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jeudi 30 juin 2016

Cap-Vert : le gouvernement adopte un projet de budget d' un montant d'environ 598 millions de dollars

Le ministre de la Présidence du Conseil des ministres, Fernando Elisio Freire
PRAIA, (Xinhua) -- Le projet de budget de l'Etat du Cap-Vert pour 2016, d'un montant de 59,6 milliards d'escudos (environ 598 millions de dollars) a été adopté par le gouvernement capverdien, a-t-on appris lundi de source gouvernementale.
Selon le ministre de la Présidence du Conseil des ministres, Fernando Elisio Freire, le budget de l'Etat baisse de 2,1 % par rapport au précédent et prévoit 40,1 milliards d'escudos pour le fonctionnement et 19,5 milliards d'escudos pour l'investissement.
Dans le projet de budget qui sera soumis en juillet au Parlement pour adoption, le gouvernement a donné la priorité à la mise en œuvre d'un programme d'urgence comportant notamment le règlement de la dette de l'Etat envers les familles et les entreprises grâce à un plan d' action clair. La dette publique nationale représente 121% du PIB du Cap-Vert.
Il est également prévu un plan d'urgence pour la saison des pluies, d'un montant de 40 millions d'escudos, ainsi que 19,5 millions d'escudos qui seront consacrés à un plan d' activité de lutte anti-vectorielle, a indiqué le ministre.

Coupe abusive de bois dans la région de Zigninchor : un pillage sino-gambien soutenu par les bandes armées

Le phénomène de la déforestation à outrance en Casamance, ce n’est pas qu’à Médina Yoro Foulah, dans le Fouladou. Le trafic illicite de bois est aussi perceptible dans la région de Ziguinchor. Contrairement à Kolda (Fouladou), où le Vène est la denrée la plus prisée, à Ziguinchor, les trafiquants ont jeté leur dévolu sur le caïlcedrat, de son nom scientifique Khaya Senegalensis. Profitant de l’insécurité dans la zone, les trafiquants ont impliqués les bandes armées dans l’exploitation illicite pour mieux satisfaire la clientèle chinoise établie en Gambie.
A l’instar de la région de Kolda, la coupe abusive de bois est une réalité à Ziguinchor. Dans le département de Bignona et sur l’axe Diouloulou-Sindia, les trafiquants sont impitoyables… pour les arbres. L’inspecteur régional des Eaux et forêts de la région, Commandant Djimanga Diedhiou, soutient que cette pratique nocive à l’environnement est renforcée par la rébellion dans cette partie méridionale du pays. «La crise sécuritaire crée les conditions favorables au pillage des ressources. Dans les zones où se trouvent les bandes armées, les trafiquants sont de connivence avec les mouvements rebelles. Cette situation est visible tout le long de la frontière avec la Gambie», dit-il.
Dans la région de Ziguinchor, le caïlcedrat, ce grand arbre, géant aux vertus thérapeutiques, reste l’espèce la plus prisée. Mais, à cause donc de cette insécurité, les agents des Eaux et forêts ne peuvent pas accéder aux zones de coupe. Le Commandant Djimanga Diedhiou informe, toutefois, qu’ils sont souvent appuyés dans la lutte par les forces militaires pour installer la peur chez les braconniers et trafiquants.
112 INTERPELLATIONS DONT 12 EMPRISONNEMENTS
Depuis le mois de janvier 2016, au total 112 personnes ont été interpellées. 12 parmi eux ont été placées en garde à vue: 3 des condamnés sont de nationalité gambienne, 4 sont de la République de Guinée et 5 sont du Sénégal. Pour l’inspecteur régional des Eaux et forêts de la région de Ziguinchor, les populations autochtones ont aussi une part de responsabilité dans ce pillage de la forêt du Sud. Elles sont complices, en hébergeant les trafiquants chez-eux. Certains villageois aussi vendent les arbres qui se trouvent dans leurs champs aux braconniers qui sont, dès lors, libre de procéder à la coupe.
