Présidentielle : Zéphirin Diabré au cœur des préoccupations de la région de l’Est

Le candidat de l’UPC et de la « Coalition Zèph 2015 pour un vrai changement » poursuit son périple dans la région de l’Est du Burkina. Après le baptême de feu de la veille, Zéphirin Diabré a parcouru le lundi 9 novembre, les provinces de la Kompienga et de la Komondjari. « Mobilisation extraordinaire ! », note le candidat.

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A Pama, chef-lieu de la province de la kompienga où il était dans la matinée de cette deuxième journée de campagne, ou à Gayéri dans la Komondjari dans l’après-midi, Zéphirin Diabré a partagé, une fois de plus, les préoccupations majeures des populations : l’insécurité qui règne dans la région et l’état de la voie Fada-Gayéri ont retenu l’attention. Et c’est dans l’espoir que ces volets soient considérés comme urgence, que les populations ont soumis ces doléances (parmi d’autres) à celui-là qu’elles ont nommé « excellence, monsieur le Président du Faso », Zéphirin Diabré.
Le candidat, chiffres à l’appui, a mesuré et partagé leurs souffrances avant de décliner les grandes lignes de ses ‘’actions fortes’’ en la matière pour non seulement la région mais également pour l’ensemble du territoire national.
« Plus de 40% des attaques à mains armées perpétrées par les coupeurs de route se passent dans la région de l’Est. C’est donc un sérieux problème auquel il faut s’attaquer rapidement pour pouvoir sécuriser les personnes et leurs biens », a indiqué Zéphirin Diabré, pour montrer l’intensité du phénomène. Pour lui, le combat contre l’insécurité doit commencer par un renforcement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité pour pouvoir véritablement faire face aux exigences en présence. Venir à bout du phénomène implique donc, selon « Zèph. », qu’il faut une ligne politique claire « pour dire que le Burkina n’est pas un far-West où des gens mal intentionnés attendront que ceux qui ont travaillé dur le jour soient appréhendés et dépouillés le soir t ». A en croire le candidat de la « Coalition Zèph 2015 pour un vrai changement », le programme proposé aux Burkinabè est clair sur cette question également : mettre les moyens pour éradiquer ce phénomène. Les rassurant de sa détermination ferme à faire en sorte que leur localité, leur région recouvre la quiétude, une fois élu à la Présidence du Faso.
L’état de la route a également captivé l’attention au cours des échanges entre le candidat et les populations à Gayéri. « Cette province a beaucoup de problèmes que je connais. C’est le cas de la route Gayéri-Fada où la distance ne vaut pas 100km mais on met presque 2 heures de temps », a illustré le candidat, s’appropriant la question car, justifie-t-il, plusieurs problèmes peuvent trouver réponse à travers un réseau routier adéquat.
Se référant aux potentialités de la région, Zéphirin Diabré a remis au goût du jour, le volet relatif à l’agriculture notamment, la nécessité de passer des outils ‘’rudimentaires’’ aux éléments modernes. « Moderniser l’agriculture en faisant en sorte que des équipements et des moyens soient mis à la disposition des producteurs agricoles », soutient-il. D’où l’annonce de la création d’une société nationale d’équipements agricoles avec pour dynamique de nouer un partenariat avec des firmes étrangères pour le montage à grande échelle des équipements agricoles au Burkina et leur accessibilité aux producteurs. Il en est de même pour les intrants (engrais et fertilisants) sur lesquels le candidat projette implanter une société de production « pour faire en sorte que les gens soient autosuffisants ».
Au-delà de ces questions, Zéphirin Diabré a également fait comprendre que l’accès à l’eau, l’emploi des jeunes, la santé, l’éducation, la condition de la femme, l’énergie doivent être également traités avec célérité.