Le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Pierre Mabiala, a promis sanctionner tous les agents de Justice qui oseront monnnayer les casiers judiciaires et les certificats de nationalité dans les différents parquets. A l’issue d’une descente inopinée au Parquet de Brazzaville et à la maison d’arrêt le 17 mai, le ministre Pierre Mabiala est allé jusqu'à brondir la menace d'emprisonnement ferme, conformément à la loi.
La descente du ministre Mabiala a été entre autres motivée par le constat selon lequel la gratuité des casiers judiciaires, certificats de nationalité et autres pièces délivrées dans les parquets n'est pas effective, alors que celle ci fait partie des mesures prises par le président de la République.
Informé de la situation, le nouveau ministre de la Justice, profitant de sa première visite des structures sous tutelle, a tenu à mieux s'informer sur la question.
Ainsi, après avoir visité l’ensemble des services du Palais de justice, à savoir le Tribunal de grande instance, la Cour d’appel, les salles d’audience ainsi que plusieurs autres services, Pierre Mabiala s’est rendu au greffe civil où s’établissent ces différentes pièces d'état civil.
Un greffier qui a recquis l'anonymat a confirmé qu'au parquet de Brazzaville, malgré la grâce présidentielle, les deux principales pièces se délivrent toujours moyennant l’argent, à savoir, 750 Fcfa pour chacune d'elle. Pour bien opérer, ajoute le greffier, certains agents du parquet ont constitué des réseaux mafieux en complicité avec des commissionnaires extérieurs.
Encore appelés raquetteurs, ces commissionnaires sont en effet, des jeunes gens qui, pour la plupart, sont sans emploi et n'émargeant pas au parquet, mais se pointent dans la cour du Palais, au hall et le long des couloirs, pour accueillir les demandeurs. Au terme de la journée, ils se partagent les récettes selon un pourcentage établi.
« En visitant ce service, un greffier nous a révélés que les casiers judiciaires et certificats de nationalité ne s’établissaient plus dans leur service. C’est très grave, parce que c’est le service habileté. J’ai donc instruit le procureur de la République, devant le procureur général, d’arrêter tous les raquetteurs qui sillonnent le Palais de justice. Je reprécise que le casier judiciaire et le certificat de nationalité sont gratuits. Celui qui osera les monnayer, sera arrêté et directement transféré à la Maison d’arrêt », a promis le ministre Pierre Mabiala.
Le ministre de la justice a par ailleurs a noté avec regret, une absence généralisée des magistrats et autres responsables dans leurs bureaux.
Pour se rendre compte du fonctionnement de cette structure, le ministre de la justice a assisté à deux audiences.
A la Maison d’arrêt, il a également visité tous les services, jusqu’à la cuisine où des directives ont étédonnées, allant dans le sens de nourrir correctement tous les détenus . Il était cependant ému de voir une dizaine d’élèves détenus, en train de passer les épreuves du BEPC blanc.
Prévu pour accueillir 150 détenus, la Maison d’arrêt de Brazzaville compte à ce jour 602 prisonniers, dont 21 femmes et 27 mineurs, rappelle t-on. Cet effectif est jugé pléthorique et donne du fil à retorde aux gestionnaires de cette structure pénitentiaire.
Informé de la situation, le nouveau ministre de la Justice, profitant de sa première visite des structures sous tutelle, a tenu à mieux s'informer sur la question.
Ainsi, après avoir visité l’ensemble des services du Palais de justice, à savoir le Tribunal de grande instance, la Cour d’appel, les salles d’audience ainsi que plusieurs autres services, Pierre Mabiala s’est rendu au greffe civil où s’établissent ces différentes pièces d'état civil.
Un greffier qui a recquis l'anonymat a confirmé qu'au parquet de Brazzaville, malgré la grâce présidentielle, les deux principales pièces se délivrent toujours moyennant l’argent, à savoir, 750 Fcfa pour chacune d'elle. Pour bien opérer, ajoute le greffier, certains agents du parquet ont constitué des réseaux mafieux en complicité avec des commissionnaires extérieurs.
Encore appelés raquetteurs, ces commissionnaires sont en effet, des jeunes gens qui, pour la plupart, sont sans emploi et n'émargeant pas au parquet, mais se pointent dans la cour du Palais, au hall et le long des couloirs, pour accueillir les demandeurs. Au terme de la journée, ils se partagent les récettes selon un pourcentage établi.
« En visitant ce service, un greffier nous a révélés que les casiers judiciaires et certificats de nationalité ne s’établissaient plus dans leur service. C’est très grave, parce que c’est le service habileté. J’ai donc instruit le procureur de la République, devant le procureur général, d’arrêter tous les raquetteurs qui sillonnent le Palais de justice. Je reprécise que le casier judiciaire et le certificat de nationalité sont gratuits. Celui qui osera les monnayer, sera arrêté et directement transféré à la Maison d’arrêt », a promis le ministre Pierre Mabiala.
Le ministre de la justice a par ailleurs a noté avec regret, une absence généralisée des magistrats et autres responsables dans leurs bureaux.
Pour se rendre compte du fonctionnement de cette structure, le ministre de la justice a assisté à deux audiences.
A la Maison d’arrêt, il a également visité tous les services, jusqu’à la cuisine où des directives ont étédonnées, allant dans le sens de nourrir correctement tous les détenus . Il était cependant ému de voir une dizaine d’élèves détenus, en train de passer les épreuves du BEPC blanc.
Prévu pour accueillir 150 détenus, la Maison d’arrêt de Brazzaville compte à ce jour 602 prisonniers, dont 21 femmes et 27 mineurs, rappelle t-on. Cet effectif est jugé pléthorique et donne du fil à retorde aux gestionnaires de cette structure pénitentiaire.
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