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C’était une conférence de presse pour remercier les électeurs et tout le peuple burkinabè pour l’élection du nouveau président Roch Marc Christian Kaboré.
Salif Diallo était à l’occasion, entouré de certains leaders du MPP, mais aussi des responsables de partis politiques qui ont soutenu le candidat Roch Marc Christian Kaboré lors de l’élection présidentielle. Elu, le président n’a cependant pas obtenu la majorité absolue à l’issue des élections législatives. Cette situation, le directeur national de campagne l’explique par le mode du scrutin. « On aurait appliqué un scrutin à la majorité absolue, que le MPP aurait fait le TukGuili. Or le TukGuilli n’est pas opérant aujourd’hui pour le développement et la démocratie. Nous n’avons pas voulu d’une telle assemblée monocolore. Aujourd’hui l’assemblée est multicolore et cela est bien pour la démocratie. Cela permet d’avoir non seulement une opposition crédible, mais aussi de gouverner avec des alliances ».
Justement, le parti procédera par des alliances pour permettre à son candidat, désormais président, de gouverner. « L’alliance réalisée autour du président Roch Marc Christian Kaboré a pris des contacts pour qu’il ait une majorité stable à l’assemblée nationale pour mettre en œuvre son programme ». Dans les jours à venir, a poursuivi Salif Diallo, des précisions seront données quant aux contours de l’alliance.
Plus proche de l’UNIR/PS que du CDP
Ce qui est sûr, ce ne sera pas avec le CDP, même si ce parti a obtenu 18 sièges. La raison, l’ancien parti au pouvoir, à entendre le principal animateur de la conférence de presse, devrait encore faire son autocritique. « Il faut donner le temps au temps. Le CDP s’est arc bouté à défendre la modification de l’article 37 contrairement aux aspirations de notre peuple. Il appartient au CDP de revenir sincèrement vers le peuple en faisant son autocritique profonde. Défendre la monarchisation d’un pays, transformer la république en un royaume, ce sont des positions aux antipodes de la démocratie. Tant que le CDP va rester sur cette ligne de défendre Blaise Compaoré et sa vision politique, il va être difficile pour nous de faire un rapprochement avec eux ».
En plus de la tentative de modification de l’article 37 de la loi suprême, le directeur de campagne a noté que « le dernier coup d’Etat montre que les premiers dirigeants du CDP en fuite, ont participé à cette tentative de faire le coup d’Etat contre le peuple ». Tout cela réuni, avec l’attitude de certains responsables de l’ex parti au pouvoir pendant le putsch, avec les conséquences aux plans humain, économique que cela a créé, font dire à Salif Diallo que pour le moment, aucune alliance n’est possible avec ses anciens camarades.
Par contre avec l’UNIR/PS de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, la porte n’est pas fermée. « L’UNIR/PS, le MPP et la plupart des partis qui sont autour de cette table sont de la même famille idéologique avec des variantes. Mais le tronc est commun. Idéologiquement, nous partageons les mêmes fondamentaux, il n’y a véritablement même pas de problème à ce niveau » a précisé Salif Diallo qui a par ailleurs noté que l’alliance qui se mettrait en place ne se limiterait pas seulement aux partis politiques.
« Nous sommes très au sérieux avec les OSC (…) notre perspective n’est pas de créer un exécutif uniquement avec les partis politiques. La donne au Burkina Faso est qu’il y a des partis politiques, des autorités coutumières et religieuses, les OSC (Organisations de la société civile, ndlr)… ». Avec les OSC donc, il y aura une relation « honnête, apaisée et surtout de dialogue ».
Les plus de 17 partis qui ont soutenu l’élection du candidat du MPP recevront quoi en retour ? demande un journaliste. Question « saugrenue », de l’avis du directeur national de campagne pour qui, le pourvoir acquis n’est pas un gâteau à partager. « Ce ne sont pas des partis qui se sont retrouvés au soir d’une victoire autour d’un gâteau, chacun a son couteau pour tailler, nous refusons d’aborder les problèmes sous cet angle ». Il s’agira plutôt, dans le cadre de cette alliance, de travailler à appliquer le programme pour lequel Roch Marc Christian Kaboré a été élu.
Siégera, siègera pas
1er sur la liste nationale du MPP aux dernières législatives, Salif Diallo a reçu le quitus des électeurs pour siéger à l’assemblée nationale. Mais pour le moment les organes de son parti n’ont encore rien décidé, à l’en croire. « Je suis militant d’un parti, et c’est ce parti qui décide quel député va siéger et qui ne siégera pas. Les organes de mon parti ne m’ont rien dit d’abord ».
