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Un jeune enfant en Guinée-Bissau dans les années 90. Bien que la Guinée-Bissau ait ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant en 1990, les jeunes déclarent dans un Manifeste qu’un bon nombre de droits de l’enfant ne sont pas observés dans le pays. |
BISSAU, Guinée-Bissau, 10 novembre 2008 – Le Parlement des enfants de Guinée-Bissau a présenté la semaine dernière son « Manifeste » – relatif aux préoccupations des jeunes – à 19 partis politiques et à deux coalitions, actuellement en campagne pour les élections législatives qui vont avoir lieu ici le 16 novembre.
Ce Manifeste lance un appel pour une participation accrue des jeunes aux décisions qui ont une incidence sur leur vie, et pour le respect des droits de l’enfant qui sont reconnus au plan international. Il demande également aux candidats à ces élections d’intégrer parmi leurs priorités de campagne et dans leur futur programme de gouvernement les questions concernant les enfants.
« Les prochaines élections législatives constituent une opportunité qui ne peut pas être ignorée », a dit la Représentante en Guinée-Bissau de l’UNICEF, Silvia Luciani. « C’est le moment où les futurs représentants du peuple de ce pays sont en campagne électorale. Nous espérons qu’ils vont placer parmi leurs priorités les besoins des enfants et la mise en œuvre de leur droits – non seulement pendant la campagne électorale mais surtout lorsqu’ils seront élus. »
Le droit de participer
Élaboré par des jeunes bénéficiant du soutien de l’UNICEF, de l’Institut des femmes et des enfants, du Conseil national des jeunes et de la Ligue des droits de l’homme de Guinée-Bissau, le Manifeste a été officiellement approuvé par le Parlement des enfants le 16 juin, lors de la Journée de l’enfant africain. La participation de l’enfant était le thème célébré cette année.
« Il importe de se rappeler que la Convention relative aux droits de l’enfant a été ratifiée par la Guinée-Bissau il y a 18 ans, le 20 août 1990, mais jusqu’à présent la plupart de nos droits fondamentaux ne sont pas respectés », a déclaré un membre du Parlement des enfants.
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