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Nul besoin de démontrer par une équation que les banques et les établissements financiers décentralisés jouent un rôle capital dans l’économie nationale et locale. C’est fort de cela que lors de son passage à l’assemblée nationale pour son discours sur la situation de la Nation, le chef du gouvernement avait annoncé qu’il rencontrerait les patrons des établissements bancaires et financiers. Ces derniers constituent des acteurs clés que le gouvernement compte ajouter à son arsenal de partenaires pour la relance de l’économie nationale à travers son financement. Deux heures durant, Paul Kaba Thiéba et ses interlocuteurs ont abordé les difficultés qui minent le secteur bancaire mais aussi les actions à mener pour sa pleine participation au développement. Car le renforcement d’une croissance économique soutenue réside en la capacité des acteurs à mobiliser des ressources.
Besoin d’un engagement conséquent
« Les performances globales de l’économie burkinabè ne sont pas encore à la hauteur de nos ambitions pour réduire la pauvreté et maintenir l’espoir d’une vie meilleure pour chaque citoyen », a fait remarquer le Premier ministre dès l’entame de son discours. A l’en croire, la réalisation de l’objectif de réduction de la pauvreté passe par une croissance forte et durable, ce qui nécessite un accroissement significatif des investissements publics et privés. Pour ce faire, le gouvernement souhaite un engagement conséquent du système bancaire et financier pour la mise en œuvre de son programme économique et social.
Travailler à aplanir les difficultés
Les banques déclarent n’avoir pas assez de ressources pour prendre des engagements à long terme. Et pour le Premier ministre, il faudrait pourtant augmenter le taux de financement de l’économie et la part des crédits à moyen et à long terme indispensable au financement des investissements structurants et de la politique de l’habitat. Dans cette perspective, Paul Kaba Thiéba a déclaré que le gouvernement travaillera à aplanir les difficultés et les contraintes qui entravent l’accès des entreprises aux financements. Il s’agira entre autres de poursuivre des efforts de consolidation du fonds de garantie de la SOFIGIB, de renforcer les activités des structures d’appui et d’encadrement telles que la Maison de l’Entreprise et le Centre de formalités des entreprises (CEFORE), d’opérationnaliser les bureaux d’informations sur le crédit.
Par ailleurs, le gouvernement prévoit la création d’une banque agricole, d’une banque dédiée au financement des PME/PMI, d’une caisse de crédit mutuel, la promotion de la finance islamique, etc.
Bientôt la mise en place d’un cadre de concertation régulier
Pour Cheikh Travaly, président de l’association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina, la lenteur dans l’instruction des contentieux entre les banques et les clients, l’insécurité, l’existence d’arriérés de paiement et de l’absence de dialogue de haut niveau avec les autorités sont autant de difficultés rencontrées par les acteurs des structures bancaires et financières au Burkina Faso. Pour ce faire, il a été décidé au cours de cette prise de contact, de mettre en place un cadre de concertation régulier pour faire le point sur les conditions de financements de l’économie. Aussi trois comités seront mis en place. Le premier va s’occuper des questions de bancarisation et des conditions de banque, le second se chargera de la formation de l’épargne et des innovations financières et le dernier se consacrera au financement de l’économie à proprement parler.
Herman Frédéric BASSOLE
Besoin d’un engagement conséquent
« Les performances globales de l’économie burkinabè ne sont pas encore à la hauteur de nos ambitions pour réduire la pauvreté et maintenir l’espoir d’une vie meilleure pour chaque citoyen », a fait remarquer le Premier ministre dès l’entame de son discours. A l’en croire, la réalisation de l’objectif de réduction de la pauvreté passe par une croissance forte et durable, ce qui nécessite un accroissement significatif des investissements publics et privés. Pour ce faire, le gouvernement souhaite un engagement conséquent du système bancaire et financier pour la mise en œuvre de son programme économique et social.
Travailler à aplanir les difficultés
Les banques déclarent n’avoir pas assez de ressources pour prendre des engagements à long terme. Et pour le Premier ministre, il faudrait pourtant augmenter le taux de financement de l’économie et la part des crédits à moyen et à long terme indispensable au financement des investissements structurants et de la politique de l’habitat. Dans cette perspective, Paul Kaba Thiéba a déclaré que le gouvernement travaillera à aplanir les difficultés et les contraintes qui entravent l’accès des entreprises aux financements. Il s’agira entre autres de poursuivre des efforts de consolidation du fonds de garantie de la SOFIGIB, de renforcer les activités des structures d’appui et d’encadrement telles que la Maison de l’Entreprise et le Centre de formalités des entreprises (CEFORE), d’opérationnaliser les bureaux d’informations sur le crédit.
Par ailleurs, le gouvernement prévoit la création d’une banque agricole, d’une banque dédiée au financement des PME/PMI, d’une caisse de crédit mutuel, la promotion de la finance islamique, etc.
Bientôt la mise en place d’un cadre de concertation régulier
Pour Cheikh Travaly, président de l’association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina, la lenteur dans l’instruction des contentieux entre les banques et les clients, l’insécurité, l’existence d’arriérés de paiement et de l’absence de dialogue de haut niveau avec les autorités sont autant de difficultés rencontrées par les acteurs des structures bancaires et financières au Burkina Faso. Pour ce faire, il a été décidé au cours de cette prise de contact, de mettre en place un cadre de concertation régulier pour faire le point sur les conditions de financements de l’économie. Aussi trois comités seront mis en place. Le premier va s’occuper des questions de bancarisation et des conditions de banque, le second se chargera de la formation de l’épargne et des innovations financières et le dernier se consacrera au financement de l’économie à proprement parler.
Herman Frédéric BASSOLE
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