La Guinée-Bissau reste « vulnérable» au trafic de drogue selon son ministre de la Défense

L'archipel des Bijagos, en Guinée-Bissau, reste la zone « la plus vulnérable » au trafic de drogue dans le pays, a déclaré mardi le ministre de la Défense nationale, Adiato Diallo Nandigna, à l'ouverture d'une conférence sur le sujet. La rencontre organisée par l'Institut national de la Défense de la Guinée-Bissau, enregistre également la participation du bureau de l'ONU pour la lutte contre le crime organisé et le trafic de drogue. Selon Diallo Nandigna, la situation du trafic de drogue dans le pays et les mesures pour combattre ce fléau vont être analysés pendant deux jours, au cours de cette conférence. Dans son discours d'ouverture, le ministre Adiato Nandigna a déclaré que les statistiques montrent une diminution du niveau de trafic de drogue en Afrique de l'Ouest, tandis qu'en Guinée-Bissau, l'archipel des Bijagos continue d'être problématique. Lors de cette rencontre qui prend fin mercredi, les techniciens de l'Institut de la défense, de la justice, les acteurs de la société civile bissau-guinéenne et plusieurs représentants d'organisations internationales partenaires du pays, vont discuter et trouver une solution et des mesures adéquates.