"Mes Chers Compatriotes,
Au seuil de la nouvelle année, mes premières pensées vont, ce soir, à toutes celles et à tous ceux parmi vous qui sont en proie aux rudes épreuves de la vie, à la détresse et aux incertitudes du quotidien. Je partage leurs peines et leurs souffrances. Je les exhorte à puiser dans la compassion de la nation les indispensables ressources de l’espoir et du réconfort, afin que l’année 2016 leur soit légère et supportable.
Au Congo, à chaque Congolaise et à chaque Congolais, j’offre, du fond du cœur, mes vœux ardents de santé, de prospérité et de bonheur.
Mes Chers Compatriotes,
Que d’épreuves ont accablé le monde au cours de l’année qui s’achève ! Que d’horreurs l’ont endeuillé !
Le terrorisme aveugle, lâche et barbare a amplifié son entreprise meurtrière en frappant indistinctement en Afrique, en Europe, en Amérique, en Asie. Ceci, du premier au dernier mois de l’année, sans répit, rappelant à la conscience universelle que les valeurs et les aspirations profondes que tous les hommes ont en partage : la paix, la sécurité, la tolérance, le droit à la vie, le caractère sacré de la personne humaine, sont gravement menacés par cette nébuleuse obscurantiste.
Le phénomène migratoire a connu en 2015 une recrudescence prenant la forme de crise mondiale aux conséquences souvent tragiques.
L’effondrement du cours du pétrole a provoqué une réduction drastique des recettes de l’ensemble des pays pétroliers, plongeant les économies de ces derniers dans des tensions inattendues.
Par bonheur, ces écueils et difficultés ne sont pas insurmontables. Avec la volonté et la détermination de chacun et de tous, l’Humanité peut se forger les raisons de l’espoir et de l’optimisme. Nous en avons la preuve à travers l’heureux aboutissement de la récente Conférence de Paris sur le Climat.
En 2015, le Congo s’est frayé son chemin, son propre chemin : celui du dialogue constructif, celui de la réaffirmation de son identité à travers sa pleine capacité à prendre en main son destin. Les Congolais ont donné à comprendre à tous que, comme les autres peuples du monde, ils sont les seuls juges de leur sort.
C’est le sens du message que nous avons délivré au monde. En toute humilité, en toute liberté, dans la pleine dignité, nous avons choisi des institutions nouvelles, ouvrant ainsi, souverainement, à notre pays, les portes de la nouvelle République.
En 2015, malgré les contrecoups du marché pétrolier sur notre économie, nous avons poursuivi, avec plus ou moins de bonheur, l’effort national de dotation de notre pays en infrastructures indispensables à son développement. Nous avons consolidé nos acquis sociaux. Nous avons sauvegardé la paix nationale.
En 2015, le mérite et le génie de notre peuple ont été mis en lumière grâce à l’organisation réussie des 11èmes Jeux Africains. Une performance éclatante qui a valu à notre pays la reconnaissance unanime de l’Afrique.
Mes chers Compatriotes,
Que dire de l’année 2016 ?
2016 c’est l’année de la mise en œuvre effective et progressive des nouvelles institutions de la République. C’est une année électorale. Une année qui, à ce titre, doit de nouveau consacrer notre haute maturité et notre sens élevé de la nation.
Cela pour que les échéances politiques à venir, en commençant par l’élection présidentielle dont la date vient d’être fixée, ne fassent pas le lit des diables qui, de temps en temps, quand ils le veulent, nous prennent la tête.
C’est la raison pour laquelle, je demande à chacune des parties prenantes au processus électoral notamment : les organes en charge de la gouvernance électorale, les partis politiques, les acteurs de la société civile, les citoyens-électeurs, de mettre tout en œuvre afin que la nouvelle République soit portée sur les fonts baptismaux dans la paix et la cohésion nationale.
2016 s’annonce, par ailleurs, comme une année difficile au plan économique et financier, résultat inéluctable, ainsi que je l’ai dit tantôt, de la chute vertigineuse du prix du baril de pétrole. Cette conjoncture défavorable ne doit pas entamer notre ardeur au travail. Au contraire, elle doit être le levain de notre capacité à donner à la nation ce qu’elle est en droit d’attendre de nous.
La dynamique de progrès qui est en marche depuis quelques années ne doit pas s’arrêter. Nous devons, malgré tout, maintenir le cap de nos ambitions économiques et sociales en disposant de nos ressources avec parcimonie. Ainsi, en accordant la prédilection à l’essentiel, l’Etat sera en mesure de tenir ses principaux engagements, surtout ceux à caractère social.
Dans cette optique, pour ne citer qu’un exemple, le Gouvernement poursuivra l’effort de valorisation progressive du point d’indice des salaires des agents de l’Etat en le faisant passer de 250 à 275 à compter du premier janvier 2016, conformément aux recommandations du Comité National du Dialogue Social.
Un autre engagement auquel l’Etat ne doit se dérober en 2016, c’est la municipalisation accélérée du département de la Bouenza et l’organisation de la Fête nationale à Madingou. Les populations de la Bouenza sont en légitime attente de la réalisation de cette promesse. Elle doit être tenue.
Mes Chers Compatriotes,
Voilà donc ce que sera 2016. Année du renouveau institutionnel et politique. Année de l’audace face aux incertitudes conjoncturelles. Année qui comme d’autres, n’aura pour défis que des difficultés à vaincre, des désirs à combler, des besoins à satisfaire. Cela n’est pas nouveau, car c’est le combat de la vie, le combat de chaque instant, le combat de tous les temps.
A nous d’affronter ce combat, toujours unis, dans l’indispensable cohésion et la nécessaire cohérence, pour donner à la République naissante des assurances de stabilité et de pérennité.