Pour lutter contre cette complicité des populations, le Commandant Djimanga Diedhiou plaide pour la mise en place de projets de développement. Il cite, comme l’exemple, l’aménagement de la forêt de Kalounaye qui permet à plusieurs pères de famille de s’adonner à la fabrication du charbon de bois. Formés en technique de coupe et de gestion financière, ils s’occupent de la forêt et mènent en même temps leurs activités génératrices de revenues.
UN TRAFIC ESSENTIELLEMENT DIRIGE PAR LA GAMBIE
L’implication de la Gambie dans le trafic de bois en provenance de la Casamance n’est plus à démontrer. A Ziguinchor, l’inspecteur régional des Eaux et forêts, Djimanga Diedhiou se désole de la situation. En effet, dit-il, les trafiquants cachés dans ce pays sont souvent de connivence avec les bandes armées. De ce fait, ils achètent le bois coupé illégalement par ses hommes de la forêt. L’insécurité aidant, les agents des Eaux et forêts ne parviennent pas à accéder aux zones de crime. Aussi, la porosité des frontières et l’absence de contrôle au sortir du territoire sénégalais aidant, le bois se retrouve facilement entre les mains des chinois installés au pays de Yahya Jammeh.
La situation est d’autant plus critique informe, l’inspecteur des Eaux et forêts de la région de Ziguinchor. Et comme pour corser la dose, la falsification des permis de circulation du bois, complique la lutte contre le fléau. Dans ce pays voisin, tout comme du côté des rebelles, il est délivré des faux permis de circulation (estampillés Sénégal) aux trafiquants. Pis, les bandes armées qui s’activent dans le trafic ont aussi leur propre sésame qui attesterait de la légalité de la pratique. Le rôle joué par la Gambie dans ce pillage organisé se vérifie aussi, selon le Commandant Djimanga Diedhiou, par les nombreux camions avec l’immatriculation gambienne, arrêtés alors qu’ils étaient en plein convoyage du bois. 10 camions ont été saisis, les 4 sont équipés de grue. Et, 3 de ces gros porteurs ont été arrêtés cette année. 122 charrettes ont été mises aux arrêts. La zone de fort trafic est l’axe Diouloulou-Sidian, zone situé à quelques encablures de la Gambie.
MANQUE DE MOYENS DES EAUX ET FORET : La fausse note de l’action étatique
Le local qui abrite la Direction départementale des Eaux et forêts de Bignona est dans un état de délabrement très avancé. Fait de banco, la bâtisse résiste difficilement à cause de son âge. Elle est construite depuis l’époque coloniale, dit-on. De petites pièces constituent les bureaux. Les toilettes sont dans un état qui ne donne pas envie au visiteur de se soulager. La maison d’un des responsables qui loge tout prés des lieux est, elle aussi, dans un délabrement total.
Cette photographie de service départemental en dit long sur le manque de moyen des agents des Eaux et forêts appelés à faire face à cet appareil organisé de déboisement de la dernière réserve forestières du Sénégal, avec la complicité ou implication de la Gambie, deuxième exportateur ouest africain de bois de Vène vers la Chine après le Nigéria.
En plus de ce manque de locaux fonctionnels, le commandement régional des Eaux et forêt de Ziguinchor n’a pas suffisamment de véhicules. Chaque département ne dispose que d’une seule voiture pour gérer son périmètre. Donc, face à ces scieries chinoises et mêmes des indiens impliqués maintenant dans ce trafic illicite, aidés par les autorités au sommet de la Gambie, la bataille est encore loin d’être gagnée.

Manifestation de rue : le gouvernement réagit à la menace

Le porte-parole du gouvernement, Damantang Albert Camara
Le porte-parole du gouvernement, Damantang Albert Camara a réagi à la menace de l’opposition de reprendre la rue après le mois de de Ramadan. Le ministre de la Formation professionnelle pense qu’il s’agit d’une “logique de fuite en avant”.
“Je ne pense si c’est qui va régler. la situation. Je ne sais même pas quel est l’objectif précis pour cette manifestation. C’est remettre en cause tout ce qui existe”, commente le ministre porte-parole du gouvernement.
Il estime que les manifestations de rue ne sont pas de nature à changer la donne. “Si les manifestations peuvent changer les choses, on le saurait. Ça fait 6 ans qu’on est en train de travailler, qu’on essaie de faire sortir ce pays du marasme dans lequel il était. Si c’étaient les manifestations qui étaient capables de régler les problèmes, on l’aurait déjà constaté”, indique Damantang Albert Camara.
Répondant à l’opposition qui déclare que le dialogue est absent avec le pouvoir, le porte-parole du gouvernement affirme que les négociations vont reprendre très bientôt, assurant que le dialogue n’a jamais été rompu. Donc, insiste-t-il, “je ne vois pas ce que ces manifestations vont apporter. Il faut être raisonnable. On répète chaque fois la même chose. La CENI est en train de se battre pour organiser les élections”.

La Guinée-Bissau décroche le gros lot

Si le football était une science exacte, la Guinée-Bissau ne serait très probablement pas en train de préparer son voyage au Gabon pour y disputer la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF en janvier prochain. Les Djurtus ont pourtant gagné le droit de participer à l'épreuve continentale pour la première fois de leur histoire, alors qu'il leur reste un match à jouer.
Une réalisation de Toni Silva à la 90ème minute de leur avant-dernière rencontre du Groupe E leur a permis de vaincre (3:2) la Zambie, sacrée championne d'Afrique en 2012, et prendre quatre points d'avance en tête du classement. La performance est de taille, surtout quand on se souvient qu'après deux matches, elle n'avait décroché qu'un maigre nul et accusait un retard de trois unités sur la Zambie et le Congo. Deux succès (1:0) consécutifs ont suivis face au Kenya, faisant prendre conscience de leurs possibilités aux partenaires de Bocundji Ca. "Contre le Kenya, tout le monde a donné le maximum et exploité tout son potentiel", confirme le capitaine au micro de FIFA.com.
Le Congo et la Zambie ayant laissé des points en route lors de leurs affrontements directs, la Guinée-Bissau s'est alors retrouvée avec la Coupe d'Afrique en ligne de mire. Ca, formé à Nantes, explique que sa sélection ne s'est jamais laissé impressionner par cette perspective historique. "Même contre la Zambie, on a commencé avec la même détermination que face au Kenya", assure-t-il. "On n'envisageait même pas de faire match nul, on ne voulait que la victoire, par tous les moyens. C'était la première opportunité de notre histoire de nous qualifier pour la CAN, on savait qu'on n'avait pas le droit de la manquer."
Coincé entre le Sénégal et la Guinée, le petit pays d'Afrique de l'Ouest a répondu présent. L'ouverture du score de Zezinho a été réduite à néant par Collins Mbesuma. L'attaquant Frédéric Mendy, qui honorait sa première sélection, a redonné l'avantage aux siens avant le retour aux vestiaires, mais les Chipolopolos ont de nouveau égalisé dans le second acte, cette fois par Christopher Katongo. C'est finalement Silva, un autre débutant, qui a marqué le but vainqueur à la dernière minute. La joie devant les trois points conquis de haute lutte s'est transformée en une ivresse totale dès le lendemain : le Kenya, pourtant mené au score, a dominé le Congo 2:1, assurant ainsi la Guinée-Bissau de terminer à la première place.
Combinaison gagnante
Tout n'a pas pour autant ressemblé à un long fleuve tranquille. "Nous avons eu des matches très durs et très compliqués", admet Ca. "Ça n'a pas été facile, mais il y a un très bon état d'esprit au sein de l'équipe, c'est notre force. Tout le monde défend, même les attaquants. On met beaucoup de pression sur nos adversaires. On attaque et on défend ensemble. Ce sont peut-être les bases, mais on n'y parvenait pas il y a encore quelques années. Notre solidarité à toute épreuve est notre gros point fort."
Cette solidarité ne souffre même pas du fait que dans cette ancienne colonie portugaise, tous les joueurs ne maîtrisent pas la même langue. "Peu importe qui parle espagnol ou portugais, on est sur la même longueur d'onde", se réjouit le pensionnaire du Paris FC, qui évoque aussi le rôle du sélectionneur Paulo Torres, vainqueur de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA 1991 avec le Portugal."Ce n'est pas un entraîneur qui parle beaucoup, il est plutôt calme, mais il mène beaucoup d'entretiens individuels pour expliquer ce qu'il attend de chacun d'entre nous. Il est très professionnel. On sent qu'il nous fait confiance, tout le monde adhère", détaille le milieu de terrain de 29 ans.
Le conte de fées vécu par la Guinée-Bissau pourrait également s'expliquer par le soutien dont la sélection bénéficie en haut lieu : "Tout le monde au pays est derrière nous, même le président José Maria Vaz, qu'on a rencontré trois fois en mai et juin", précise Ca. "Cet intérêt pour le football est assez nouveau. Ce n'est pas une priorité en Guinée-Bissau, mais je crois que le gouvernement a réalisé que ça pouvait aussi être une grande aide pour le pays."
De bonnes performances au Gabon seraient certainement bénéfiques au moral de la nation. Pour cela, il ne faudra pas se laisser intimider par une opposition prestigieuse. "Jouer la CAN, ce sera beaucoup de plaisir. On n'aura rien à perdre. Battre des équipes comme la Zambie nous a montré qu'on n'avait aucune raison de se sentir inférieurs", assure Ca. "Si on peut battre une équipe qui a gagné la Coupe d'Afrique il y a quelques années, pourquoi devrait-on avoir peur de cette compétition ?"

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 29 juin 2016, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.



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Compte rendu du Conseil des ministres du 29 juin 2016I . DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la programmation des régions pour abriter la commémoration de la fête nationale.
La programmation en cours prend fin en 2017 avec la région du Sud-Ouest à Gaoua.
Le Conseil a marqué son accord pour une nouvelle programmation de la commémoration de la fête nationale en vue de permettre aux forces vives et aux différents acteurs de mieux préparer les festivités.
La nouvelle programmation se présente ainsi qu’il suit :
- 2018 à Manga, dans la région du Centre-Sud ;
- 2019 à Banfora, dans la région des Cascades ;
- 2020 à Ziniaré, dans la région du Plateau Central ;
- 2021 à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a adopté six (06) rapports.
Le premier concerne l’exécution financière des budgets des collectivités territoriales au titre de la gestion 2014.
Au titre des recettes des collectivités territoriales, 94,50 milliards francs CFA ont été mobilisées sur une prévision de 137,40 milliards francs CFA, soit une baisse de 16,78% comparativement à 2013.
Au titre des dépenses, 56,96 milliards francs CFA ont été effectués sur une prévision de 137,20 milliards francs CFA, soit un taux d’exécution de 41,52%.
En termes de fonctionnement, 62 Collectivités territoriales dont 51 communes rurales et 11 communes urbaines sont déficitaires.
En termes d’investissement, 29 Collectivités territoriales dont 25 communes rurales et 4 communes urbaines sont déficitaires.
Le Conseil a instruit les ministres concernés de prendre les dispositions idoines en vue d’élargir l’assiette fiscale des Collectivités territoriales par la promotion du civisme fiscal et le développement des infrastructures marchandes en vue d’accroître les ressources propres.
Le deuxième est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de financement conclu le 17 mai 2016 à Jakarta en République d’Indonésie entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID).
D’un montant de 25,94 millions d’Euros, soit 17,01 milliards de francs CFA, ce financement contribuera à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté dans les régions du Centre-Ouest et du Nord.
Le troisième concerne le Projet d’évaluation automatique des véhicules usagers importés au Burkina Faso (Projet COTEC).
Ce Projet vise à doter l’administration des douanes d’un outil moderne et performant lui permettant de maîtriser la valeur en douane des véhicules automobiles usagés importés et de lutter contre la fraude et les mauvaises pratiques.
Le quatrième est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de financement conclu le 17 mai 2016 entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID) pour le financement du Projet de construction et de bitumage de la route nationale N°17 Guiba-Garango.
Ce financement, d’un coût total de 45,02 millions d’euros, soit 29,5 milliards de francs CFA servira au bitumage du tronçon de la route Guiba-Garango, long de 72 km.
Le cinquième est une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de financement conclu le 17 mai 2016 à Jakarta en République d’Indonésie entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID) pour le financement du Projet de développement agricole de Pensa-Liptougou.
D’un montant de 19,34 millions de dollars US, soit 11,2 milliards francs CFA, ce financement est destiné à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté dans les régions du Centre-Nord et de l’Est.
Le sixième est relatif aux conclusions de l’audit de la dette intérieure, au 31 décembre 2015, réalisé par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) et des modalités d’apurement de la dette intérieure régulière.
A la date du 31 décembre 2015, la situation de la dette intérieure globale recensée est évaluée à deux cent douze milliards quatre cent trente-quatre millions huit cent sept mille quatre-vingt-neuf (212 434 807 089) francs CFA dont un montant de soixante-quinze milliards deux cent cinquante-huit millions deux cent soixante-cinq mille deux cent quarante-neuf (75 258 265 249) francs CFA au niveau des ministères et des institutions et cent trente-sept milliards cent dix-huit millions soixante-trois mille quatre cent trente-six (137 118 063 436) francs CFA au titre des créances des sociétés d’Etat sur l’Etat.
La dette intérieure régulière est estimée à cent cinquante-huit milliards cent quarante-neuf millions sept cent quatre-vingt-dix mille quarante-cinq (158 149 790 045) francs CFA.
Le Conseil a instruit tous les ministres concernés de prendre les dispositions idoines pour mettre en place un plan d’apurement des dettes intérieures régulières des ministères et institutions et des arriérés de créances des sociétés d’Etat sur l’Etat.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adopté un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’un enseignant à l’Université Ouaga II dans l’emploi de maître de conférences.
L’adoption de ce rapport permet la création de trois (03) emplois dont un Maître de conférence en Economie, un Maître assistant en Sciences économique et de gestion à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économique et de gestion (UFR/SEG) et un Maître assistant en Sciences juridiques et politiques (UFR/SJP).
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE
Le Conseil a adopté un décret portant adoption des statuts de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE).
L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) aux dispositions du décret N°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).
II. NOMINATIONS
II. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE
-  Monsieur Rasmané OUANGRAOUA, Mle 10 933 V, Contrôleur général de Police, 1ère catégorie, 5ème grade, 1er échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Madame Maïmouna OUATTARA/THIOMBIANO, Mle 23 537 C, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
-  Monsieur Rémy TAÏTA, Mle 12 636 A, Commissaire divisionnaire de Police, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Monsieur Yacouba Jean Yves MANLY, Mle 012 647 J, Commissaire divisionnaire de Police, 1ère catégorie, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Monsieur Tama YARO, Mle 12 811 T, Commissaire divisionnaire de Police, 1ère catégorie, 1er échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Monsieur Yemdaogo Thomas DAKOURE, Mle 11 116 L, Contrôleur général de Police, est nommé Conseiller technique ;
-  Monsieur Kalifara SERE, Mle 18 180 U, Administrateur civil, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-  Monsieur Georges Marie COMPAORE, Officier, est nommé Conseiller technique ;
-  Monsieur Naba OUEDRAOGO, Mle 018 185 U, Administrateur civil, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-  Monsieur Moussa Théophile TAPSOBA, Mle 22 909, Commissaire principal de Police, 3ème grade, 1er échelon, est nommé D irecteur provincial de la Police nationale du Tuy.
B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
-  Madame Minata SAMATE/CESSOUMA, Mle 26 743 W, Ministre plénipotentiaire, 3ème classe, 4ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
-  Monsieur Passida Pascal GOUBA, Mle 104 416 L, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;
-  Madame Edjiou Nafissatou DJIGMA/KANMOUNI, Mle 208 207 T, Conseiller des affaires étrangères, 1ère catégorie, 4ème échelon, est nommée Directrice des organisations spécifiques ;
-  Monsieur Hermann Yirigouin TOE, Mle 118 840 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des organisations internationales.
C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
-  Monsieur Boubié Toussaint BASSOLE, Mle 27 733 L, Maître assistant en économie, catégorie P2, 1er échelon, est nommé Maître de conférences en économie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences économique et de gestion (UFR/SEG) de l’Université Ouaga II pour compter du 17 juillet 2015 ;
-  Monsieur Judicaël Salam Téwindé GUERE, Mle 212 351 A, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;
-  Monsieur Bouraima KABORE, Mle 40 334 Z, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques ;
-  Monsieur Honoré TOE, Mle 031 342 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P4, 3ème classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes ;
-  Monsieur Arouna DJIGMA, Mle 23 255 P, Professeur certifié des collèges d’enseignement général, 2ème classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation.
D. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
-  Monsieur Mahamoudou ZAMPALIGRE, Mle 215 227 G, Attaché d’études et d’analyses, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des études et de la législation à la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM) ;
-  Monsieur Jean-Claude ZONGO, Mle 25 764 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur de la circulation routière et de la normalisation à la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM).
E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE
-  Monsieur Salam OUEDRAOGO, Mle 34 769 F, Professeur certifié des lycées et collèges professionnels, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-  Monsieur Koï Didier Calixte SOU, Mle 208 038 D, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur Général du Groupement d’intérêt-Public, Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) ;
-  Monsieur Bantan Jean-Pierre PARE, Mle 220 376 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation ;
-  Monsieur Ignè Michel Stanislas BADO, Mle 257 129 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage ;
-  Monsieur Somaïla SAWADOGO , Mle 211 779 Z , Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1er grade , 5ème échelon, est nommé Directeur de l’éducation permanente et des stratégies éducatives des jeunes ;
-  Monsieur Ali TONANE, Mle 83 952 Z , Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère catégorie, 3ème échelon, est nommé Directeur de la promotion socio-économique et de l’autonomisation des jeunes ;
-  Monsieur Alain Nestor Tonoé BAMOUNI, Mle 91 710 R, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la vie associative et des infrastructures de jeunesse ;
-  Monsieur Eric Roland Sidnoma YAMEOGO, Mle 233, Ingénieur du génie industriel, 1ère catégorie, 12ème échelon, est nommé Directeur des centres de formation professionnelle et de l’apprentissage ;
-  Monsieur Moumouni LINGANI, Mle 43 898 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P4, grade intermédiaire, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’Orientation pédagogique, des normes et de l’ingénierie de formation ;
-  Monsieur Moumouni SALOUKA, Mle 54 565 T, Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire, catégorie P7, 2ème classe, 3ème échelon , est nommé Directeur de la formation professionnelle continue de la reconversion professionnelle et de l’habilitation ;
-  Monsieur Boubakar BA, Mle 212 366 P, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère catégorie, 3ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et du partenariat.
F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT
-  Monsieur Bê PALM, Mle 212 360 D, Conseiller en économie et en développement, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds d’appui à la Presse privée ;
-  Madame Safiatou NANA/TRAORE, Mle 104 272 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de l’administration et des finances du Fonds d’appui à la Presse privée.
G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE DES ARTS ET DU TOURISME
-  Madame Aline CARAMA/FARMA, Mle 78 268 N, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chargé de missions ;
-  Monsieur Ardiouma SOMA, Mle 26 780 M, Conseiller en sciences et technique de l’information et de la communication, 2ème classe, 8ème échelon, est nommé Délégué général du FESPACO ;
-  Monsieur Wahabou BARA, est nommé Directeur général du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) ;
-  Monsieur Albert BOUDA, Mle 35 883 N, Contrôleur du Trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Musée national ;
-  Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 20 545 H, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon est nommé Directeur des affaires administratives et financières de la Maison de la culture Monseigneur Titiama Anselme SANON ;
-  Madame Wendpanga Nathalie Geneviève MILOUNGOU, Mle 55 748 K, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice des affaires administratives et financières de l’Institut de l’image et du son (ISIS) ;
-  Monsieur Daouda KINDO, Mle 37 304 V, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des arts appliqués ;
-  Monsieur Aboubacar Armand BOCOUM, Mle 225 840 L, Conservateur de musée, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la formation et de la recherche ;
-  Monsieur Soumaïla MARE, Mle 238 119 Y, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;
-  Monsieur Mambourou SOMA, Mle 225 862 X, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;
-  Monsieur Joseph OUEDRAOGO, Mle 36 617 A, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;
-  Monsieur Salfo OUEDRAOGO, Mle 117 269 X, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques.
Le Ministre de la Communication et
des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU
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