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jeudi 2 juin 2016

Conseil des ministres du 01 juin 2016

L’hebdomadaire conseil des ministres s’est tenu le mercredi 01 juin 2016 à Ouagadougou sous la présidence de Roch Kaboré, président du Faso. Et comme d’habitude, il a adopté entre autres certains décrets jugés d’importance par le gouvernement.


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Conseil des ministres du 01 juin 2016En l’absence du ministre de la communication et des relations avec le parlement, Remis Fulgence Dandjinou en mission, ce sont ses collègues, Tahirou Barry de la Culture, des arts et du tourisme et Edith Clémence Yaka, ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des finances et du développement chargée du budget qui se sont adressés aux journalistes.
Et c’est le ministre Tahirou Barry qui a campé le décor : « Le conseil des ministres du 1er juin 2016 a examiné plusieurs dossiers inscrit à son ordre du jour. Et parmi les dossiers on peut relever ceux aussi du ministère de la justice, des droits humains et de la promotion civique. Il y a l’adoption d’un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (CONADA). Cette commission est chargée d’étudier et de suivre toutes les questions relatives à la coopération et à l’intégration en matière du droit des affaires dans le domaine de l’OHADA (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires).
Au titre du ministère de la Culture, des arts et du tourisme ; il faut noter l’adoption de deux décrets. Le premier porte sur l’adoption du pôle de développement culturel et touristique et le second porte sur l’adoption des statuts particuliers du fonds. Le fonds de développement culturel et touristique a pour mission principale d’offrir au secteur culturel et touristique, un accompagnement financier et technique pour assurer le développement des industries culturelle, touristique et créative ».
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement
C’est la ministre déléguée chargée du budget, Edith Clémence Yaka qui s’est penchée sur les décrets qui ont été adoptés et pourtant sur les modalités d’application de la loi des finances.
« Au niveau du ministère de l’Economie, des finances et du développement, nous avons adopté des décrets qui vont permettre une meilleure gestion des finances publiques. Vous avez suivi qu’en 2013 le Burkina Faso a adopté le code de transparence de la gestion des finances publiques. En fin 2015 ont a aussi adopté la loi organique relative aux lois de finances et toutes ces deux lois sont des lois de la zone communautaire de l’UEMOA qui ont été externalisé dans notre ordonnancement juridique. Aujourd’hui, nous avons adopté un certain nombre de décrets d’application de ces lois. Nous pouvons citer le règlement général pour la comptabilité publique.
Et l’innovation majeure par rapport aux textes qui existaient avant, c’est la prise en charge du budget programme qui permettra à partir de janvier 2017 à notre pays d’aller vers le budget programme.
Nous avons également adopté le texte relatif à la nomenclature budgétaire qui va permettre, de préparer et d’opérationnaliser la loi de finance désormais suivant l’approche programme. Nous avons également adopté le texte relatif au tableau des opérations financières de l’État, qui sont des données statistiques élaborées qui permettent le suivi de la situation économique et macro -économique du pays, au niveau national et international, pour permettre la prise de certaines décisions.
Nous avons également adopté un projet de décret relatif au régime juridique applicable aux comptables publics. En termes d’innovation, c’est l’entrée des comptables matières. C’est une innovation majeure au Burkina Faso qui va permettre une meilleure gestion du patrimoine de l’État. Des comptables matières seront nommés désormais auprès de tous les ministères institutions, collectivités locales et établissements publics, pour suivre les biens meubles et immeubles de l’État parce que dorénavant, la comptabilité doit les prendre en charge pour une vision plus globale du patrimoine de l’État » a fait savoir la ministre déléguée, Edith Clémence Yaka.
ANGELIN DABIRE

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