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vendredi 6 novembre 2015

Les 413 milliards à investir dans la Touba révoltent le Collectif des cadres casamançais

Ils veulent que l’Etat fasse du désenclavement de la Casamance, une priorité. Et le lancement des travaux du pont de Farafégné, en juin dernier, n’a pas été suivi d’acte concret selon eux. Assez, pour le Collectif des cadres casamançais qui rappellent à l'Etat ses promesses multiples en faveur du désenclavement de la Casamance. Par la voix du coordonnateur de la convergence pour le désenclavement et le développement de la Casamance, les cadres de Casamance dénoncent des «leurres» et «duperies électorales» et fixent à l’Etat un ultimatum. «Si jusqu’en février prochain, ces promesses faites à la Casamance ne sont pas tenues et qu’aucun acte significatif n’est posé pour son désenclavement, nous serons résolument engagés à nous faire entendre autrement», ont-ils menacé. Pour eux, l’Etat qui a trouvé un financement pour l’autoroute Ila Touba, peut bien désenclaver la région Sud, la Casamance. «Comment le gouvernement peut-il tabler sur 413 milliards FCfa pour la construction de l’autoroute «Ila Touba» qui selon des économistes, reste moins opportun pour le pays comparé à une voie de contournement de la Gambie permettant de désenclaver la Casamance», se sont-ils indignés, dans les colonnes de L’Observateur. Les compagnons de Doudou Ndao et Georges Lopes, qui font de ces revendications des conditions indispensables pour le retour de la paix en Casamance, ont demandé entre autres, la construction, dans les plus brefs délais, d’une voie de contournement de la Gambie, la concrétisation du chemin de fer Dakar-Tambacounda-Ziguinchor en passant par Kolda et Sédhiou, la finition du pont de Farafégné, la construction d’un nouvel hôpital, d’une gouvernance, d’un commissariat de police et d’un palais de justice à Sédhiou.

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