Samedi 11 Juin 2016 - 18:15
Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, a échangé le 9 juin avec ses trois partenaires sur des questions liées à l’avenir du système éducatif congolais, notamment les cantines scolaires, la formation des formateurs et la lutte contre les antivaleurs
Le représentant adjoint du Programme alimentaire mondial (PAM), Koffi Akakpo, est allé rencontrer le ministre de l’Enseignement fondamental poiur discuter des problèmes liés à la mise en œuvre des cantines scolaires au Congo. Un programme qui joue, d’après lui, un rôle très important dans le système éducatif congolais. « Nous avons notamment parlé du financement, comment trouver des financements pour l’alimentation scolaire, comment faire de telle sorte qu’il n’y ait pas rupture de vivres dans les écoles, comment préparer la rentrée prochaine pour que le programme se déroule normalement », a expliqué Koffi Akakpo à sa sortie d’audience.
En effet, le programme d’alimentation scolaire est un programme que le gouvernement finance à hauteur de 60% et couvre la majorité des départements sur la base d’un certain nombre de critères de sélection. Parmi les partenaires qui cofinancent ce programme, il y a l’IPHD et le PAM. « Les cantines scolaires sont mises en œuvre, en partenariat avec le PAM dans les départements de la Bouenza, la Lékoumou, les Plateaux, la Cuvette, la Likouala et le Pool où il y a plus de problèmes d’insécurité alimentaire, d’échec scolaire, là où les taux de fréquentation sont très faibles », a-t-il rappelé.
70 millions de dollars pour un projet d’appui à l’éducation
Avec le représentant de la Banque mondiale (BM), Djibrilla Issa, l’entretien a porté sur le projet d’appui à l’éducation d’un montant de 70 millions de dollars approuvé récemment par cette institution financière. Conçu pour cinq ans, ce projet dont les ressources sont disponibles pour appuyer le Congo, concerne précisément l’offre, la qualité et l’efficience de l’éducation. « Comment accroître l’offre de l’éducation, mettre à disposition des salles de classe, des manuels scolaires, c’est important ; la qualité de l’éducation voudrait dire aussi former des enseignants ; revoir les curricula vitae, les programmes de l’enseignement ; l’efficience de l’éducation, donc réfléchir globalement aux moyens d'aligner l’éducation avec les objectifs d’émergence du Congo pour que l’enseignement serve à intégrer les objectifs globaux que la République s’est fixé », a commenté Djibrilla Issa.
Construire des socles dans les écoles primaires
Conduite par son vice-président, Ryad Subratty, la délégation de la Jeune chambre internationale (JCI) a rassuré le ministre Anatole Collinet Makosso quant à sa disponibilité de participer au projet de changement positif des mentalités dans la société congolaise. « Nous sommes aujourd’hui dans plus de cinq mille villes et Brazzaville fait partie de ces villes. Nous formons un réseau de citoyens actifs et un réseau professionnel des membres. Nous voulons mettre à la disposition de la communauté, notre professionnalisme et notre sens de citoyen actif », a expliqué Ryad Subratty.
Accompagnant son vice-président, le président 2016 de la JCI Congo, Médy Raxel Alphonse Biliyika Amona, pense que cette rencontre leur a permis de consolider les liens avec le ministère de l’Enseignement primaire avec qui ils travaillent depuis toujours. « Cette fois, la JCI va accompagner le ministère dans la construction des socles et l’imposition des mâts dans les écoles primaires. C’est une manière pour nous, de revaloriser le drapeau et les couleurs de la République, de donner l’opportunité aux enfants de connaître l’hymne national, les emblèmes de la République pour éradiquer l’incivisme, les mauvaises manières de faire dans les écoles primaires », a-t-il conclu.
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