Salif Diallo était à l’occasion, entouré de certains leaders du MPP, mais aussi des responsables de partis politiques qui ont soutenu le candidat Roch Marc Christian Kaboré lors de l’élection présidentielle. Elu, le président n’a cependant pas obtenu la majorité absolue à l’issue des élections législatives. Cette situation, le directeur national de campagne l’explique par le mode du scrutin. « On aurait appliqué un scrutin à la majorité absolue, que le MPP aurait fait le TukGuili. Or le TukGuilli n’est pas opérant aujourd’hui pour le développement et la démocratie. Nous n’avons pas voulu d’une telle assemblée monocolore. Aujourd’hui l’assemblée est multicolore et cela est bien pour la démocratie. Cela permet d’avoir non seulement une opposition crédible, mais aussi de gouverner avec des alliances ».
Justement, le parti procédera par des alliances pour permettre à son candidat, désormais président, de gouverner. « L’alliance réalisée autour du président Roch Marc Christian Kaboré a pris des contacts pour qu’il ait une majorité stable à l’assemblée nationale pour mettre en œuvre son programme ». Dans les jours à venir, a poursuivi Salif Diallo, des précisions seront données quant aux contours de l’alliance.
Plus proche de l’UNIR/PS que du CDP
Ce qui est sûr, ce ne sera pas avec le CDP, même si ce parti a obtenu 18 sièges. La raison, l’ancien parti au pouvoir, à entendre le principal animateur de la conférence de presse, devrait encore faire son autocritique. « Il faut donner le temps au temps. Le CDP s’est arc bouté à défendre la modification de l’article 37 contrairement aux aspirations de notre peuple. Il appartient au CDP de revenir sincèrement vers le peuple en faisant son autocritique profonde. Défendre la monarchisation d’un pays, transformer la république en un royaume, ce sont des positions aux antipodes de la démocratie. Tant que le CDP va rester sur cette ligne de défendre Blaise Compaoré et sa vision politique, il va être difficile pour nous de faire un rapprochement avec eux ».
En plus de la tentative de modification de l’article 37 de la loi suprême, le directeur de campagne a noté que « le dernier coup d’Etat montre que les premiers dirigeants du CDP en fuite, ont participé à cette tentative de faire le coup d’Etat contre le peuple ». Tout cela réuni, avec l’attitude de certains responsables de l’ex parti au pouvoir pendant le putsch, avec les conséquences aux plans humain, économique que cela a créé, font dire à Salif Diallo que pour le moment, aucune alliance n’est possible avec ses anciens camarades.
Par contre avec l’UNIR/PS de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, la porte n’est pas fermée. « L’UNIR/PS, le MPP et la plupart des partis qui sont autour de cette table sont de la même famille idéologique avec des variantes. Mais le tronc est commun. Idéologiquement, nous partageons les mêmes fondamentaux, il n’y a véritablement même pas de problème à ce niveau » a précisé Salif Diallo qui a par ailleurs noté que l’alliance qui se mettrait en place ne se limiterait pas seulement aux partis politiques.
« Nous sommes très au sérieux avec les OSC (…) notre perspective n’est pas de créer un exécutif uniquement avec les partis politiques. La donne au Burkina Faso est qu’il y a des partis politiques, des autorités coutumières et religieuses, les OSC (Organisations de la société civile, ndlr)… ». Avec les OSC donc, il y aura une relation « honnête, apaisée et surtout de dialogue ».
Les plus de 17 partis qui ont soutenu l’élection du candidat du MPP recevront quoi en retour ? demande un journaliste. Question « saugrenue », de l’avis du directeur national de campagne pour qui, le pourvoir acquis n’est pas un gâteau à partager. « Ce ne sont pas des partis qui se sont retrouvés au soir d’une victoire autour d’un gâteau, chacun a son couteau pour tailler, nous refusons d’aborder les problèmes sous cet angle ». Il s’agira plutôt, dans le cadre de cette alliance, de travailler à appliquer le programme pour lequel Roch Marc Christian Kaboré a été élu.
Siégera, siègera pas
1er sur la liste nationale du MPP aux dernières législatives, Salif Diallo a reçu le quitus des électeurs pour siéger à l’assemblée nationale. Mais pour le moment les organes de son parti n’ont encore rien décidé, à l’en croire. « Je suis militant d’un parti, et c’est ce parti qui décide quel député va siéger et qui ne siégera pas. Les organes de mon parti ne m’ont rien dit d’abord ».
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