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A l’entame de son propos, Fati Ouédraogo à rassuré l’ensemble des victimes de toutes formes de l’insurrection, de la disponibilité de son ministère et de l’ensemble du Gouvernement à se tenir à leur côté et à leur apporter du réconfort.
Au sujet de l’accompagnement social des victimes par le Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, la secrétaire générale a rappelé les différents principes autour desquels se traduit l’action gouvernementale. Il s’est agi dans un premier temps de visites gouvernementales de soutien aux familles des personnes décédées. Ces visites ont été faites sur l’ensemble du territoire. Ensuite, des visites à domicile ont été effectuées pour évaluer les besoins spécifiques de prise en charge de chaque victime et famille affectée. La troisième étape concerne la prise en charge effective des besoins exprimés par les victimes et familles. Cela à travers le Fonds national de solidarité.
Au total, 25 266 105 francs CFA ont été reçus par le ministère en charge de l’action sociale sous forme de contributions de la part de donateurs divers, contre 62 451 850 f de dépenses. Par contre, au niveau des victimes du coup d’Etat, 18 169 675 f ont été collectés alors que les dépenses se sont élevées à 10 231 250 de francs. Laissant un solde de 7 938 425 f.
Ces sommes ont été réparties en différentes activités telles que les donations aux familles de personnes décédées, appuis scolaires, à la formation professionnelle et appuis sanitaires aux blessés. Le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) a en outre apporté une assistance alimentaire aux victimes de l’insurrection au nombre de 2492 personnes et du coup d’Etat, au nombre de 454 personnes. Les dotations sont composées de maïs, riz, mil, huile, biscuits énergétiques et sucre, le tout pour une valeur de 65 446 585 francs CFA.
Le ministère, à travers sa secrétaire générale, dit également travailler à la mise en œuvre de décrets portant soutien aux ayants droits des victimes décédées des deux événements, aux blessés, aux veuves, aux orphelins. A ce niveau, 25 familles sur 26 de personnes décédées ont reçu la somme de 750 000f ; 438 blessés ont perçu 300 000 f. Sur les 22 veuves identifiées pour le soutien à la création d’unités économiques, deux ont pu produire les dossiers requis et une rencontre d’information a eu lieu afin d’expliquer aux autres ce qui leur est requis. 33 orphelins sur un objectif de 43 ont pu bénéficier de 100 000 f de soutien scolaire ou à la formation professionnelle. Enfin, les huit veuves identifiées attendent encore de bénéficier de logements sociaux.
En termes de difficultés dans la mise en œuvre de ces différentes actions, Daouda Sessouma, directeur régional de l’action sociale et de la solidarité nationale a regretté le manque d’information sur certaines victimes. « Il y a des personnes décédées dont on ne retrouve pas les familles, des blessées qu’on n’arrive pas à joindre. Nous avons des listes qui ne comportent que le nom et le prénom de l’intéressé. Ou encore, souvent, il y a un numéro, mais celui-ci ne passe pas ou ne correspond pas à la victime. » déplore t-il. Aussi, ils ont demandé à ce que les associations de victimes jouent leur rôle en les aidant à retrouver les victimes ou familles de victimes afin que celles-ci puissent entrer en possession de l’aide qui leur est destinée.
Le point de presse a également été une occasion pour les travailleurs du ministère pour régler leurs comptes avec l’association des familles des martyrs. Cette association de victimes de l’insurrection aurait dénoncé le fait que certaines familles n’ont pas eu accès à l’aide annoncée. Ils reprocheraient également au ministère son manque de communication et le fait de ne pas passer par les associations de victimes pour distribuer l’aide .Boukary Sawadogo, Directeur général de l’action sociale et de la solidarité nationale s’est dit étonné et surpris des propos du président de cette association. « Nous avons régulièrement échangé avec les victimes et familles de victimes. Je suis donc étonné d’entendre que nous ne communiquons pas » ; s’indigne t-il.
Pour ce qui concerne la prise en charge des victimes, M. Sawadogo a dit agir en conformité avec les textes en vigueur. Pour lui, l’approche adoptée par sa structure consiste à entrer directement en contact avec les victimes, et leur remettre directement leur soutien, sans intermédiaire. « Il n’y a rien à cacher au niveau du ministère de l’action sociale, tout le monde peut vérifier au niveau des familles identifiées et connues » conclut-il.