Nous en avons les moyens. Nous en avons les possibilités.
Tous mes vœux accompagnent chacune et chacun de vous, afin que 2016 soit pour nous tous une année de tous les succès.
Vive le Congo !
Vive la République !"
Mes Chers Compatriotes,
Que d’épreuves ont accablé le monde au cours de l’année qui s’achève ! Que d’horreurs l’ont endeuillé !
Le terrorisme aveugle, lâche et barbare a amplifié son entreprise meurtrière en frappant indistinctement en Afrique, en Europe, en Amérique, en Asie. Ceci, du premier au dernier mois de l’année, sans répit, rappelant à la conscience universelle que les valeurs et les aspirations profondes que tous les hommes ont en partage : la paix, la sécurité, la tolérance, le droit à la vie, le caractère sacré de la personne humaine, sont gravement menacés par cette nébuleuse obscurantiste.
Le phénomène migratoire a connu en 2015 une recrudescence prenant la forme de crise mondiale aux conséquences souvent tragiques.
L’effondrement du cours du pétrole a provoqué une réduction drastique des recettes de l’ensemble des pays pétroliers, plongeant les économies de ces derniers dans des tensions inattendues.
Par bonheur, ces écueils et difficultés ne sont pas insurmontables. Avec la volonté et la détermination de chacun et de tous, l’Humanité peut se forger les raisons de l’espoir et de l’optimisme. Nous en avons la preuve à travers l’heureux aboutissement de la récente Conférence de Paris sur le Climat.
En 2015, le Congo s’est frayé son chemin, son propre chemin : celui du dialogue constructif, celui de la réaffirmation de son identité à travers sa pleine capacité à prendre en main son destin. Les Congolais ont donné à comprendre à tous que, comme les autres peuples du monde, ils sont les seuls juges de leur sort.
C’est le sens du message que nous avons délivré au monde. En toute humilité, en toute liberté, dans la pleine dignité, nous avons choisi des institutions nouvelles, ouvrant ainsi, souverainement, à notre pays, les portes de la nouvelle République.
En 2015, malgré les contrecoups du marché pétrolier sur notre économie, nous avons poursuivi, avec plus ou moins de bonheur, l’effort national de dotation de notre pays en infrastructures indispensables à son développement. Nous avons consolidé nos acquis sociaux. Nous avons sauvegardé la paix nationale.
En 2015, le mérite et le génie de notre peuple ont été mis en lumière grâce à l’organisation réussie des 11èmes Jeux Africains. Une performance éclatante qui a valu à notre pays la reconnaissance unanime de l’Afrique.
Mes chers Compatriotes,
Que dire de l’année 2016 ?
2016 c’est l’année de la mise en œuvre effective et progressive des nouvelles institutions de la République. C’est une année électorale. Une année qui, à ce titre, doit de nouveau consacrer notre haute maturité et notre sens élevé de la nation.
Cela pour que les échéances politiques à venir, en commençant par l’élection présidentielle dont la date vient d’être fixée, ne fassent pas le lit des diables qui, de temps en temps, quand ils le veulent, nous prennent la tête.
C’est la raison pour laquelle, je demande à chacune des parties prenantes au processus électoral notamment : les organes en charge de la gouvernance électorale, les partis politiques, les acteurs de la société civile, les citoyens-électeurs, de mettre tout en œuvre afin que la nouvelle République soit portée sur les fonts baptismaux dans la paix et la cohésion nationale.
2016 s’annonce, par ailleurs, comme une année difficile au plan économique et financier, résultat inéluctable, ainsi que je l’ai dit tantôt, de la chute vertigineuse du prix du baril de pétrole. Cette conjoncture défavorable ne doit pas entamer notre ardeur au travail. Au contraire, elle doit être le levain de notre capacité à donner à la nation ce qu’elle est en droit d’attendre de nous.
La dynamique de progrès qui est en marche depuis quelques années ne doit pas s’arrêter. Nous devons, malgré tout, maintenir le cap de nos ambitions économiques et sociales en disposant de nos ressources avec parcimonie. Ainsi, en accordant la prédilection à l’essentiel, l’Etat sera en mesure de tenir ses principaux engagements, surtout ceux à caractère social.
Dans cette optique, pour ne citer qu’un exemple, le Gouvernement poursuivra l’effort de valorisation progressive du point d’indice des salaires des agents de l’Etat en le faisant passer de 250 à 275 à compter du premier janvier 2016, conformément aux recommandations du Comité National du Dialogue Social.
Un autre engagement auquel l’Etat ne doit se dérober en 2016, c’est la municipalisation accélérée du département de la Bouenza et l’organisation de la Fête nationale à Madingou. Les populations de la Bouenza sont en légitime attente de la réalisation de cette promesse. Elle doit être tenue.
Mes Chers Compatriotes,
Voilà donc ce que sera 2016. Année du renouveau institutionnel et politique. Année de l’audace face aux incertitudes conjoncturelles. Année qui comme d’autres, n’aura pour défis que des difficultés à vaincre, des désirs à combler, des besoins à satisfaire. Cela n’est pas nouveau, car c’est le combat de la vie, le combat de chaque instant, le combat de tous les temps.
A nous d’affronter ce combat, toujours unis, dans l’indispensable cohésion et la nécessaire cohérence, pour donner à la République naissante des assurances de stabilité et de pérennité.
Nous en avons les moyens. Nous en avons les possibilités.
Tous mes vœux accompagnent chacune et chacun de vous, afin que 2016 soit pour nous tous une année de tous les succès.
Vive le Congo !
Vive la République !"
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