L'on a assisté à une évasion spectaculaire hier, dans la commune de Kaloum, à la Maison de la ville de Conakry. Pour y faire face, une véritable expédition militaro- policière a été rapidement montée pour tenter de les neutraliser, sans faire de dégâts dans un quartier réputé populeux. Les coups de feu sont inconnus dans la commune de Kaloum, siège de la présidence, alors imaginez la peur-panique ! Selon les premières informations receuillies sur place les prisonniers se seraient évadés par le toit de la maison centrale pour disparaître dans les ruelles étroites du quartier Coronthie, et pour certains d'entre eux, se réfugier dans les concessions des habitations voisines. Avant que les policiers en garde ne se rendent compte de la situation, d'autres étaient déjà loin. Des bandits de grand chemin font également partie des évadés.
Commentant l'événement, Me Béavogui du ministère de la justice, explique que l'enquête dont les premiers résultats sont attendus demains, pourrait dire s'il s'agit d'une ''mutinerie'' ou non.
Le nombre de prisonniers ayant pris la poutre d'escampette serait de l'ordre de la centaine. En un laps de temps, la zone de coronthie a été quadrillées par des militaires et policiers et des tirs sporadiques et soutenus ont été entendus.
Concernant les mobiles de ce soulèvement suivi d'évasion massive, il semble que des frustrations liées à leurs conditions de vie, auraient provoqué ce mouvement de colère généralisée. Mais, efficace, la police est parvenue à mettre la main sur plusieurs évadés, qu'elle a aussitôt reconduit manu militari au sein de la sûreté. Les autres célèbres prisonniers comme le général Nouhou Thiam, le commandant AOB, Fatou Badiar et Junior, n'ont pas fui.
Le colonel Tiegboro était selon les témoins sur les lieux pour appuyer l'opération. Les tirs à l' arme automatique ont effrayé les populations alentours de la maison central. La plupart des habitants du coin se sont terrés chez eux, les autres observant la scène de chasse à l'homme dans les rues de Kaloum, à partir d'immeubles plus élevés. Le général Baldé de la gendarmerie, le premier ministre Said Fofana et le ministre Cissé de la sécurité, sont tous passés s'enquérir de la situation.
Le gouvernement a rapidement réagi et une enquête est ouverte, mais surtout, une information judiciaire est lancée pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants, de ce qu'il faut bien considérer, comme une première criminelle de cette ampleur dans la capitale guinéenne. Au bout de trois bonnes heures, la situation a été maitrisée, cependant l'on compte plusieurs blessés dans les deux camps.
Ouf! On a eu vraiment chaud!
Mamadou Aliou DIALLO pour GCI
2015-GuineeConakry.Info
Le nombre de prisonniers ayant pris la poutre d'escampette serait de l'ordre de la centaine. En un laps de temps, la zone de coronthie a été quadrillées par des militaires et policiers et des tirs sporadiques et soutenus ont été entendus.
Concernant les mobiles de ce soulèvement suivi d'évasion massive, il semble que des frustrations liées à leurs conditions de vie, auraient provoqué ce mouvement de colère généralisée. Mais, efficace, la police est parvenue à mettre la main sur plusieurs évadés, qu'elle a aussitôt reconduit manu militari au sein de la sûreté. Les autres célèbres prisonniers comme le général Nouhou Thiam, le commandant AOB, Fatou Badiar et Junior, n'ont pas fui.
Le colonel Tiegboro était selon les témoins sur les lieux pour appuyer l'opération. Les tirs à l' arme automatique ont effrayé les populations alentours de la maison central. La plupart des habitants du coin se sont terrés chez eux, les autres observant la scène de chasse à l'homme dans les rues de Kaloum, à partir d'immeubles plus élevés. Le général Baldé de la gendarmerie, le premier ministre Said Fofana et le ministre Cissé de la sécurité, sont tous passés s'enquérir de la situation.
Le gouvernement a rapidement réagi et une enquête est ouverte, mais surtout, une information judiciaire est lancée pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants, de ce qu'il faut bien considérer, comme une première criminelle de cette ampleur dans la capitale guinéenne. Au bout de trois bonnes heures, la situation a été maitrisée, cependant l'on compte plusieurs blessés dans les deux camps.
Ouf! On a eu vraiment chaud!
Mamadou Aliou DIALLO pour GCI
2015-GuineeConakry.Info
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