Roseline Nitiéma (Stagiaire)
Lefaso.net
Au sujet de l’accompagnement social des victimes par le Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, la secrétaire générale a rappelé les différents principes autour desquels se traduit l’action gouvernementale. Il s’est agi dans un premier temps de visites gouvernementales de soutien aux familles des personnes décédées. Ces visites ont été faites sur l’ensemble du territoire. Ensuite, des visites à domicile ont été effectuées pour évaluer les besoins spécifiques de prise en charge de chaque victime et famille affectée. La troisième étape concerne la prise en charge effective des besoins exprimés par les victimes et familles. Cela à travers le Fonds national de solidarité.
Au total, 25 266 105 francs CFA ont été reçus par le ministère en charge de l’action sociale sous forme de contributions de la part de donateurs divers, contre 62 451 850 f de dépenses. Par contre, au niveau des victimes du coup d’Etat, 18 169 675 f ont été collectés alors que les dépenses se sont élevées à 10 231 250 de francs. Laissant un solde de 7 938 425 f.
Ces sommes ont été réparties en différentes activités telles que les donations aux familles de personnes décédées, appuis scolaires, à la formation professionnelle et appuis sanitaires aux blessés. Le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) a en outre apporté une assistance alimentaire aux victimes de l’insurrection au nombre de 2492 personnes et du coup d’Etat, au nombre de 454 personnes. Les dotations sont composées de maïs, riz, mil, huile, biscuits énergétiques et sucre, le tout pour une valeur de 65 446 585 francs CFA.
Le ministère, à travers sa secrétaire générale, dit également travailler à la mise en œuvre de décrets portant soutien aux ayants droits des victimes décédées des deux événements, aux blessés, aux veuves, aux orphelins. A ce niveau, 25 familles sur 26 de personnes décédées ont reçu la somme de 750 000f ; 438 blessés ont perçu 300 000 f. Sur les 22 veuves identifiées pour le soutien à la création d’unités économiques, deux ont pu produire les dossiers requis et une rencontre d’information a eu lieu afin d’expliquer aux autres ce qui leur est requis. 33 orphelins sur un objectif de 43 ont pu bénéficier de 100 000 f de soutien scolaire ou à la formation professionnelle. Enfin, les huit veuves identifiées attendent encore de bénéficier de logements sociaux.
En termes de difficultés dans la mise en œuvre de ces différentes actions, Daouda Sessouma, directeur régional de l’action sociale et de la solidarité nationale a regretté le manque d’information sur certaines victimes. « Il y a des personnes décédées dont on ne retrouve pas les familles, des blessées qu’on n’arrive pas à joindre. Nous avons des listes qui ne comportent que le nom et le prénom de l’intéressé. Ou encore, souvent, il y a un numéro, mais celui-ci ne passe pas ou ne correspond pas à la victime. » déplore t-il. Aussi, ils ont demandé à ce que les associations de victimes jouent leur rôle en les aidant à retrouver les victimes ou familles de victimes afin que celles-ci puissent entrer en possession de l’aide qui leur est destinée.
Le point de presse a également été une occasion pour les travailleurs du ministère pour régler leurs comptes avec l’association des familles des martyrs. Cette association de victimes de l’insurrection aurait dénoncé le fait que certaines familles n’ont pas eu accès à l’aide annoncée. Ils reprocheraient également au ministère son manque de communication et le fait de ne pas passer par les associations de victimes pour distribuer l’aide .Boukary Sawadogo, Directeur général de l’action sociale et de la solidarité nationale s’est dit étonné et surpris des propos du président de cette association. « Nous avons régulièrement échangé avec les victimes et familles de victimes. Je suis donc étonné d’entendre que nous ne communiquons pas » ; s’indigne t-il.
Pour ce qui concerne la prise en charge des victimes, M. Sawadogo a dit agir en conformité avec les textes en vigueur. Pour lui, l’approche adoptée par sa structure consiste à entrer directement en contact avec les victimes, et leur remettre directement leur soutien, sans intermédiaire. « Il n’y a rien à cacher au niveau du ministère de l’action sociale, tout le monde peut vérifier au niveau des familles identifiées et connues » conclut-il.
Roseline Nitiéma (Stagiaire)
Lefaso.net
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