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vendredi 6 mai 2016

Elections municipales 2016 : Le message du président de la CENI à l’occasion de l’ouverture de la campagne électorale

La campagne électorale pour les élections municipales du 22 mai 2016 se déroulera du 07 au 20 mai 2016. A la veille de l’ouverture de cette campagne, le président de la Commission électorale nationale s’adresse à l’ensemble des acteurs du processus électoral. Dans le message ci-dessous, Barthélémy Kéré les appellent à être des vecteurs de paix, en cette période particulièrement active et sensible du processus électoral.


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Elections municipales 2016 : Le message du président de la CENI à l’occasion de l’ouverture de la campagne électoraleChères Concitoyennes, Chers Concitoyens
A quelques heures de l’ouverture officielle de la campagne électorale pour les élections municipales du 22 mai 2016, je voudrais au nom de mes collègues et collaborateurs, m’adresser à l’ensemble des acteurs du processus électoral notamment aux partis politiques, aux regroupements d’indépendants et aux candidats en compétition dans les différentes circonscriptions électorales, pour une fois encore, leur demander d’être des vecteurs de paix, en cette période particulièrement active et sensible du processus électoral.
Du 07 au 20 mai 2016, les candidats, militants et sympathisants des partis et formations politiques ainsi que ceux des regroupements d’indépendants sillonneront les artères des villes, secteurs et villages du Burkina, à la conquête des suffrages des électeurs qui sont appelés aux urnes le 22 mai prochain, pour élire leurs représentants, dans les différents conseils municipaux.
Les enjeux de ce scrutin, dit de proximité sont d’une grande importance mes chers compatriotes car, ces élections constituent à n’en pas douter, un grand rendez-vous de chaque électeur avec l’histoire et avec sa conscience ;elles sont une opportunité inégalée pour le citoyen, d’engager sa responsabilité, à travers l’exercice de son droit de vote, de participer au développement de son terroir, de son arrondissement, de sa commune et partant, de son pays tout entier. En faisant le choix de la communalisation intégrale, le Burkina Faso a voulu impulser son processus de vie démocratique et de développement par une propulsion dynamique à la base ; ceci constitue une vision, un choix politique pertinents, qui obligent chaque citoyen à se reconnaître dans sa décision et qui font de lui un acteur, un artisan, un bénéficiaire direct et conscient des acquis de ce développement.
Ainsi, voter dans un tel contexte doit être pour tout électeur, au-delà du devoir civique, un impératif majeur, dont l’accomplissement permet de participer effectivement à la gestion des affaires de la Cité. Prendre part au vote n’est pas un acte banal comme certains citoyens le pensent à tort, jusqu’à s’en priver l’exercice ; ce droit est le moyen par lequel, le peuple exprime sa souveraineté. L’électeur détient de ce fait entre ses mains la clé du pouvoir qui lui permet de prendre la royale décision pouvant influer positivement sur son propre devenir, partie intégrante de celui des communes et des arrondissements. Voter est donc un droit et un acte utiles pour soi et pour les autres concitoyens dans la communauté de destin de tous.

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