Le Premier ministre bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo.
Le Premier ministre bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a formé son gouvernement, qui devait prêter serment mardi, près d'un mois après sa nomination par le président José Mario Vaz pour sortir le pays d'une longue crise politique.
La nouvelle équipe gouvernementale est formée de 37 membres (24 ministres et 13 secrétaires d'Etat), dont quatre femmes, selon le décret présidentiel.
Elle devait prêter serment mardi à la mi-journée.
La Guinée-Bissau traverse des turbulences politiques depuis la destitution en août 2015 par le président Vaz de son Premier ministre Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), auquel tous deux appartiennent.
La plupart des membres du gouvernement de Baciro Dja, limogé le 14 novembre et remplacé le 18 par Umaro Sissoco Embalo, ont été reconduits.
C'est le cas des ministres de l'Intérieur, Botché Candé, jugé proche du président Vaz, et de la Défense, Eduardo Costa Sanha.
Le ministre des Affaires étrangères, Jorge Malu, un responsable du Parti de la rénovation sociale (PRS), première formation de l'opposition, fait partie des nouveaux nommés.
Trois dissidents du PAIGC figurent également dans l'équipe. Deux petites formations ont reçu les portefeuilles du Commerce et du Tourisme.
Les Finances sont confiées à Joao Alage Mamadu Fadia, actuellement directeur du bureau local de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao).
Le PAIGC, qui contestait M. Dja depuis sa nomination en juin, a également rejeté en novembre le choix de M. Embalo pour lui succéder, accusant M. Vaz d'avoir "rendu nul et non avenu l'accord de Conakry et opté pour la poursuite de la crise".
L'accord signé le 14 octobre à Conakry sous l'égide du chef de l'Etat guinéen Alpha Condé, dans le cadre d'une médiation de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), prévoyait une "procédure consensuelle" pour choisir un Premier ministre "ayant la confiance du président" devant rester en place jusqu'aux élections législatives de 2018.
Le président de l'Assemblée nationale, Cipriano Cassama, avait en revanche assuré que le Parlement fournirait l'appui nécessaire au nouveau gouvernement.
Selon la Constitution, le choix du Premier ministre revient au parti majoritaire.
Or, le PAIGC ayant perdu sa majorité absolue de 57 sièges sur 102 à la suite de la fronde de 15 députés, M. Vaz veut s'appuyer sur une majorité alternative, constituée des 41 députés du PRS, deuxième formation du pays, et des 15 frondeurs.
La nouvelle équipe gouvernementale est formée de 37 membres (24 ministres et 13 secrétaires d'Etat), dont quatre femmes, selon le décret présidentiel.
Elle devait prêter serment mardi à la mi-journée.
La Guinée-Bissau traverse des turbulences politiques depuis la destitution en août 2015 par le président Vaz de son Premier ministre Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), auquel tous deux appartiennent.
La plupart des membres du gouvernement de Baciro Dja, limogé le 14 novembre et remplacé le 18 par Umaro Sissoco Embalo, ont été reconduits.
C'est le cas des ministres de l'Intérieur, Botché Candé, jugé proche du président Vaz, et de la Défense, Eduardo Costa Sanha.
Le ministre des Affaires étrangères, Jorge Malu, un responsable du Parti de la rénovation sociale (PRS), première formation de l'opposition, fait partie des nouveaux nommés.
Trois dissidents du PAIGC figurent également dans l'équipe. Deux petites formations ont reçu les portefeuilles du Commerce et du Tourisme.
Les Finances sont confiées à Joao Alage Mamadu Fadia, actuellement directeur du bureau local de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao).
Le PAIGC, qui contestait M. Dja depuis sa nomination en juin, a également rejeté en novembre le choix de M. Embalo pour lui succéder, accusant M. Vaz d'avoir "rendu nul et non avenu l'accord de Conakry et opté pour la poursuite de la crise".
L'accord signé le 14 octobre à Conakry sous l'égide du chef de l'Etat guinéen Alpha Condé, dans le cadre d'une médiation de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), prévoyait une "procédure consensuelle" pour choisir un Premier ministre "ayant la confiance du président" devant rester en place jusqu'aux élections législatives de 2018.
Le président de l'Assemblée nationale, Cipriano Cassama, avait en revanche assuré que le Parlement fournirait l'appui nécessaire au nouveau gouvernement.
Selon la Constitution, le choix du Premier ministre revient au parti majoritaire.
Or, le PAIGC ayant perdu sa majorité absolue de 57 sièges sur 102 à la suite de la fronde de 15 députés, M. Vaz veut s'appuyer sur une majorité alternative, constituée des 41 députés du PRS, deuxième formation du pays, et des 15 frondeurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire