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C’est entouré de certains ténors de partis politiques de l’opposition burkinabè dont Achille Tapsoba (CDP) ; Rasmané Ouédraogo (NAFA) ; Gilbert Ouédraogo (ADF/RDA) ; Victorien Tougouma (MAP)...que le chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré a donné la lecture que l’opposition fait des élections municipales.
Dans la déclaration liminaire lue par Noël Gilbert Ouédraogo, « l’opposition politique note tout d’abord qu’il y a eu un grave recul démocratique, avec les violences qui ont émaillé le scrutin, et des tentatives de fraudes massives. Parlant des violences, le président du Faso, à même déclaré que nous avons franchi le rubicond. Il a tout à fait raison, sauf qu’il a oublié de reconnaitre que ces violences sont le fait de son parti, le MPP, et qu’il doit commencer par mettre de l’ordre dans sa propre maison. En effet, dans toutes les localités où Il y a eu violence, tout est parti soit de l’invalidation de la liste MPP, soit d’une bagarre entre militants du MPP et de son allié le NDT ».
Pour le chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré et ses camarades : « Le MPP a mis en place une stratégie, qui consiste par tous les moyens, à empêcher le vote là où ses listes sont hors course ».
L’opposition politique regroupée autour de son chef de file note que cela est très grave et prévient la CENI (Commission électorale nationale indépendante) quant au comportement qui doit être le sien : « L’opposition prend acte de la décision de la CENI de reporter l’élection dans ces communes, mais prévient que lors de cette reprise, seules les listes qui avaient été déjà validées pourront concourir. L’opposition n’acceptera pas que l’on permette au MPP de revenir dans le jeu ».
L’opposition a aussi dénoncé « La corruption électorale généralisée qui a marqué le scrutin. Le parti au pouvoir le MPP, a distribué de l’argent comme il ne s’en est jamais vu au Burkina Faso. Le Pr Etienne Traoré dont le parti est membre de la majorité présidentielle, s’est même cru obligé de dénoncer ces faits dans un écrit publié hier dimanche (dimanche 29 mai, ndlr) ».
Zéphirin Diabré et ses camarades ont reproché au MPP, la distribution d’argent et de vivres dans des localités comme Ouahigouya, Gaoua, Arrondissement No 9 de Ouagadougou, Tenkodogo...Ils disent détenir des preuves et même des enregistrements sonores qui seront utilisés à bon escient.
Environ 48% de taux de participation : Un faible taux pour l’opposition
L’autre fait non moins marquant pour l’opposition, « C’est le faible taux de participation record, 47,93% selon la CENI. Pour l’opposition, cette désaffection pour la consultation électorale découle de la grande désillusion des Burkinabè, qui ne croient plus en l’utilité du vote. C’est une interpellation forte pour le régime en place et pour l’ensemble de la classe politique ».
Cependant, l’opposition se félicite des résultats obtenus : « L’opposition a récolté à ces élections, un total de 6054 conseillers sur 19 152 sièges pourvus, et deux partis politiques d’opposition figurent parmi le trio de tête. C’est bien la première fois dans l’histoire des élections municipales sous la 4eme République que l’opposition engrange un tel nombre de sièges. Dans la ville de Ouagadougou, l’opposition est même en passe de conquérir plusieurs arrondissements », foi de Zéphirin Diabré et ses camarades.
Ils ont aussi dénoncé la situation économique du pays qui ne fait que « sombrer » ; le manque de volonté ferme « d’éponger la dette intérieure » ; « la flambée continue des prix des denrées alimentaires ; la pénurie d’eau et les délestages criards... ».
L’opposition est aussi revenue sur la nomination du Directeur général de la caisse nationale de sécurité sociale Lassané Savadogo, qui à leur yeux, est une prime à la mal gouvernance. Car l’homme, disent- ils, est incriminé dans divers rapports de contrôle d’Etat. Et Zéphirin Diabré de dire que l’opposition politique est aussi dans son rôle en s’intéressant à ce type de questions.
Application de la loi 081, insécurité et dossiers pendants
Les conférenciers du jour ont aussi abordé la question de l’application de la loi 081. Ils ont invité le gouvernement à ne pas faire dans le dilatoire car il s’agit d’un acquis non négociable pour les travailleurs. Ils ont promis leur soutien sans faille au monde syndical pour la défense des acquis de l’insurrection populaire.
La question de la sécurité a aussi été abordée et l’opposition estime que le pays demeure vulnérable, les enquêtes sur l’attaque terroriste de janvier 2016 n’ayant pas connu d’évolution, du moins officiellement. Alors qu’en Côte d’Ivoire disent-ils, il y a des résultats tangibles sur l’attaque terroriste qui a visé Grand Bassam quelques mois après.
Les conférenciers ont aussi critiqué la justice avec les nombreux dossiers pendants qui gagneraient à être jugés. Ils ont cité des dossiers emblématiques comme celui de Thomas SANKARA, Norbert Zongo, Boukary Dabo, Salifou Nébié, le putsch manqué...
Pour Zéphirin Diabré et les autres chefs des partis politiques, ils demeurent vigilants quant à la suite qui sera réservée à tous ces dossiers car ont-ils fait savoir, ils ne croient pas à l’indépendance de la justice que martèle le pouvoir exécutif.
Dans la déclaration liminaire lue par Noël Gilbert Ouédraogo, « l’opposition politique note tout d’abord qu’il y a eu un grave recul démocratique, avec les violences qui ont émaillé le scrutin, et des tentatives de fraudes massives. Parlant des violences, le président du Faso, à même déclaré que nous avons franchi le rubicond. Il a tout à fait raison, sauf qu’il a oublié de reconnaitre que ces violences sont le fait de son parti, le MPP, et qu’il doit commencer par mettre de l’ordre dans sa propre maison. En effet, dans toutes les localités où Il y a eu violence, tout est parti soit de l’invalidation de la liste MPP, soit d’une bagarre entre militants du MPP et de son allié le NDT ».
Pour le chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré et ses camarades : « Le MPP a mis en place une stratégie, qui consiste par tous les moyens, à empêcher le vote là où ses listes sont hors course ».
L’opposition politique regroupée autour de son chef de file note que cela est très grave et prévient la CENI (Commission électorale nationale indépendante) quant au comportement qui doit être le sien : « L’opposition prend acte de la décision de la CENI de reporter l’élection dans ces communes, mais prévient que lors de cette reprise, seules les listes qui avaient été déjà validées pourront concourir. L’opposition n’acceptera pas que l’on permette au MPP de revenir dans le jeu ».
L’opposition a aussi dénoncé « La corruption électorale généralisée qui a marqué le scrutin. Le parti au pouvoir le MPP, a distribué de l’argent comme il ne s’en est jamais vu au Burkina Faso. Le Pr Etienne Traoré dont le parti est membre de la majorité présidentielle, s’est même cru obligé de dénoncer ces faits dans un écrit publié hier dimanche (dimanche 29 mai, ndlr) ».
Zéphirin Diabré et ses camarades ont reproché au MPP, la distribution d’argent et de vivres dans des localités comme Ouahigouya, Gaoua, Arrondissement No 9 de Ouagadougou, Tenkodogo...Ils disent détenir des preuves et même des enregistrements sonores qui seront utilisés à bon escient.
Environ 48% de taux de participation : Un faible taux pour l’opposition
L’autre fait non moins marquant pour l’opposition, « C’est le faible taux de participation record, 47,93% selon la CENI. Pour l’opposition, cette désaffection pour la consultation électorale découle de la grande désillusion des Burkinabè, qui ne croient plus en l’utilité du vote. C’est une interpellation forte pour le régime en place et pour l’ensemble de la classe politique ».
Cependant, l’opposition se félicite des résultats obtenus : « L’opposition a récolté à ces élections, un total de 6054 conseillers sur 19 152 sièges pourvus, et deux partis politiques d’opposition figurent parmi le trio de tête. C’est bien la première fois dans l’histoire des élections municipales sous la 4eme République que l’opposition engrange un tel nombre de sièges. Dans la ville de Ouagadougou, l’opposition est même en passe de conquérir plusieurs arrondissements », foi de Zéphirin Diabré et ses camarades.
Ils ont aussi dénoncé la situation économique du pays qui ne fait que « sombrer » ; le manque de volonté ferme « d’éponger la dette intérieure » ; « la flambée continue des prix des denrées alimentaires ; la pénurie d’eau et les délestages criards... ».
L’opposition est aussi revenue sur la nomination du Directeur général de la caisse nationale de sécurité sociale Lassané Savadogo, qui à leur yeux, est une prime à la mal gouvernance. Car l’homme, disent- ils, est incriminé dans divers rapports de contrôle d’Etat. Et Zéphirin Diabré de dire que l’opposition politique est aussi dans son rôle en s’intéressant à ce type de questions.
Application de la loi 081, insécurité et dossiers pendants
Les conférenciers du jour ont aussi abordé la question de l’application de la loi 081. Ils ont invité le gouvernement à ne pas faire dans le dilatoire car il s’agit d’un acquis non négociable pour les travailleurs. Ils ont promis leur soutien sans faille au monde syndical pour la défense des acquis de l’insurrection populaire.
La question de la sécurité a aussi été abordée et l’opposition estime que le pays demeure vulnérable, les enquêtes sur l’attaque terroriste de janvier 2016 n’ayant pas connu d’évolution, du moins officiellement. Alors qu’en Côte d’Ivoire disent-ils, il y a des résultats tangibles sur l’attaque terroriste qui a visé Grand Bassam quelques mois après.
Les conférenciers ont aussi critiqué la justice avec les nombreux dossiers pendants qui gagneraient à être jugés. Ils ont cité des dossiers emblématiques comme celui de Thomas SANKARA, Norbert Zongo, Boukary Dabo, Salifou Nébié, le putsch manqué...
Pour Zéphirin Diabré et les autres chefs des partis politiques, ils demeurent vigilants quant à la suite qui sera réservée à tous ces dossiers car ont-ils fait savoir, ils ne croient pas à l’indépendance de la justice que martèle le pouvoir exécutif.
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