Palais présidentiel de Bissau
Les membres du gouvernement limogé en mai en Guinée-Bissau ont libéré jeudi, sans heurt, les bureaux qu'ils refusaient de quitter depuis une dizaine de jours pour protester contre la nomination d'un nouveau Premier ministre, a constaté l'AFP.
Ces ex-ministres étaient conduits par Carlos Correia, démis le 12 mai de ses fonctions de Premier ministre par le président José Mario Vaz, qui l'a remplacé le 26 mai par Baciro Dja. Ce dernier a formé son gouvernement le 2 juin.
En signe de protestation contre leur éviction et pour empêcher les nouveaux ministres de travailler, les membres du gouvernement limogé avaient occupé leurs bureaux dans le Palais du gouvernement, en banlieue de Bissau.
Le dénouement sans heurts a été obtenu grâce à une médiation, menée jusqu'à mercredi soir, par des chefs religieux, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'ONU, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
La Guinée-Bissau traverse des turbulences politiques depuis dix mois, une situation déclenchée par la destitution par le président Vaz, en août 2015, de son Premier ministre Domingos Simoes Pereira. Les deux hommes sont des responsables du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir) mais c'est M. Pereira qui en est le chef.
Les tensions à la tête de l'Etat inquiètent d'autant plus la communauté internationale que l'élection de M. Vaz en mai 2014 a marqué un retour progressif à la légalité constitutionnelle dans cette ex-colonie portugaise d'Afrique de l'Ouest jusqu'alors en proie à une instabilité chronique, avec des tentatives de coup d'Etat militaires à répétition.
Ces ex-ministres étaient conduits par Carlos Correia, démis le 12 mai de ses fonctions de Premier ministre par le président José Mario Vaz, qui l'a remplacé le 26 mai par Baciro Dja. Ce dernier a formé son gouvernement le 2 juin.
En signe de protestation contre leur éviction et pour empêcher les nouveaux ministres de travailler, les membres du gouvernement limogé avaient occupé leurs bureaux dans le Palais du gouvernement, en banlieue de Bissau.
Le dénouement sans heurts a été obtenu grâce à une médiation, menée jusqu'à mercredi soir, par des chefs religieux, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'ONU, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
La Guinée-Bissau traverse des turbulences politiques depuis dix mois, une situation déclenchée par la destitution par le président Vaz, en août 2015, de son Premier ministre Domingos Simoes Pereira. Les deux hommes sont des responsables du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir) mais c'est M. Pereira qui en est le chef.
Les tensions à la tête de l'Etat inquiètent d'autant plus la communauté internationale que l'élection de M. Vaz en mai 2014 a marqué un retour progressif à la légalité constitutionnelle dans cette ex-colonie portugaise d'Afrique de l'Ouest jusqu'alors en proie à une instabilité chronique, avec des tentatives de coup d'Etat militaires à répétition.
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