Abdoulaye Bathily.
A vec ce déplacement du ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, au Mozambique et en Afrique du sud, le président Macky Sall espère jeter une pierre dans la fourmilière des pays d’Afrique australe et de l’est qui, contrairement au bloc de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), n’ont toujours pas tranché définitivement en faveur d’un candidat. Début novembre, Simbarashe Mumbengegwi, ministre des Affaires étrangères du Zimbabwe, faisant une déclaration après la session inaugurale de la commission mixte entre le Zimbabwe et l'Afrique du Sud, avait lâché une bombe. Il avait révélé que son président Robert Mugabe et son homologue sud- africain, Jacob Zuma, allaient sou- tenir la candidate de la SADC, Pelonomi Venson-Moitoi, par ailleurs ministre des Affaires étrangères du Botswana.
Cette annonce a pris de court Amina Mohamed, la candidate du Kenya qui est l'actuelle secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères de son pays. En effet, quelques semaines plus tôt, la diplomate kényane annonçait pourtant avoir reçu le soutien de l'Afrique du Sud, du Rwanda et d'autres pays d'Afrique de l'Est. En attendant de savoir si la vérité se trouve à Harare ou à Mombassa, le flou autour des soutiens du Botswana et du Kenya est une preuve que rien n'est acquis et que tout va se jouer dans les salons présidentiels du continent jusqu'à la dernière minute.
C’est ce que semble avoir compris le Président Macky Sall en envoyant son ministre Mankeur Ndiaye battre campagne pour Abdoulaye Bathily en Afrique du Sud et au Mozambique. Le chef de l’Etat sénégalais et son équipe de diplomates n’ont raté aucune occasion, ces derniers temps, pour lancer leur opération de charme en faveur de Bathily. C’est ainsi que le sommet de la Francophonie tenu à Antananarivo, les 26 et 27 novembre, a été une autre étape dans sa campagne au poste de président de la Commission de l’Union africaine. Le Président Macky Sall a donné le ton, dès jeudi dernier. En route pour Antananarivo, il a fait une escale à l’aéroport international Maya-maya de Brazzaville où il a rencon- tré son homologue congolais Denis Sassou-N’Guesso. Les deux Chefs d’Etat ont abordé la candidature d’Abdoulaye Bathily. Qui était présent à la Cop 22, à Marrakech, mi-novembre, avant de se rendre ensuite à Addis-Abeba.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la candidature d’Abdoulaye Bathily a la cote jusqu’au Kenya, un pays qui a aussi un candidat à la tête de la commission de l’UA. Dans une tribune récemment publiée dans les grands quotidiens kényans, le professeur d'études et de sciences politiques afroaméricaines à l'Université de Syracuse à New York, Horace G. Campbell, souligne qu’Abdoulaye Bathily est le seul candidat, parmi les six en course, dont l'engagement à atteindre les objectifs du panafricanisme n'a jamais souffert d'un seul doute.
Et même s'il pense que les adversaires à la candidature de Bathily pourraient évoquer la proximité de la diplomatie sénégalaise avec certaines puissances occidentales comme la France, l'universitaire souligne qu'en tant qu'historien progressiste, Abdoulaye Bathily s'est distingué à plusieurs niveaux et à travers beaucoup d'actions comme l'une des figures clés d'une certaine génération d'intellectuels engagés pour la cause africaine.
Cette annonce a pris de court Amina Mohamed, la candidate du Kenya qui est l'actuelle secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères de son pays. En effet, quelques semaines plus tôt, la diplomate kényane annonçait pourtant avoir reçu le soutien de l'Afrique du Sud, du Rwanda et d'autres pays d'Afrique de l'Est. En attendant de savoir si la vérité se trouve à Harare ou à Mombassa, le flou autour des soutiens du Botswana et du Kenya est une preuve que rien n'est acquis et que tout va se jouer dans les salons présidentiels du continent jusqu'à la dernière minute.
C’est ce que semble avoir compris le Président Macky Sall en envoyant son ministre Mankeur Ndiaye battre campagne pour Abdoulaye Bathily en Afrique du Sud et au Mozambique. Le chef de l’Etat sénégalais et son équipe de diplomates n’ont raté aucune occasion, ces derniers temps, pour lancer leur opération de charme en faveur de Bathily. C’est ainsi que le sommet de la Francophonie tenu à Antananarivo, les 26 et 27 novembre, a été une autre étape dans sa campagne au poste de président de la Commission de l’Union africaine. Le Président Macky Sall a donné le ton, dès jeudi dernier. En route pour Antananarivo, il a fait une escale à l’aéroport international Maya-maya de Brazzaville où il a rencon- tré son homologue congolais Denis Sassou-N’Guesso. Les deux Chefs d’Etat ont abordé la candidature d’Abdoulaye Bathily. Qui était présent à la Cop 22, à Marrakech, mi-novembre, avant de se rendre ensuite à Addis-Abeba.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la candidature d’Abdoulaye Bathily a la cote jusqu’au Kenya, un pays qui a aussi un candidat à la tête de la commission de l’UA. Dans une tribune récemment publiée dans les grands quotidiens kényans, le professeur d'études et de sciences politiques afroaméricaines à l'Université de Syracuse à New York, Horace G. Campbell, souligne qu’Abdoulaye Bathily est le seul candidat, parmi les six en course, dont l'engagement à atteindre les objectifs du panafricanisme n'a jamais souffert d'un seul doute.
Et même s'il pense que les adversaires à la candidature de Bathily pourraient évoquer la proximité de la diplomatie sénégalaise avec certaines puissances occidentales comme la France, l'universitaire souligne qu'en tant qu'historien progressiste, Abdoulaye Bathily s'est distingué à plusieurs niveaux et à travers beaucoup d'actions comme l'une des figures clés d'une certaine génération d'intellectuels engagés pour la cause africaine.
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