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mercredi 20 janvier 2016

Guinée : Trois Mauritaniens munis d’armes sous les grappins de la gendarmerie, à Boké

L'entrée de la ville de Boké Ce mardi 19 janvier, les services de sécurité en collaboration avec les transporteurs routiers de Boké, ont mis main sur trois individus suspects d’origine mauritanienne, en provenance de la Guinée-Bissau, a appris Guineenews. L’acte s’est produit ce mardi 19 janvier, aux environs de 16 h à Kalounka, situé à environ 32 kilomètres de Boké ville, une route qui mène en Guinée Bissau. Sur les circonstances de leur arrestation, Issiaga Keita syndicalise des transporteurs routiers de Boké, chargé des conflits et négociations, chef de ligne Boké-Bissao raconte : « aux environs de 11h 48 minutes, ce mardi, j’ai reçu un coup de téléphone d’un syndicaliste basé à Kountabaly (territoire bissau-guinéen). Il m’a dit que le consule de la Mauritanie à Bissau, est venu chez-eux à la recherche de deux Mauritaniens suspects et qu’ils sont munis des armes. Il m’a dit de faire attention avec eux, ils seraient en route pour la Guinée à bord des motos taxis. Ils m’ont communiqué les noms des conducteurs de taxi-motos. J’ai tenté de joindre les deux conducteurs mais en vain, ils étaient hors réseaux. J’ai donc téléphoné au poste de contrôle de Kalounka pour les alerter. Quelques temps après, j’ai pu joindre un des conducteurs de moto, et lui ai dit de ne pas dévier la route, de continuer tout droit jusqu’à Kalounka. Après, j’ai pris une moto pour partir la- bas. Je suis arrivée à 13h. Mais peu avant mon arrivée, j’ai trouvé qu’ils sont arrivés et ils sont sous le contrôle des agents de sécurité. Pendant qu’on les fouillait, un des suspects qui possédait un pistolet à tiré à bout portant sur le commandant, qui s’est échappé de justesse et par miracle. Tous les trois possédaient des cartes d’identité mauritaniennes et parlaient la langue mauritanienne et un peu de français. La gendarmerie et le camp militaire de Boké se sont déployés pour les conduire à la compagnie territoriale de la gendarmerie de Boké où nous sommes arrivés aux environs de 19 h ». Les enquêtes se poursuivent et les services de sécurité n’ont pas voulu faire de commentaires sur ce dossier. 

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