Dr Mohamed Diané, Ministre guinéen de la défense
Le gouvernement guinéen a limogé un responsable de l'armée, accusé de "rébellion et d'insubordination", après des incidents entre des soldats et la population dans le nord du pays qui ont fait vendredi et samedi une trentaine de blessés, selon un communiqué officiel.
Le lieutenant-colonel Issa Camara, commandant du camp militaire de la préfecture de Mali (nord), "est limogé de ses fonctions pour insubordination et rébellion envers les autorités civiles et militaires", affirme ce communiqué de l'état-major des armées, qui dépend du ministère de la Défense, diffusé dimanche par les médias d'Etat.
Le nom de son remplaçant n'a pas été communiqué. Le lieutenant-colonel Camara est mis en cause, selon un responsable administratif, pour n'avoir pas obéi à sa hiérarchie et retenu ses troupes lors d'incidents vendredi et samedi dans la ville de Mali.
Ces incidents entre des soldats et la population ont fait une trentaine de blessés dont au moins huit par balle, selon des sources policière et hospitalière.
Au moins 17 personnes avaient été blessées vendredi et 12 samedi lors de ces violences, selon ces sources.
Des soldats commandés par le lieutenant-colonel Camara ont fait subir à des civils "des exactions, des traitements inhumains et dégradants" lors de ces violences, a affirmé l’Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme (OGDH) dans un communiqué samedi soir.
Ces militaires ont également été accusés par des habitants d'avoir pillé de nombreuses boutiques.
Ces violences avaient éclaté vendredi quand un cortège du lieutenant-colonel Camara a été bloqué par un camion dont le chauffeur a été ensuite violemment tabassé par des soldats pour "laver l'affront" subi, selon ces derniers, par ce responsable militaire.
Des manifestants ont ensuite affronté les forces de l'ordre et les soldats, pour réclamer justice pour le conducteur qui avait été conduit à l'hôpital.
Le lieutenant-colonel Issa Camara, commandant du camp militaire de la préfecture de Mali (nord), "est limogé de ses fonctions pour insubordination et rébellion envers les autorités civiles et militaires", affirme ce communiqué de l'état-major des armées, qui dépend du ministère de la Défense, diffusé dimanche par les médias d'Etat.
Le nom de son remplaçant n'a pas été communiqué. Le lieutenant-colonel Camara est mis en cause, selon un responsable administratif, pour n'avoir pas obéi à sa hiérarchie et retenu ses troupes lors d'incidents vendredi et samedi dans la ville de Mali.
Ces incidents entre des soldats et la population ont fait une trentaine de blessés dont au moins huit par balle, selon des sources policière et hospitalière.
Au moins 17 personnes avaient été blessées vendredi et 12 samedi lors de ces violences, selon ces sources.
Des soldats commandés par le lieutenant-colonel Camara ont fait subir à des civils "des exactions, des traitements inhumains et dégradants" lors de ces violences, a affirmé l’Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme (OGDH) dans un communiqué samedi soir.
Ces militaires ont également été accusés par des habitants d'avoir pillé de nombreuses boutiques.
Ces violences avaient éclaté vendredi quand un cortège du lieutenant-colonel Camara a été bloqué par un camion dont le chauffeur a été ensuite violemment tabassé par des soldats pour "laver l'affront" subi, selon ces derniers, par ce responsable militaire.
Des manifestants ont ensuite affronté les forces de l'ordre et les soldats, pour réclamer justice pour le conducteur qui avait été conduit à l'hôpital.
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