  cette démission après celle de Soumeylou Boubeye Maiga ex-ministre de la défense et des anciens combattants qui ne cesse d’alimenter les causeries dans les grins et les salons  feutrés.


La démission de Mahamane Touré deux jours après celle de M. Boubèye Maïga survient après la lourde défaite le 21 mai de l’armée malienne face à des groupes armés rebelles, dont le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg), à Kidal, dans le nord-est du Mali.

Cette offensive ratée sur Kidal avait suivi de premiers affrontements entre des soldats maliens et ces mêmes groupes armés à l’occasion de la visite dans cette ville du Premier ministre malien Moussa Mara le 17 mai.

Dimanche soir, Soumeylou Boubèye Maïga avait indiqué que les forces maliennes avaient enregistré dans leurs rangs « une cinquantaine de morts » et « 48 blessés » lors de ces combats.

Il avait précédemment reconnu que des soldats avaient été faits prisonniers par les combattants rebelles, mais moins que ce que revendiquent ces groupes.

Le MNLA avait indiqué la semaine dernière que 40 soldats maliens avaient été tués, 50 faits blessés et 70 prisonniers depuis le début des hostilités le 17 mai.

Le gouvernement malien et les groupes armés du Nord ont signé le 23 mai un accord de cessez-le-feu à la faveur d’une médiation conduite par le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, présient en exercice de l’Union africaine (UA).

En plus de la cessation des hostilités qui est effective depuis l’accord, ce dernier prévoit « la libération des prisonniers dans les meilleurs délais » et « la mise en place d’une commission internationale d’enquête ».


Nous y reviendrons…

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